Prologue

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Aaaaaaaaahhhhhhhhh ! »

Fanny se réveilla en sursaut, avec ses longs cheveux satins aux reflets argentés, ses yeux marron tacheter d'émeraude, et son teint clair on aurait put la prendre pour la princesse de la nuit, malgré ses six ans.

Le réveille indique trois heures trente du matin. Où est sa mère ? Ah oui, de sortie. Avec ses 2 meilleures amies. Qui avaient aussi des filles. Naï... et Emi... quelque chose. Quoi déjà ? Au si seulement la douleur pouvait arrêter ! Si elle pouvait arrêter de lui manger l'estomac, la tête, les bras ! Il fallait qu'elle cesse ! Fanny ne tiendrait plus bien longtemps. La Douleur lui arrachait déjà un cri, puis un autre et encore un. C'est si facile de crier à en perdre la voix. Les sons sortent, ils partent et on ne peut pas les retenir. C'est comme les larmes après tout.

« Fanny ? » Son père accourait dans sa chambre guidé par les cris de sa petite fille, sans comprandre ce qui lui arrivait pour autant.

« Elle... Elle me tient... Elle me prends... les mots restaient bloqués dans la gorge de Fanny, ils parvenaient à peine jusqu'aux oreilles du père.

« Je ne... Je ne sais pas quoi faire, ta mère vas bientôt rentrer et...Et elle... Je ne sais pas peut-être que... »

Olivier, le père de la fillette, fut à cet instant presque soulager d'entendre sont téléphone sonné, croyant que sa femme l'appelait pour le prévenir de son arrivée . C'est pourtant, une bien triste nouvel qui lui parvint :

« Oui ? Son mari oui... QUOI ?

-Papa ?

-Merci... Oui... Au revoir... »

Après avoir prononcé ces mots, Olivier ne put que s'effondrer.

« Ta mère... Elle... Elle est morte ... »

Des larmes continuaient à couler sur leurs visages, Olivier pour le départ de son bien aimé, mais Fanny ne pouvait se rappeler de son visage. Elle aimait sa mère mais quel était son nom ? Comment était ses yeux ? Et qui est l'homme assit à ses côtés ? Si Fanny pleurait ce fut seulement car la douleur reprenait, plus forte encore.



Naïla n'a jamais verser une larme. Pleurer ne ferais revenir personne. Même lors de La Douleur elle n'avait pas pleuré. Cela est un signe de faiblesse. Ni lors de la mort de sa mère. Sa mère... Une époque qui lui semble lointaine. Penser à celle-ci la ramena à des souvenirs qu'elle n'avait pas souvent tourné et retourner dans sa tête, contrairement à ses habitudes :

« Je vais, si vous le permettez lui parler seul quelques instants, mais je crois qu'elle souffre simplement d'amnésie. »

Celui qui disait être son père l'avait encore emmené voir un docteur.

« Dit moi, lui avait simplement demandé le psychologue.

-Vous êtes sur ? la voix de la petite fille ne trahissait aucune émotion.

-Bien sur !

-Vos n'avez pas peur ?

-Pourquoi ? Je devrais ? Le docteur paressait troubler par cette question et par les grands yeux de la fillette qui ne s'animaient pas.

-Vous a-t-on déjà parlez de ce qui m'est arrivée ?

-Non, j'ai refusez d'écouter. Je voulais que ce soit toi qui m'en parle. »

Alors, la jeune fille raconta. Elle n'avait de sa vie d'avant pas de souvenir. Aucun. Le plus ancien était La Douleur. Elle le narra donc. Elle raconta sous les yeux de plus en plus gros du psychologue comment cette nuit s'était dérouler. Comment elle avait eu l'impression qu'on possédait son corps et son âme. Qu'elle se déchirait un de milliers de petits morceaux. Elle en parla. Elle raconta tout. Les cris la peur, la mort. Ses mots était dur, réelle, aurait-elle dit - et il ne faut pas craindre le réelle, il faut l'accepter, l'adopter, s'en faire un ailer avant les autre - mais ni sa voix nie ses yeux ne tarissaient de l'émotion. Ils semblaient juste vide, limpide, comme dénué de sens. Le médecin fut simplement bouleversé par cette visite. Elle n'avait que six ans ! Mais cela ne semblait pas perturber Naïla, qui continuait sont sordide récit. Le psychologue fut obligé de la coupée, n'en pouvant plus :

« Comment te sens-tu ?

-Comme en arrivant pourquoi ?

- Repenser à ces souvenir ne te fait pas mal ?

- A moi non. Mais à vous oui.

-Qu'es qui te fait dire ça ?

- Vous êtes blanc et comme les autre, vous souffrez pour vos patient alors que vous n'avez rien ressenti. Ce sont les mots qui vous font mal. Mais se sont aussi eux qui vous font vivre, ils pimentent votre vie et vous donne l'impression d'être utile lorsque vous les encaissez.

-Tu as quel âge déjà ?

-Six ans mais vous le savez déjà, je vous mets juste mal à l'aise, comme tout le monde. »

Le silence s'installa, laissant le psychologue seul avec juste les yeux de la fillette qui semblaient démesurément grands. Ses yeux... Il n'en avait jamais vue d'aussi beau. Ils pourraient faire fondre le soleil ! Ils étaient gris au centre et partait verre l'extérieure en un bleu ou un vert, mais surtout, ils étaient comme parsemée de saphir tellement ils brillaient.

« Tes yeux sont... magnifique vraiment. le spécialiste avait enfin trouver un sujet abordable avec la petite.

-Oui, je sais.

-J'ai l'impression que tu sais beaucoup de chose, je me trompe ?

-Pas assez !

- Que te manque-t-il alors ? »

Là, Naïla se renferma sur elle-même et refusa d'ouvrir la bouche de toute la séance.

Ce qui lui manquait lui manque toujours, de plus en plus. Elle ignore toujours de quoi il s'agit, mais le vide est de plus en plus grand en elle, et si elle ne trouve pas de quoi le combler, il finira par l'aspirer.



Emily est la jeune fille la plus belle du lycée. Comme sa mère. Apparemment. Oui, elle n'a aucun souvenir d'avant ses 6 ans. D'avant LA Douleur. Celle qui lui avait arracher les os et tordu ses muscle. C'était comme si ses yeux vert au perle d'émeraude lui était arraché.

Mais, aujourd'hui, se jouait une partie importante de son année, son contrôle de maths. La bête noir de tous les élèves. Il venait, s'emparait de vos rêves et de votre temps. Ils les dévorais. Moins que LA Douleurs bien sûr, mais il les dévorais, tout de même !

Cette métaphore les faisaient beaucoup rire, ses amis et elle. Bien sur, elle ne leur parlait pas de cette horrible douleur, suivit de la mort de sa mère. Ils ne comprendraient pas. Ils ne sont pas stupides, mais leur esprit est... limité. Et elle ne leur fait pas confiance.

« Le théorème de Thalès c'est quoi déjà ? »

Le contrôle, le contrôle, le contrôle ! Concentration Emily !

Et ses cheveux qui s'emmêlait sans cesse autour de son doit ! Ils étaient d'un beau blond doré. Elle ne les avait pas teint, mais elle n'expliquera sûrement jamais comment ils sont devenus ainsi !

Elle se regardait juste dans le miroir un jours où elle avait 8 ans, et elle s'est dit qu'elle adorerait avoir des cheveux de princesse, long et blond... Et elle s'est réveiller le lendemain avec les cheveux dont elle avait rêvé !

Ils lui seraient d'ailleurs bien utile, demain pour son concours de beauté. Elle n'avait d'ailleurs, jamais perdu !

fromforeverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant