En l'honneur de dix-huit années d'existence

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En l’honneur de dix-huit années d’existence

Il est passé ce dix-huit ème anniversaire

M’ayant réservé de bons, mauvais souvenirs

Le temps s’écoule, et parfois il nous dessert

Étude et routine sans voir de sous venir

La beauté, la fougue de l’unique jeunesse

Générations dorées avec le droit d’aînesse

Par ma faute je peux contempler des échecs

Je ne réussis pas et dois verser des chèques 

Dépourvu de talent, mais prenant de l’amour

Tout se disloque dans ma pauvre conscience

Main sur le cœur pourtant aucun aspect glamour

Corps qui porte dix-huit années, don pour la science

Raison de vivre qui subsiste malgré tout

Majorité qui va s’éclipser sans éclat

Sans sport ma chair aussi grasse que de la toux

Fade et pitoyable, je ne le vois que là

L’esprit obscurci par des peurs sans être Chah 

Qui me rongent depuis longtemps voici six ans

Pat me manque à l’aube de l’arrivée d’un chat

L’histoire se répétant depuis que j’ai dix ans

Sans issue aujourd’hui l’écriture pour arme

Vénus me rejette, car je n’ai pas de charme

Démuni d’espoirs pour l’avenir, sans à tout

Déprimé par ce mot faible qu’on se tatoue

Provisoirement on se tasse contre un mur

Éternellement on sait que ce n’est pas mûr

Mœurs dépravées, dans ma tête j’ai donc treize ans

Rien ne se perd, tout se déforme à présent 

Pourtant, qui prédirait un futur idéal ?

Pourtant qui médirait le succès si possible ? 

Pourtant qui créerait la discorde pris pour cible ?

Pourtant qui croirait qu’on a rien de théâtral ? 

L’horizon présage de la santé sans Rhum

La saison prospère fait que l’on revit

Pompée échoue malgré gloire et honneurs à Rome

Victoire à la Pyrrhus, c’est aussi notre vie

Le parcours sur les lacs, Berlin, l’Andalousie

La campagne attirant parfois la jalousie

Montagnes, foret, lacs, villes chargées d’histoire

Climat aride de l’Espagne pour l’Histoire 


Le nord de l’Europe et ce climat donc humide

Contrastant avec le royaume des Numides 

Pour moi, lache et faible, états que je chéris

Paris affrontant Ménélas renchérit

Par ailleurs la bravoure d’Hector me fait défaut

L’ardeur d’Achille aussi, mais elle terrifie

Le bien s’estompe pour des peurs qui m’horrifient

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 17 ⏰

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