L'exorciste, le demon et la princesse Tome 2 |Sukuna x reader x Gojo|

C2 007 | Le démon et la princesse |

Tétanisée, tu restes là, pétrifiée, après avoir entendu la conversation déchirante entre ton mari et Maeva. Chaque mot résonne dans ta tête comme un coup de tonnerre. Les murmures de trahison pénètrent profondément, et la réalité s'installe, brutale. Ton cœur bat frénétiquement, mais une paralysie émotionnelle te fige sur place. Les larmes menacent de déborder, mais tu luttes pour maintenir une façade stoïque. Soudain, l'urgence s'empare de toi. Un besoin irrésistible de fuir, de fuir loin de cette douleur insupportable. Tu te lèves, tes jambes tremblantes cédant sous le poids du choc. Le bruit de tes pas résonne dans le couloir, une symphonie discordante accompagnant le chaos émotionnel qui règne en toi.

Tu te hâtes vers la sortie, l'esprit embrouillé, l'idée de rejoindre au plus vite ton fils devenant une priorité. Les portes automatiques s'ouvrent devant toi comme un passage vers une évasion nécessaire. L'air frais de l'extérieur ne parvient pas à apaiser le tourbillon de pensées dans ta tête. Les larmes, jusque-là retenues, commencent à couler, mais tu les essuies rapidement, déterminée à garder la tête haute malgré la douleur.

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La pluie fine tombait doucement lorsque Sukuna franchit le seuil de l'appartement de Maeva. Les gouttes résonnaient comme un écho des émotions tourmentées qui planaient dans l'air. Maeva, tentant de masquer sa propre confusion derrière un sourire, ouvrit la porte.

- Sukuna... Tu es venu... Dit elle dans un jolie sourire gênée.

Ils se regardent longtemps dans le blanc des yeux avant que Maeva lui demande d'entrer avec son sourire parfait aux dents immaculés.  Maeva, le regard pétillant d'une lueur nostalgique, invita Sukuna à s'asseoir sur le canapé élimé au coin du petit studio. La pièce, baignée d'une lumière tamisée provenant d'une lampe à l'abat-jour délicat, révélait une atmosphère à la fois chaleureuse et mélancolique. Des étagères surchargées de livres, de films et de souvenirs étaient soigneusement désordonnées, créant une ambiance bohème. Une vieille guitare reposait contre le mur, attendant patiemment d'être réveillée par des doigts mélodieux.

Maeva, avec une grâce délicate, s'assit sur le canapé, faisant preuve d'une élégance naturelle qui semblait inhérente à sa personne. Les mèches de ses cheveux d'un noir de jais retombaient légèrement sur ses épaules, encadrant son visage au teint de porcelaine. Les yeux de Maeva, d'un brun profond comme le miel, capturaient la lumière tamisée de la pièce, reflétant une intensité et une sagesse accumulées au fil des siècles.

Son sourire, doux et mystérieux, évoquait des souvenirs partagés et des secrets partiellement dévoilés. Une robe légère, d'une teinte éthérée, mettait en valeur sa silhouette gracieuse, ajoutant une touche de féminité à cette scène imprégnée de nostalgie. Sukuna, observant Maeva avec une expression mêlée d'admiration et de nostalgie, sentit son cœur réagir à la présence envoûtante de celle qu'il avait tant aimée par le passé. Les souvenirs ressurgirent, amplifiés par la beauté intemporelle de Maeva.

Un silence respectueux emplit la pièce, rompu uniquement par le murmure continu de la pluie à l'extérieur. Sukuna, submergé par la réminiscence du passé, chercha les mots qui pouvaient exprimer l'inexprimable. Les retrouvailles avec Maeva réveillaient des sentiments profondément enfouis, créant une tension palpable dans l'air.

- Sukuna, on a tellement de souvenirs ici, tu te rappelles ? Les nuits à parler sans fin, les rires, nos moments...

Sukuna, absorbé par ses boucles noires corbeau, acquiesça avec une pointe de nostalgie

- Oui. C'était la belle époque. Dit- il, beaucoup plus concentré sur ses traits que ce qu'elle disait.

- On était libre, intouchable. Le démon et la princesse, c'est comme ça qu'il nous appelait. Dit elle dans un rire caché subtilement derrières son poing.

- La Belle et la Bête. Dit-il, son esprit perdu dans un souvenir lointain.

- Comment peut-il te comparer à la bête? Tu es 100 fois attirant que cette brute.

Sukuna arque un sourcil et se rapproche d'elle. Maeva, surprise par le geste soudain de Sukuna, recule un peu son visage, les joues commençant à s'empourprer.

- Belle aimait la Bête justement pour sa personnalité. Dit-il dans un sourire carnassier, conscient de l'effet qu'il procurait à Maeva. 

- Je suis chanceuse, moi j'ai les deux. Dit-elle en lui renvoyant son sourire carnassier.

Sans le vouloir, Sukuna a un soudain flashback du fait que tu avais complètement disparu à l'hopital. Son sourire s'évanouit aussitôt et il recule.

- J'ai une famille, maeva.

- Je sais Ryo... Mais tu es vraiment heureux avec cette vie? Dit Maeva en plantant ses yeux determiné dans les siens.

- Je sais pas, ce bordel est trop compliqué. C'est risqué. Dit-il en laissant tomber sa tête vers l'arrière, exposant son cou, lui montrant son entière confiance en mettant à nu une parti du corps aussi vulnérable.

- Tu as toujours aimé les frissons. Dit-elle en s'assoyant sur les cuisses de Ryomen pour enlever un bout de polyester qu'il avait sur le sourcil.

-  C'est vrai. Tu as toujours eu le don pour rendre le risque intéressant. Dit-il en relevant sa têt, mais le visage de Maeva n'était qu'à quelque millimètre du sien ce qui lui fait monter le rouge au joue.

Elle pose ses main sur son torse et il esquisse un sourire carnassier.

- Arrête de me lancer se regard comme si j'étais un humain. Je suis un fléau maintenant. Dit-elle avant une mine faussement boudeuse.

Il dépose ses mains sur son bassin pour le rapprocher du sien, son sourire provocateur toujours perché sur ses lèvres.

- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

- C'est le meme sourire que tu adresses à cette humaine.

Sukuna pousse un soupire avant de rapprocher ses lèvres des siennes.

- Arrêter de me parler d'elle tu veux bien?

- Tu veux que je te change les idées? Dit elle avec un sourire lourd de sens.

- Curieux de voir comment tu vas t'y prendre. Dit-il en rapprochant son bassin encore plus du sien. 

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