Petits poèmes et simples pensées

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Monostiques :

(I)
Est-il de mon devoir de toléré leur intolérance ?

(II)
Plus jamais je ne nierai mon déni

(III)
De vins en vain je compte les jours

(IV)
Aux yeux de l'imbécile, la sagesse est une insulte à sa médiocrité

(V)
Il était une folie : l'Homme

(VI)
As-tu si peur de ton passé que tu serais prêt à tuer ton avenir ?

(VII)
Je ne mens jamais ! Dis le menteur

(VIII)
Nul n'est devant que celui qui hardi

(IX)
Devenir fier au point de s'interdire de l'être

(X)
Il suffit d'un con pour mettre tout le monde dans la merde

(XI)
Je suis un aveugle qui réclame la lumière dans une pièce allumée

(XII)
Qu'est ce qu'un mort né sinon un enfant précoce

(XIII)
Ce que l'on ne pardonne pas, on se l'inflige à soi-même

(XIV)
Est-ce la peur qui vous force ou la faiblesse qui vous effraie

(XV)
La muse qui m'inspire n'a de juteux que son pie

Distiques :

(XVI)
Il est perdu celui qui s'use
Il est repu celui qui ruse

(XVII)
Alors que j'entends ma propre folie, je la muselle
Alors que vous niez la vôtre, elle vous ensorcelle

(XVIII)
Dans le ténèbres nul espoir
Car il est invisible dans le noir

(XIX)
Mensonge d'une vie honnie
Où vérité dont je fais fi

(XX)
Je n'ai pas la prétention d'avoir le temps précieux
Mais je continuerai d'en faire don à qui bon me chante

(XXI)
Dans ce monde de conséquences
Nul n'a droit à l'insouciance

(XXII)
Incrédules qu'ils sont
De ne pas être le centre de votre attention

(XXIII)
Cela fait bien longtemps que je n'accorde plus d'importance à ce qui peut me détruire...
Tout me détruit déjà

Tercets :

(XXIV)
Endormez-vous d'espoirs

Qui vous ferons voir
Un monde moins noir

(XXV)
Que celui qui se pense ignorant
N'ai pas peur de devenir enseignant
Il n'en a jamais été autrement

Quatrains :

(XXVI)
Car pour vous cela est facile
D'une aisance infinie
Une facilité infantile
Sans aucune perfidie

(XXVII)
Que n'ai-je le feu dans mes veines
Je reste immuable tel un frêne
Impossible que j'essaime
Car nul ne tient mes rênes

(XXVIII)
Comme il perd ses vers
Sa voix prend fin
Comme il persévère
Prévoit sa faim

(XXIX)
De mains en pages, je lis les mots
Demain j'enrage, je vis les maux
Quelle vilenie que tous ces faux
Une tyrannie de ceux d'en haut

(XXX)
Donnez-moi les femmes aux formes rêveuse
Faut-il que j'essaime ses pensées pulpeuses
Donnez-moi la foi de ceux qui n'ont droits
Vous faut-il un roi pour avoir le choix

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 12 ⏰

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