Une table nous séparait la police et moi.
Une simple lampe au-dessus de nos têtes éclairait peu la pièce.
Des images tournées vers moi : les empreintes de sang, les meubles renversés, la tapisserie déchirée, des post-its jaunes, le corps de ma colocataire...
J'en avais marre de cette histoire, je me levai et pris la photo avec les post-its dessus, je la déchirai en mille morceaux, en rage totale, en gros sanglot.
- Madame, rasseyez-vous ! Cria un des policiers d'un ton sévère.
Je le regardais avec un regard vide... Je m'approchais de lui doucement.
Je fondai en sanglot dans ses bras.
Les seuls mots qu'on arrivait à déchiffrer étaient : 《 taxi, chauffeur, post-its, messages, inconnu 》
Il eut un gros blanc dans la pièce, juste une policière osa interrompre ce silence.
- Pouvez-vous me prêter votre téléphone s'il vous plaît ? Demanda-t-elle.
Je lui donnai sans rien dire.
Il n'y avait pas de code. Elle fouilla dedans, dans les messages, les appels, les photos récentes...
- Amenez ce téléphone près de mon supérieur, dès qu'il retrouve l'adresse envoyez des policiers immédiatement sur place ! Ordonna-t-elle aux policiers présents dans la pièce qu'y s'exécutèrent.
Elle s'approcha de moi, posa une main sur ma joue, me regardant dans les yeux et me disait d'une voix douce et apaisante.
- Tout ira mieux ne t'en fais pas. Retourne dans ta chambre. On prendra soin de toi. Je t'expliquerai tout plus tard.
Je me levai et marchai jusqu'à ma chambre.
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vendredi 13
HorrorAmélie rentra de soirée, complètement saoule, en attendant son taxi, elle vit une ombre au loin, son taxi arriva, l'ombre disparue, mais ce n'est pas pour autant qu'elle n'en entendra plus parler.
