Février

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Quand les vagues accablent les lointains rochers
Quand falaise à ton bord je manque de tomber
Quand le fracas marin rejoint celui du vent
Quand sur mon âme souffle un calme violent
Quand soudain se répand sur le lit de bruyère
Le si piquant, si pur parfum de l'iode fière
Quand sur le sable froid s'acharne la marée
Quand les nuages gris sont par le vent soufflés
Qu'ils déversent leur flots de chagrin et de vagues
Et que s'échoue sans fin plage de parfum d'algues
Alors je ne suis plus
À moi mais à ma terre
Oh ! Candeur violente violente de l'air
Se déverse sans fin le long de ma peau nue
Mais soudain ! calme. Et rien
Tempête souffle en vain
La douceur de la pluie remplace le fracas
Et l'armor s'assoupit sous la brise et le froid

Dérive nocturneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant