1rst interaction

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#Pardonnez moi à l'avance, à certains moments j'ai pt un cable... Mais les chapitres suivants sont plus sérieux...

Mercredi 30 février 2024, 13h69.

Le téléphone sonna brusquement, affichant 13 appels manqués, même s'il était légèrement en retard. T/p se leva sauvagement, angoissée, et vérifia l'heure. Elle constata qu'elle était bien en retard pour son entretien d'embauche prévu à midi, l'ayant manqué par paresse. Un faux-semblant de regrets l'envahit.

"Tant pis, ce n'est que la 13ème fois que je le rate, ils n'avaient pas l'air sympathiques de toute façon," dit-elle avec mépris, un sourire en coin. En quête de quelque pitance pour assouvir sa faim, elle se souvint soudain d'un détail crucial. Cela faisait déjà deux semaines que t/p n'était pas allée s'approvisionner au magasin du coin, elle l'avait dans l'os.

Malgrés ses regards charismatiques jetés vers son frigo, cela demeurait inefficace. Après avoir médité brièvement sur le sens de la vie, elle décida d'accomplir sa destinée, prenant les quelques sous qui traînaient au fin fond de sa poche avant de se précipiter hors de son appartement. T/p se faufila à travers les rues de la ville Z(emmour) jusqu'à atteindre un magasin lambda. Trois personnes s'y trouvaient : t/p, se hâtant pour acheter tout ce qui lui passait sous le nez, et un homme à la carrure moyenne pressé d'acheter le nouveau tome de Mob Psycho 100, son panier déjà rempli d'algues et de crèmes capillaires. Il était accompagné d'un autre garçon, probablement plus jeune, au regard aussi tranchant qu'un rasoir et au corps entièrement cybernétique. Il devait sûrement l'un des ces crétins de l'association des héros avec un look aussi extravagant, l'autre homme semblait bien plus plaisant à côté.

T/p, ses articles en main, se dirigea rapidement vers la caisse quand soudain, un homme dissimulé sous une capuche glissa une lame sous sa gorge. "Videz la caisse et remplissez ce sac, ou elle MOURRA mouahahahaah", ordonna-t-il. Terrorisé, le caissier répondit simplement d'un hochement de tête. Cependant, cette lame ne fit pas frémir t/p, au contraire, cela la provoqua davantage. En une fraction de seconde, et à la surprise de l'agresseur, elle prit de sa main gauche le poignard malgré son tranchant et l'écarta. Ainsi commença un duel inattendu.

L'agresseur, caché sous sa capuche, exhibait des traits sculptés par des cicatrices. "Pour qui tu te prends, faquin," gronda-t-il, sa voix rauque faisant écho dans le magasin. "Je suis bien plus que ce que tes yeux perçoivent, misérable. J'ai erré dans des contrées où la mort même hésite à s'aventurer. Mes mains ont façonné des légendes, et mes cicatrices portent le récit de batailles que tu n'oses même pas imaginer. Qui crois-tu affronter?"Un sourire ironique s'étira sur le visage de l'agresseur pendant qu'il poursuivait son monologue. "Je suis celui qui se moque du destin, un maître des ombres dansant avec la mort. Les puissants me redoutent, et les faibles s'inclinent devant moi. J'ai écrasé des héros et manœuvré des rois. Ton arrogance, petite insolente, ne fait qu'attiser mon amusement."Il dévoila une série de marques sur son corps, chacune portant le poids d'une conquête. Pour t/p, bien que cela la perturbe un tantinet, elle le laissa continuer par compassion.

"Observe ces cicatrices, chaque entaille symbolise un adversaire qui a osé me défier. Ton destin est scellé, car aujourd'hui, tu fais face à un être qui transcende les limites de la puissance humaine. Je suis la tempête qui balaye tout sur son passage, et tu ne fais que retarder l'inévitable."

Suite à cette tirade grandiloquente, t/p décida de mettre fin au spectacle des lamentations de l'agresseur. D'un geste sanguinolent, elle brandit son poignard, tranchant net la prétention de celui qui se croyait au sommet de l'univers. Les mots pompeux de l'agresseur, aussi éphémères que des gouttes de sang dans un bain macabre, s'éparpillèrent dans l'air tandis que la réalité brutale du duel se manifestait. Dans un éclair de génie sanglant, t/p manœuvra son arme avec une précision déconcertante. Les yeux de l'agresseur saignaient de douleurs, en même temps que de vider ses entrailles au sol. La lame impitoyable de t/p avait ouvert une plaie béante dans le ventre de l'agresseur, libérant un flot visqueux de tripes et d'organes qui se répandait sur le sol carrelé du magasin.Son expression d'arrogance autrefois dominante était maintenant noyée dans l'agonie. Les spasmes de sa carcasse en détresse étaient comme une danse macabre, accompagnée par le glouglou grotesque de ses propres fluides vitaux se répandant.T/p, imperturbable, observait ce spectacle d'horreur avec un calme apparen. Le magasin, désormais un théâtre de l'absurde macabre, était plongé dans un silence glauque, seulement perturbé par le gémissement moribond de l'agresseur mutilé.
Le sourire de t/p, maintenant teinté d'une ironie mordante, réfutait les exagérations de son adversaire. 

"Vous rendez la monnaie?" demanda-t-elle soudainement au caissier, qui était déjà à moitié évanoui. "Ou-oiuioioui" répondit-il d'une voix faible, son état de semi-conscience se manifestant dans sa réponse incohérente.

Après avoir réglé la somme, t/p, le smoothie en main, se retourna subitement et heurta un torse robuste, sculpté avec une précision qui semblait presque artistique. Ce torse, dévoilant une musculature bien définie, était une œuvre vivante façonnée par l'effort physique assidu. La peau qui le recouvrait était d'une teinte dorée, témoignant des heures passées sous le soleil ou peut-être d'une génétique bénie par les dieux du physique. Chaque contour, chaque ligne racontait une histoire de force et de discipline. Les abdominaux, disposés de manière symétrique, formaient une série de reliefs qui semblaient avoir été ciselés par un sculpteur talentueux. Les épaules larges, dégageant une aura de confiance et de puissance, semblaient capables de supporter n'importe quel fardeau, que ce soit physique ou émotionnel. Les bras, puissants et bien proportionnés, suggéraient une combinaison harmonieuse de force et d'agilité. Les veines, discrètement visibles sous la peau, témoignaient de l'intensité des efforts fournis dans une quête perpétuelle d'amélioration personnelle. Le torse, sur lequel t/p venait de heurter, dégageait une chaleur rassurante et exhalait un parfum subtil, mélange de sueur légère et d'un soupçon de parfum boisé. C'était un torse qui semblait incarner la vitalité et l'engagement envers un mode de vie sain, un temple physique qui captivait l'attention de t/p au-delà de la simple collision fortuite. 

Puis elle reprit esprit, car... dans ce sacrifice, elle perdit son tendre ami, le smoothie, qui maintenant dégoulinait sur ce torse, ajoutant une touche de couleur fruitée à cette rencontre impromptue. Les nuances vives du mélange de fruits se mariaient étrangement bien avec la teinte dorée de l'habit de l'homme charismatique, créant une scène à la fois comique et surprenante. (ok j'arrête, promis...) "Euh pardon (uwu), j'ai glissé," dit-elle d'embarras. L'homme, presque impassible, ne fit aucun autre commentaire mis à part : "Ah, pas grave," puis s'en alla.

Le cyborg, lui, était resté au magasin. "Comment osez-vous salir le vêtement précieux de maître !?" s'écria-t-il, les sourcils dégageant son engouement. Puis, avec une certaine dignité, il partit à son tour.

De honte, t/p rentra chez elle, et, telle une sdf, sans même changer son t-shirt qui restait taché par le mélange des entrailles et du smoothie. 












~~~~~~~~~~~Charisme~~~~~~~~~~~

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Enfer Et Damnation - Saitama x t/pOù les histoires vivent. Découvrez maintenant