l'aube plane et je crois que je ne t'ai jamais autant aimée que cette nuit. dans ton lit y a que du rouge. le rouge de tes draps. le rouge de tes lèvres. le rouge de tes larmes.
oups.
pourquoi ce sont tes veines qui pleurent ?
ton sang se déverse partout sur mes doigts. ou peut-être est-ce le mien ? je ne sais plus qui tenait la lame. peut-être qu'on la tenait tous les deux, au final. tes yeux noirs pleins de chaos c'est la dernière chose que je verrais.
tu t'la joues van gogh, espérant briller dans ta mort plus que dans ton vivant. seulement pour ça, faut du talent.
dans la lumière de l'aube. le vermillon qui barbouille nos corps perd de son éclat
j'crois que c'est ça que t'appelais matins pourpres.
VOUS LISEZ
les matins poupres
Short Storydévore-moi l'âme, je te laisserais peut-être même croquer mon cœur. [short story ; 08.24]
