Alinalia.

Partie 1 sans titre

Boum boum, mon cœur bat désormais beaucoup plus fort. Es-ce une chose bien ? Sûrement, cela veut dire que je vis. Et ça ? C'est bien ? Je n'en sais rien, plein de question ce bouscule dans ma tête. Je n'arrive plus à penser correctement depuis tout ça. Parfois je me dis que si tout ce finirais, je ne vivrais plus tout ça, je ne vivrais plus cette douleur atroce que j'ai à l'intérieur de moi. C'est comme si trop de chose était bloqué en moi, et que tout cela ne voulait absolument pas sortir de moi. Parfois, j'aimerais juste que tout ça mette une pause, que je puisse respirer quelques instants, juste ça. Que je me retrouve, que je retrouve ce que j'ai toujours été. Ne pas penser que cette personne ne reviendra jamais malheureusement. J'ai appris a vivre avec je crois bien. Je n'ai pas tellement le choix de toutes manière. J'ai plein de rêve dans la tête, mais jamais aucun ne se réalisera, je ne suis plus la petite fille naïve qui crois en ses rêves, tout ça n'est que foutaise. Ouais c'est ça le mot, une foutaise. C'est triste de voir à quel point la vie tourne mal parfois. Je ne me pose même plus les bonnes questions, à quoi bon ce poser des questions alors que je vois noir ? Du noir partout, autour de moi, au dessus de moi, en dessous de moi, je suis le noir incarné. Parfois, ça fais mal de voir à quel point je suis bas, mais pauvre fille que je suis, je ne fais absolument rien pour attraper tout ça. A quoi bon, je me suis habituée à cette vie beaucoup trop parfaite pour les gens qui me regardent, si seulement ils pouvaient voir ce qu'il ce passe dans ma tête, les pauvres. Chaque soir, je me couche tard esperant que tout cela s'arrête dans mes deux heures de sommeil, mais jamais rien ne ce passe, et ça fais mal, tellement mal de voir que jamais rien ne s'arrangera. Alors je préfère me voiler la face et faire comme si j'étais la plus heureuse du monde. Encore une fois, foutaise. La vie entière n'est que foutaise.