Il faisait froid, très froid : une atmosphère glaçante. "Je ne peux pas rester enfermé", chuchote-t-il. Les murmures persistants, une évasion tentée, mais la poursuite incessante me hante.
J'en avais marre qu'il me chuchote des trucs à l'oreille, c'était pourtant fini depuis très longtemps. J'essaie de m'enfuir, ils me rattrapent encore une fois. Lui et eux. Ils m'énervent. Je ne supporte pas d'être poursuivi. J'essaie de dormir, on m'a donné une sucrerie, apparemment, elle me permet de m'apaiser. Ils m'avaient rattrapé, je les écoute, mais l'autre me chuchote encore qu'ils veulent me démembrer. Je me lève encore et je m'enfuis. "Personne ne s'en rappellera autant que toi", lui chuchote-t-il. Une fatigue grandissante, une quête épuisante pour échapper aux regards indésirables. je suis une bête de foire, je veux m'échapper. Je ne veux pas qu'on me regarde.
J'y arrive enfin, il était temps. Cette nouvelle personne me murmure de ne pas regarder derrière moi, ni d'imaginer à quoi ressemblerait cette piste de course. Elle insinue que je suis bien dans cet étroit endroit lugubre et terne. Je suis essoufflée, cette course-poursuite m'a beaucoup épuisée.
J'y parviens enfin, le moment tant attendu. Une nouvelle voix chuchote, me priant de ne pas regarder derrière moi, de ne pas imaginer cette piste de course. Elle me suggère, j'imagine, que je trouve refuge dans cet étroit lieu, terne et lugubre.
Mon souffle court se trahit par l'épuisement de cette course effrénée.
VOUS LISEZ
La course poursuite
HorrorUn Juif des années 40, marqué par la guerre, il s'évade à nouveau de l'hôpital psychiatrique, hanté par les cicatrices profondes laissées par le conflit. Épuisé, il atteint un point où il ne peut plus supporter le poids de ces atrocités.