Dernier jour de Liïyi

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Salut à toi lecteur et bienvenue sur la Planète Noüna.

Thème : Écrivez un récit qui nous embarque dans un monde imaginaire pour nous montrer comment les personnes et créatures magiques y célèbre les fêtes de fin d'année.

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J'inspire.

J'expire.

J'aurais aimé ne jamais ouvrir les yeux. Cette maudite journée ! La dernière de l'année !

Mais je marchais, ma peau givrée, bientôt, je deviendrais une statue de glace.

Mais...

Hé, vous, qui me lisez, savez vous qui je suis ?

Je suis Niïa, Givraïenne, de la Planète Noüna.

Vous n'êtes pas bien plus avancé hein ?

Bon... Très bien... Nous les Givraïens, nous sommes des humains (comme vous). Nous avons la peau bleue. Vous avez bien lu le mot, bleu ! Certains des nôtres ont la peau turquoise, d'autres la peau cyan, où encore indigo. Nos cheveux ? Ils sont blancs ou crèmes, ça dépend. On est bizarre ? Non, juste différent de vous.

Moi ?
Ma peau est bleu marine ; mes yeux saphir, mes longs cheveux, couleur chantilly ; ma taille, petite ; mon âge, 1802 ans. Et je suis ce que vous appelez une femme.

Et aussi ?
Tu te demandes peut-être, comment nous faisons pour vivre sur une boule de glace, à une température de moins cinquante et un degré. Oui, j'ai bien dit moins cinquante et un ; pas un de moins, pas un de plus. Pour en revenir à votre question, nous ne sommes pas comme vous. Oui... Bah... Tu t'attendais à quoi ?

Vous avez compris ?

Non... Tant pis, reprenons notre récit, merci !

Je continue à avancer, bravant la tempête de niïv, une substance ressemblant à votre neige, mais en plus épaisse et de couleur rouge.

Mince, c'était l'heure, ...

Je me figeais.

Statue, muette, agacée.

La niïv sortait du sol, telle une éruption de sang. Elle m'évitait et tournoyait autour de moi.

Super, j'étais ravie. Je n'aurai pas pu rêver mieux.

Là, j'étais prise d'une soudaine envie de lever les yeux au ciel. Mais comme on ne faisait pas ce qu'on voulait dans la vie, je ne pouvais pas bouger d'un millimètre.

Si vous me verriez, vous diriez que j'étais une sculpture de glace très réaliste, malgré ma couleur... Pas très translucide.

Le sol était transparent, ni blanc, ni bleu. Pas de couleur, il était incolore. Sauf là où la niïv s'écrasait peignant la glace, en écarlate. Quand la tempête, qui tourbillonnait autour de ma beauté, serait fini elle s'évaporerait.

Ah, mais je vous ai parlé des fêtes de fin d'année (ou pas). La fête du dernier jour de Liïyi, mois des nïiv. Et les dernières tombés de niïv, célébraient les Givraïens, en les pétrifiants un à un et en dansant autour d'eux.

Ouais, un merveilleux spectacle... Pour tout le monde, sauf nous ! Pourquoi sommes-nous les seuls à ne pas pouvoir profiter des festivités ? J'étais vénère et vénérée comme chaque année.

Rendus de Concours KemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant