POV Elizabeth
Boston, une très grande ville avec de très grands secrets. Là où le monde entier s'imagine vivre peut être le cauchemar de certains. Je n'ai pas choisi d'y vivre, encore moins d'y naître mais à mon plus grand malheur j'y étais raccroché par tous les liens.
•20H avant les réels problèmes•
J'étais assise au bar de Charlie, certains membres de mon équipe y étaient également là pour y attendre un client. Ce client nous devait un bon paquet de fric depuis plusieurs mois et esquiver chacune de nos questions par rapport à cet argent. Alors nous avons dû lui tendre un piège assez rusé avec l'aide du bar-|man. L'attente fut longue, trop longue. Au point même où je crus qu'il ne viendrait pas. Je commanda mon 3ème verre de whisky en désespérant un peu plus chaque minute.
“Écoute Elizabeth, tu sais que je t'apprécie beaucoup mais j'ai un bar à faire tourner donc je vais devoir te demander à toi et tes gars de partir.
-Je sais Charlie, laisse nous encore 5 minutes et après promis on part, le suppliais-je les mains jointes.
-Tu as déjà dis ça il y a 5 minutes, souffla t-il en roulant des yeux.
-Oui mais cette fois-ci c'est vrai, souriais-je.”
Je tapait frénétiquement mes longs doigts sur le contoir, espérant qu'il arrive d'une minute à l’autre. Soudain, miraculeusement, il arriva enfin. Je lui souris amicalement et il vint s’asseoir à côté de moi les mains dans les poches.
“Alors Will, quoi de neuf depuis la dernière fois ?
-Oh bah ma mère est tombée à nouveau malade et j'ai pas les moyens de payer ses frais médicaux mais bon on se débrouille comme on peut.
-La pauvre, je la plaint, à son âge ça doit être dur de surmonter ça, dis-je en essayant de paraître la plus sincère possible.
-Oui, en plus les frais médicaux sont très chers et puis je me suis fait viré de mon petit job de serveur qui touchait à peine le smic.
-Ne t'inquiète pas je suis sûre que tu vas t'en sortir, bon, maintenant il faut que je te parle de quelque chose.
-Oui qu'y a- t-il ? dit-il en essuyant faussement ses larmes.
-Tu vois, il y a environ 6 mois tu nous as demandé de l’argent et tu nous as promis de nous rembourser. Aujourd'hui on attend toujours.
-Alors tu ne vas jamais me croire mais je me le suis fait voler.
-Volé par Dior quand tu es aller acheter ta nouvelle montre ? demandais-je d'une question rhétorique.
-S’il te plaît Elizabeth, je ne peux pas te payer pour le moment avec ma mère et tout, laisse moi encore un mois je t'en supplie ! dit-il les larmes montantes.
-Arrête, je sais très bien que ta mère n'est pas malade. Tu as jusqu'à la fin de la semaine pour me rembourser, tu seras surveiller par Joe pour être sûre que tu ne tente rien qui pourrait m'énerver. Maintenant casse toi de là ta tête m’agace.”
Il courra à toute jambes à l’extérieur suivie par Joe qui le suivait de près. Je reposa mes yeux noir sur Charlie qui nettoyer des verres derrière son contoir.
“Tu penses qu’il va réussir à payer ?
-J’en sais rien, il a intérêt en tout cas, lui répondais-je.
-Je vois, je te sers un autre verre ?
-Nan je roule après, je ne tiens pas à me faire choper par les flics plus vite que prévu, rigolais-je.
-Mh en tous cas fais gaffe à toi, même si tu penses le contraire, des gens tiennent à toi Elizabeth.
-Comme qui ? Ma mère ? J'en doute fort.
-Ta mère est une pute c'est pas pareil, mais nous, ton gang, Salomé, ton père, Arthur, on est tous là pour toi alors ne te pense pas seule au monde, me disputa t-il en me regardant sérieusement.
-Je sais, bon il faut que j'y aille, j'ai un monde à faire tourner.”
Et je partit en entendant Charlie dire au loin,
"Non tu ne sais pas", et je sais qu'il a raison mais c'est tellement plus simple de faire celle qui n'a rien à perdre. J'enfila mon casque noir par dessus mes cheveux attaché en une tresse brune, et chevaucha ma moto pour partir au QG. Celui-ci était situé à la bordure de la forêt qui bordait la ville, c'était un ancien boumkoeur qui n'avait jamais servi auparavant. On l'a découvert il y a une trentaine d'années et depuis il est devenu un foyer presque chaleureux où tous les membres vivaient leur vie simplement.Lorsque j'arriva à l'intérieur, certains vinrent me saluer mais d'autres préféraient rester dans leur coin à leurs habitudes. Je marcha vers mon “bureau” qui au fur et à mesure du temps s'était transformé en ma bulle personnelle où je ne travaillait presque plus. Je me posa sur mon canapé et m'enmitoufla dans ma couverture et commença à scroller sur les réseaux.
Soudain, un des gars qui travaillaient pour moi déboula dans mon bureau.
“Chef, les flics ! Ils sont là ! cria-t-il tout essoufflé.
-J'arrive, va t'assurer de cacher tout ce qui peut nous foutre en taule.
-Tout de suite.”
Je me leva le plus vite possible et alla dire bonjour à nos invités express.
“Bonjour messieurs, que puis-je faire pour vous ? les accueillaient-je.
-Bonjour madame, êtes vous la propriétaire de cet endroit ? demanda l'un d'eux.
-Pas exactement, il appartient à mon père mais il n'est pas là pour le moment donc il est sous ma responsabilité, pourquoi cette question ? j'ai répondu en croisant les bras sur ma poitrine.
-Et bien le problème c'est que votre père ne paie plus son loyer depuis une dizaine de mois.
-Vous devez faire erreur, j’était là quand il remplissait les papiers et à chaque fois il payait la somme exacte.
-Il n’y a jamais d’erreur madame, pouvez vous s’il vous plaît l’appelez ? sollicita-t-il.
-Oui mais je ne sais pas comment ça va vous aider.”
Sous les yeux vifs des policiers, j'appela mon père. La sonnerie retentit plusieurs fois mais aucune voix ne décrocha. Pourtant il m'avait promis qu'il répondrait toujours à mes appels.
Cette histoire était très étrange, les policiers l'avaient compris également vu qu'ils m'embarquerent avec eux aux postes.Maintenant Charlie avait enfin une vraie raison de me sermonner.
Salut tous le monde, je suis beaucoup trop heureuse d'enfin sortir ce premier chapitre qui m'a pris énormément de temps à confectionner ! J'espère que cette première impression vous as convaincu de suivre les aventures d'Élizabeth.
À bientôt 💗
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Sentenced
RandomUn humour atypique, des manières pas très appropriées et un sourire étincelant sont la marque de fabrique d'Élisabeth Whisler.