Chapitre 1

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[Cafétéria - fac]

PDV Izuku :

– Qu'est-ce que tu fais ?Je demande en me penchant sur la droite.

Je regarde l'écran du téléphone d'Ochaco.

— Je lis mon horoscope, me répondit-elle en plissant des yeux.

— AH, dis-je sans conviction. Ça fait longtemps que tu ne m'en as plus parlé de ça.

– Parce que tu n'y crois pas.

Je regarde Tsuyu qui est assise en face de nous, mangeant tranquillement tout en nous écoutant.

Elle n'a pas l'air de vouloir partager son avis là-dessus.

Faut dire que la dernière fois, tu devais avoir un grave accident, alors tu es resté cloîtré chez toi pendant une semaine. Ça à de quoi laisser sceptique, rigolais-je en mangeant mon plat.

Elle rigole à son tour.

— Je n'ai pas eu d'accident justement parce que je suis resté chez moi.

Je souffle du nez, toujours amusé.

— Je pensais que les astres nous prévoyaient l'inévitable, répondit Tsuyu, assise en face de nous.

— Pas du tout, si tu t'y intéressais plus. -

– Vous parlez de quoi ?

Je lève les yeux sur Mina qui vient de s'asseoir à notre table, à côté de Tsuyu.

— Ochaco nous parle de son horoscope, répond cette dernière.

- Oh ! S'exclame-t-elle, vas-y, raconte !

Deux secondes après, Sero et Eijiro s'installent avec nous.

- Hum... Ben j'ai pas grand-chose d'intéressant là, bougonne ma voisine de droite. Je suis mal barré pour le mois de novembre.

– Il vient à peine de commencer, ne tire pas une conclusion dès le 3 novembre, rigole Sero.

– « Sagittaire », se met à lire Ochaco, « faites attention aux tentations et concentrez-vous sur le travail. Le mois de novembre vous sera difficile, mais persistez dans vos projets », se lamente-t-elle.

Sero explose de rire.

— C'est quoi cette prévision toute pourrie.

— Rooo, ça va, rigole à son tour Ochaco qui ne le prend pas mal.

Elle est à fond là dedans et est assez superstitieuse, mais elle reste quand même assez ouverte d'esprit pour en rigoler.

— T'es quoi, Sero ? Enchaîne-t-elle.

– Lion.

– Hein ? Sérieux ? Rigole Mina. On aura tout vu.

– « Lion », trouve Ochaco. "Vous allez vivre une peine de cœur ou une séparation difficile. Appuyez-vous sur vos amis et concentrez-vous sur vos études".

Cette fois, c'est toute la table qui rigole.

— Je ne suis même pas en couple, s'indigne Sero.

— Ben, ça ne sera pas ce mois-ci que tu le seras alors, enchaîne Eijiro.

Sero l'écrase en se couchant sur lui le plus possible.

— Je vais m'appuyer sur toi alors, pour me soutenir dans mon cœur brisé, dit-il avec un ton dramatique.

— À toi, Izuku, ricane Ochaco en cherchant mon signe. T'es cancer, toi normalement.

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