Prologue

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Vivienne

Douze ans

J'étouffe.

C'est la première chose qui me vient en tête.

J'étouffe.

Je ne suis pas où je suis. Je me souviens seulement de mes copines au parc, de notre pique-nique et deux gardes du corps. L'un d'eux s'est effondré, toucher par un projectile en plein cœur. Mes amies se sont sauvées et j'ai été prise par surprise par un inconnu, et trou noir.

J'entends des pas descendre un escalier qui craque et mon corps tremble de peur. C'est sombre et l'endroit dégage une odeur de renfermé et de bois mal entretenu, mes mains sont attachés et mes jambes également.

Je n'ai pas envie de mourir, j'ai envie de voir grandir ma petite sœur, je veux encore jouer avec les jumeaux, je veux tomber amoureuse et observer mon père peintre.

Je ne veux pas mourir ici, ni maintenant, ni jamais.

— N'ai pas peur, dit doucement une voix grave.

Un sanglot retentit et je me rend compte que je pleure, je suis seule, sans personne pour me protéger et je me sens désarmée. J'entends que des sons, des bout de papier et des chuchotements, avant d'être éclairé par une lumière tamisé. Je rencontre le regard d'un homme, plutôt bedonnant et vieux, entouré d'un tas d'articles de journaux et de magazines à mon propos. Il me fixe avec de l'adoration et de l'amour, et je suis dégouté. Ses yeux sont remplis d'un folie que je n'ai jamais vu chez un être humain. Il avance vers moi et même si j'ai envie de fuir ses mains qui prennent mon visage, je ne peux pas bouger ou même m'en extraire, parce que je suis emprisonnée. Son odeur me donne la nausée.

— Des mois, il murmure, des mois de planification pour ton enlèvement et j'ai réussi. J'ai réussi à t'avoir. Ma femme va être contente, et moi aussi. Tu es la source de tous nos soucis.

Il lâche mon visage et recule de façon que je ne détache pas ma vision de sa personne, et qu'est-ce que je pourrais faire d'autre. C'est lui qui détient ma vie entre ses mains.

— Tu es parfaite. Tu es une princesse avec des gènes extraordinaire, tu gagnes les concours de calligraphies et tu ressembles à notre fille chérie. Tu es notre enfant.

Il délire. Je suis l'enfant de Merle et Edgar, mais j'ai l'intuition de ne pas le contredire. Alors je l'écoute et j'essaie de respirer pour ne pas montrer que je pleure ou que mon corps entier est en souffrance.

— Des mois que je prépare ta chambre, des mois que je te surveille de loin. Je connais ton horaire, tes amis, ta famille, tes hobbies. Tu seras bien à la maison, mais tu devras te faire des nouveaux amis et aimer ta nouvelle famille. Mais ça va aller, il dit en souriant.

Il est fou et j'étouffe.

Il continue dans sa lancer, répète encore et encore les mêmes choses, il essaie même de me rassurer mais sans succès.

Je suis une princesse, la future reine d'Angleterre, de la grande lignée des Blairs, promise à un destin. Je sais que les gens me regardent, que je suis continuellement en danger mais je ne savais pas, qu'il y avait ce type de cinglé dans cette vie de paillette et de richesse. Ou, qu'ils étaient capables d'autant de folie.

Buvant ses propres fantaisies et perdue dans mes pensées, je ne vois pas immédiatement les quatre agent FBI dans les marches. Alors je vais la seule à faire et que j'ai été incapable de faire jusqu'à présent : hurler. Mon kidnappeur se retourne et remarque rapidement les visiteurs imprévus. Il tente de sortir une arme mais l'un des hommes est plus vite, et lui tire dessus. Une balle l'atteint à l'épaule et il s'effondre sous le coup de l'impact.

Je sors de ma léthargie et le tireur vient me rejoindre, s'efforce de me calmer tout en me détachant. Des ambulanciers descendent dans cette pièce pour prendre en charge le blessé et venir vérifier mon état. Tout se passe à une vitesse. L'une des ambulancières m'amène vers la lumière, hors de cette pièce et je vois ma mère en panique à l'extérieur. Malgré l'engourdissement de mes jambes, je cours vers elle, me fichant des indications des secours. Je veux sentir son parfum et sa chaleur.

— MAMAN ! je crie.

Elle se tourne vers moi et elle éclate en sanglot. La reine me rattrape et me serre contre elle en m'embrassant la tête et le front, visiblement soulagé.

— Mon bébé, elle soupire, j'ai eu si peur.

— Comment... je demande.

— Ton collier, elle répond simplement.

Mon collier m'a sauvé la vie, celui dont je me départi jamais.

— Tu es en vie, mon dieu, en vie. C'est fini maintenant, je vais assurer ta protection.

Et elle n'a pas menti, par la suite, j'ai été protéger plus que n'importe qui dans cette famille. Je suis en haute sécurité.

Je regrette presque d'être la princesse Vivienne Blairs.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 13 ⏰

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