Chapitre 1

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-Je suis tellement stressée Many je ne vais pas y arriver !
-Carla.. regarde moi, je suis là, rien ne peut t'arriver tant que je suis là et tes parents te soutiennent eux, ce n'est pas le plus important ?
-Si bien sûr que si.
-Aller viens on respire ensemble comme on fait pendant mes crises d'angoisses.
-D'accord.

Les deux jeunes femmes se mirent à faire des exercices de respiration en inspirant tout en comptant jusqu'à 4 secondes, puis elles bloquèrent leur respiration pendant 4 secondes également puis elles expirèrent en comptant jusqu'à 4 secondes aussi. Carla était rassurée grâce à la présence de la femme qu'elle aime et de son soutiens si précieux lors de cette journée, comme tous les autres jours également.

-Merci Manounette je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

Many sourit puis embrasse sa petite amie sur le front comme elles ont l'habitude de faire.

Un bisous sur le front pour l'amour et la protection.

-Je serais toujours là Carlou, toujours. Quoi qu'il arrive.

Elles étaient sur le point de s'embrasser quand le grand-père de Carla fit irruption dans la cuisine, où elles s'étaient réfugiées pour discuter. Carla se figea et se mit à l'opposé de la où se tenait Many.
-Papy, s'écria la brune d'une voix un peu trop aiguë pour être normal, qu'est ce que tu fais ici ?
-C'est ma cuisine répondit le vieille homme et je viens chercher la bouteille de cognac pour ta grand-mère et ton père
-Tel mère tel fils un papy, répondit-elle toujours sur le même tons
-Ca va Carla ? Tu as l'air bizarre et vous aviez l'air bien proche toute les deux vous faisiez quoi ?
-Moi ? Bizarre ? Non, elle jeta un rapide coup d'œil à Many avant de se tourner de nouveau vers son grand-père. Et euh on faisait...
-Elle m'enlevait une bête qui était coincée dans mes cheveux j'y arrivais pas alors elle m'a aider. A renchérit Many pour essayer de sauver la situation
-Oui voilà une bête dans ses cheveux
-Ah ouf pendant une seconde j'ai cru que vous etiez sur le point de vous embrasser, je suis soulagée, je n'accepterai jamais que ma petite fille manquer à ses priincipes de femmes et sortes avec une femme plutôt qu'un homme.

Le vieillard sortit de la pièce laissant les deux jeunes femmes seules à nouveau. Elles se regardèrent toutes les deux outrées par les propos homophobes que venait de tenir le grand-père de Carla.
Cette dernière ferma les yeux pour retenir ses larmes, désormais terrifiée autant par les propos d'un des êtres qu'elle aime le plus au monde que d'être rejetée par sa famille après avoir révélée qui elle est vraiment.

-Tu n'es pas obligé de leur dire tu sais, dit Many en voyant la détresse de son amoureuse. Tu pourras le faire plus tard si aujourd'hui tu ne te sens pas de le faire.

Carla sourit, elle est tellement reconnaissante du soutien que lui apporte quotidiennement Many, ça lui ai vraiment précieux et réconfortant. C'est pour ça qu'elle lui répondit que si elle ne le faisait pas aujourd'hui elle aurait toujours l'impression d'avoir le cœur serré dans un étau et de ne jamais pouvoir être qui elle est réellement. Qu'elle veut enfin être libre et aimé qui elle à choisis d'aimer. Many. Puis on est au vingt-et-unième siècle il ne devrait plus y avoir de débat de ce genre. Tout le monde devrait être libre de faire ce qu'ils veulent et les autres n'ont pas à juger ou à dire quoi que ce soit.
Many sourit à sa réponse, fière de voir à quel point elle à évolué depuis leur début de leur relation en passant de la jeune fille timide et renfermé qui préfère se cacher à la jeune fille militante des droits pour tous et voulant criée au monde entier que être une femme et aimer les femmes c'est totalement valide. Et de même pour les hommes, ou les non-binaires ou que tout les autres membres de la communauté LGBTQIA+ sont valide et mérite d'être aimé autant que tout le monde.

-Bon on les rejoint ? demanda Many
-Allons-y !

Avant de sauter du comptoir où elle était assise Carla sortit son téléphone et posta une photo d'elle et de Many avec comme légende "Je suis lesbiene en fait, et j'aime ma copine, n'en déplaise au monde entier."

"A la Nick et Charlie" pensa-t-elle à haute voix. Puis elle rejoignit le reste de sa famille.

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