Les secrets des Assassins

Chapitre 1 : Max, mon skate et moi

"Je m'appelle Ezio Auditore et je viens de Florence. J'ai vu mon père et mes deux frères être exécutés en public par un traître. Mon père faisait partie d'une organisation secrète. Il avait découvert un complot visant à prendre le pouvoir et à gouverner le monde. Il est mort pour taire cette vérité. C'est maintenant à moi de continuer son œuvre et je ne m'arrêterai que lorsque tous les traîtres seront morts. A partir de ce jour je ne vivrai que pour ça. Je traquerai ces traîtres; je les trouverai et je les éliminerai. Toujours tapi dans l'ombre, ma lame frappe. Rien n'est vrai, tout est permis. Tel est le crédo des assassins qui rendra au monde sa liberté et le protègera. Je dédie ma vie aux assassins et à leur noble cause. Pour ce faire, je ne dois en aucun cas m'écarter de mon objectif. C'est un chemin dangereux et solitaire. Je dois donc me résigner à quitter ma mère et ma sœur Claudia, ainsi que Cristina. C'est mon seul regret. Mais je reviendrai, après avoir apporté paix et sécurité au monde. Je suis l'ombre qui fauche les traitres et les corrompus. Je m'appelle Ezio Auditore et je suis un Assassin."

-Chérie! Éteins ta console et viens mettre la table s'il te plaît. On ne va pas tarder à déjeuner. 

Je m'exécutais et descendais  aider ma mère.

-Ma chérie, je sais que ce sont les vacances mais tu pourrais faire autre chose que jouer à tes jeux. 

Ma mère n'est pas très douée en cuisine mais pour répéter les mêmes choses et t'agacer c'est la meilleure. 

Oui maman. Cet après-midi je vais au skate-park avec Max. On se retrouve là-bas à 15h.

Max c'est mon meilleur ami, on se connait depuis qu'on a 8 ans. On est inséparables depuis qu'on s'est rencontrés. Jamais nos parents ne nous ont séparés et personne ne le fera. 

-Ne rentre pas trop tard s'il te plaît. Je n'aime pas que tu te balades toute seule, en ville, la nuit. 

- Ne t'inquiète pas maman, je ferai attention. 

Le repas fut silencieux. J'aime ma mère comme tout enfant, mais il y a un froid entre nous depuis que mon père est parti, à cause d'elle. 

Je sortis de table, pris ma planche et m'approchai de la porte d'entrée. Ma mère m'arrêta. 

-Un bisous avant de sortir. dit-elle en tendant la joue. 

Après un long soupir, je fis demi-tour et embrassai ma mère rapidement, avant de sortir et de fermer la porte derrière moi. 

Quand j'arrivai au skate-park, il était 14h. J'aime bien m'entraîner un peut toute seule, ça me permet de me défouler. Je peux surtout appeler mon père. On va au skate-park dès qu'on peut avec Max. Une fois par semaine j'y vais 1h plus tôt pour appeler mon père et me défouler. Ce que je fis, une fois installée sur un banc.

-Allô? 

C'était la voix d'Allison, ma petite sœur. Mon père l'a eu avec ma belle-mère au début de leur relation, il y 7 ans. 

-C'est moi, Allison. Tu veux bien donner le téléphone à papa s'il te plaît ?

-C'est toi Sam ?

-Oui.

-Papa est pas là. Il est avec maman pour acheter une de robe de princesse. 

-Tu veux bien dire quelque chose à papa pour moi s'il te plaît ?

-Oui. 

-Dis-lui que je suis contente que l'organisation du mariage avance. Dis-lui que j'aimerais bien venir vous voir pendant les vacances. Et surtout, dis-lui que je l'aime. 

-D'accord.

-Merci Allison. Je t'aime. 

-Je t'aime aussi Sam. 

J'essuyai la larme qui menaçait de s'échapper de mon œil et commençait mon entraînement intensif. J'avais toujours été plus à fond, plus concentrée quand j'étais seule. C'est peut-être parce que mon exigence envers moi- même s'exprimait à 100%. Trêve de bla-bla et place à l'action. En premier lieu, j'aimais faire monter l'adrénaline, simplement en prenant de la vitesse dans les rampes. C'était mon rituel. Ensuite, j'enchaînait généralement par une répétition rapide des figures de base et des plus compliqués que je maîtrisait. Et là venait le gros morceau : la figure du moment que je voulais apprendre. Ces derniers temps Max et moi on était sur le fakie frontside 180. C'est pas la figure la plus dure mais elle est pas simple non plus. Je répétais encore et encore cette figure depuis une demi-heure quand j'aperçus Max à l'entrée du parc. Il avait son casque, musique à fond, sur les oreilles et son skate sous le bras comme à d'habitude. Mais quelque choses semblait différent. Je m'approchais de lui pour le checker et remarquais que quelque chose n'allait pas. 

-Qu'est-ce que t'as ? On dirait que t'as vu un fantôme.

-  Mon père va être muté à Hawaï. avoua-t-il la tête et le regard baissés vers le sol.

-Mais tu peux pas partir ?! m'indignai-je après quelque secondes de silence. 

Qu'est-ce que je vais devenir sans toi ?Je ne pourrai jamais survivre au lycée toute seule. m'affolai-je.

Max gardait les yeux rivés sur le goudron. Il était trop triste pour me regarder ou dire quoi que ce soit. Je n'avais pas compris à ce moment-là à quel point il était affecté et ma tristesse égoïste pris le dessus. 

-Et notre amitié ?! On est tout le temps ensemble depuis la primaire. Batman et Robin ne peuvent pas être séparés.

-Tu crois que ça me fait plaisir ?! explosa-t-il de rage, de frustration et sûrement de beaucoup d'autres émotions que je n'avais pas remarquées. J'ai essayé de négocier avec mes parents, mais mon père n'a rien voulu entendre. On a des problèmes avec la maison : le loyer est trop cher et on nous menace de nous expulser. Du coup, quand les supérieurs de mon père lui ont proposé une promotion à Hawaï, il a tout de suite accepté. En plus, il va pouvoir passer plus de temps avec nous et moins en mission à l'autre bout du monde. 

-Dit comme ça, ça a l'air d'un rêve. 

-Ouais. Enfin, il nous a jamais demandé notre avis à mon petit frère et moi.

-Je suis désolée Max. Vous partez quand ? 

-On déménage pendant les vacances de Noël; ça nous laisse à peu près 2 mois. 

-On dirait que t'as bien réfléchi à tout ça.

-C'est clair. T'imagines même pas Sam.

-Je te fais une promesse Max. Ce sera 2 mois inoubliables.  

J'étais triste pour Max. J'allais perdre mon meilleur ami, mais lui allait perdre sa vie entière pour en recommencer une nouvelle.

-Merci Sam. Je savais que je pouvais compter sur toi. 

-Ne perdons pas plus de temps, allons nous entraîner. 

J'étais loin de savoir comment j'allais tenir ma promesse. En tout cas pas comme je le pensais. Et j'étais encore plus loin d'imaginer l'aventure qui nous attendait.