Dans l'ombre pâle d'un soir morose, Les échos des soupirs, tristes prose, S'étirent en larmes, perles de pluie, Sur le visage d'une nuit enfuie.
Les étoiles, jadis éclats d'espoir, Ont déserté le ciel, laissant chœur Les rêves fanés, tels des pétales, D'une rose flétrie, triste étal.
Les vents murmurent des mélodies, Des refrains d'une tristesse infinie, Emportant avec eux les promesses, Qui se sont dissoutes dans la détresse.
Les silences, lourds de regrets, Se posent comme des ombres discrètes, Dans le jardin de l'âme délaissé, Où les fleurs du bonheur ont fané.
Les souvenirs, comme des échos lointains, Résonnent dans le vide, témoins D'un amour éteint, d'une passion, Qui s'est évanouie, sans raison.