CHAPITRE 33

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- Et merde...
Je le regarda dans les yeux.
Puck ne s'était pas levé et avait la tête baissée.
- Alors là ma poulette tu vas, disons...tu verras bien...
Il s'approcha de moi.
- Casse toi.
Il continua d'avancer.
- Casse toi putain!!
Je me releva et me mise devant Puck.
- T'en a déjà assez fait bordel de merde! Si tu te casses pas direct, j'te promet que tu ne pourras plus jamais enfanté!!
- Et bien, j'en trembles, tellement j'ai peur!
Je sauta sur cet homme, mais il me repoussa, je tomba à terre, voulu me relever mais il sortit un flingue de sa poche et visa Puck.
- Nooon!!!
Je me mise devant mon futur Mari, à quatre pattes.
- Bouge sans que je t'en donne l'autorisation ou que je te le dise, et ton futur -ou pas- mari finira à 6 pieds sous terre. Est-ce que c'est clair?!!
Il me pointa, enfin pointa plus précisement Puck.
Je pris une profonde inspiration, le regarda dans les yeux.
Il dit:
- Tu vois Puckerman, j'vais te faire subir ce que c'est la trahison, tu ne vas pas aimer, vraiment.
Pourquoi tant de haine? Qu'a fait Puck pour que ce connard le hait autant?!
- Qu'est-ce qu'il t'a fait putain?!! Pourquoi tu le hais bordel?!
- Ta gueule!!
Il me donna un coup dans la joue, avec son pistolet.
Je m'allongea sur le côté. Le coup a été plus que violent...
- Relève toi!!
Je ne voulais, et pouvais pas.
Il me donna d'énormes coups de pieds dans les côtes, le ventre, la poitrine, et a failli m'en mettre dans le visage et le bas du ventre.
Des larmes coulèrent, mais je ne voulais pas pleurer.
Je me releva avec difficultés.
- Connards...
- QUOI??!!!
Il me visa, et commença à appuyer sur la gachette, quand il reçu quelque chose, et tomba à terre.
La balle partit à côté de moi.
PUCK!!!
Je me retourna en vitesse, pour le voir, allongé de tout son long par terre.
- Putain... non... Non!! Puck reveille toi s'il te plaît....
Je le retourna doucement sur le dos, et mis mes mains sur son torse.
Il respirait faiblement.
Je pleurais comme une madelaine, mes yeux étaient brouillés par les larmes.
- Puck... Bordel.... RÉVEILLE TOI J'T'EN PRIE!!! JVEUX PAS QUE TU SOIS DE NOUVEAU À L'HOSPITAL!!! PUCK PLUS JAMAIS... Tu m'avais promis que tu ne m'abandonneras jamais!! S'il te plaît...
- Kate!!
Je ne me retournais pas, et avais la tête posée sur le torse de Puck.
- Kate...
On s'accroupis, posa une main sur mon épaule.
- T'inquiète... Il va bien...
- Menteur!! Pourquoi il respire presque plus!!
- Tu...tu m'étouffe un peu Kate là...
Je me redressa de suite et regarda Puck.
- Puck...?!!
Il avança sa main vers mon visage, et caressa ma joue droite, inondée de larmes.
Je fermais les yeux quand sa main toucha ma joue.
Son contact, sa proximitée m'a tellement manquer...
D'autres larmes roulerent.
Sebastian qui était derrière nous, nous regardais, mais ne disais rien, sachant qu'on avait besoin de ça Puck et moi- meme.
Il caressa ma joue et essuya mes larmes avec son pouce.
- Tu m'as... Tellement manquer bébé...
Mon coeur eclata de joie en entendant le surnom qu'il m'a donner.
Je posa ma main sur la sienne, qui était sur ma joue, et dis:
- À moi aussi tu m'as manquer... Mon amour...
Sa main glissa derriere ma nuque, et quand je rouvris les yeux, ma main était sur son avant-bras et il souriait.
Je lui souriais aussi, je me sentis comme etant la femme la plus heureuse du monde.
Il approcha ses lèvres des miennes, et déposa un baiser qui se fit doux au début et se fit plus sauvage par la suite.

Nous nous écartions, à bout de souffle.
Je le regardais dans les yeux, lui aussi. Quelque chose brillait dans ses yeux.
Je ne sentais plus mon coeur.
Putain Puck j't'aime tellement!
- Moi aussi mlle Puckerman.
J'avais penser à haute voix.
Je souris, rias un peu a travers mon visage inondé de larmes, et me releva un peu.
Il se rassoied.
- Tu peux te lever?
- Je... Je ne sais pas...
- Sebastian? Viens m'aider s'te plait...
Il vient et se placa à la gauche de Puck, le retenant par le bras.
- Qu'est-ce que tu fous... Ici pédé?
Je leva les yeux au ciel, posa ma main sur son torse, le força à tourner la tête vers moi, et lui dit, en nous devorant mutuelement des yeux, ma bouche près de ses levres:
- C'est aussi grâçe à lui, qu'on t'a retrouvé...
Il sourit, moi aussi, et nous nous embrassions.
Je le vis faire un pouce "OK" à Sebastian qui ria doucement.
Je me detachais de lui, le regarda en souriant.
- Ah vous voila enfin!
Je me retournais et vis madame Seurpis.
- Putain... Pas elle...
Puck leva les yeux au ciel, Seurpis fronça les sourcils, mais vis un cadavre à ses pieds.
Elle s'accroupissa et retira du dos du type... MON KATANA?!!! WTF?!!
- Je lance plutot... Pas mal hein?
Je regarda Puck.
- C'etait toi?!!
- Et ouais.
Ce con souriait.
- Putain Puck!!
Je m'avançais vers lui et déposa un baiser fougueux sur ses lèvres.

Ils l'ont emmenés à l'hospital, j'étais assise dans la camionnette des pompiers, une couverture recouvrait mes epaules.
Les médecins ont acceptés que Sebastian me tienne compagnie.
Il était assied à côté de moi.
- Ça va?
J'hochais la tete.
- T'as des nouvelles de Puck?
- Non. Depuis t'alleur j'suis avec toi.
Je me leva et sortis du bus, entra dans l'hospital.
- Puis-je faire quelque chose pour vous?
- Noah Puckerman.
- Il est en salle d'opération, attendez dans la salle d'attente. Continuez tout droit et vous serez arriver.
- Bien. Merci.
Je marchais vite.
La salle d'attente était vide, je m'assise sur une chaise, resserait la couverture autour de moi, et m'endormis en quelques minutes, j'étais épuisée et avait mal partout.

En entendant des portes s'ouvrir, je me réveilla et vis un brancard avec... Puck dessus, je me leva d'un bond, ressera encore plus la couverture autour de moi et couru apres le brancard.
- Comment va-t-il??
- Il va se reveiller. Là, il dort encore, il est épuisé. Il a reçu une balle dans la jambe, nous lui avons retiré. Malgré tout les coups qu'il a reçu, il n'a que quelques bleus, la cheville cassée à cause de la balle, et le poignet foulé. Il va s'en remettre. Il doit se reveiller dans la journée normalement. Restez au près de lui.
- Merci infiniment!
Je courus dans la chambre où le brancart a disparu.
Je poussais doucement la porte, et le vis.
Allongé dans les draps blancs, apaisé, respirant doucement, calmement.
Je m'approcha, m'assise sur le rebord du lit, prit son bras, le passa autour de moi et m'allongea à ses côtés, en m'endormans au rythme de sa respiration.

Est-ce le bon?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant