Le trépas

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As-tu déjà envisagé avec joie ta mort? Un abandon de soi, un relâchement définitif,  Dans un sanglot profond je me vois découvrir l'anatomie de mes artères, la profondeur de ces cicatrices communique avec mon être, elle me rappelle que je suis de chair, quel autre meilleur moyen d'extérioriser? On a beaucoup pensé à la mort, on a beaucoup parlé d'elle mais là il s'agit de ma mort et rien n'est banal tout est vital. Comment je l'imagine? Pas de panique, pas d'angoisse aucune peur paralysante tout comme l'attrait, l'appel, le sublime du dépassement.
Je regarde sans trop d'appréhension ma mort inévitable sans pour autant ruser avec elle.

En utilisant des mots et images pour l'adoucir, la mort prend tout son sens dans cette douleur satisfaisante.

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