ORPHELIA™°

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Le murmure régulier des feuilles annonçait le début d'un après midi marqué par le tumulte des émotions.

Orphelia avait parcouru le long chemin jusqu'à l'hôpital à une vitesse quasiment indescriptible, propulsée par un mélange de sentiments contradictoires, oscillant entre l'espoir et la préoccupation.

🪨   DANS LA SALLE D'ACCOUCHEMENT

Fabian, le visage sombre, cherchait les mots justes pour annoncer à sa fille la nouvelle déchirante qui allait peser sur leur avenir.

Elle s'approchait avec appréhension, une lueur d'espoir nichée au fond de ses yeux pourtant embués de chagrin.

Fabian, d'une voix empreinte de douleur lui dit alors : "Orphelia, ma chère Orphelia, ma petite chérie, je sais qu'il n'y a pas de mots assez forts pour adoucir l'affliction qui s'apprête à s'abattre sur nos cœurs."

Orphelia, interloquée : "Papa, qu'est-ce qui se passe ?  Je ne te suis pas très bien. Pourquoi parles-tu de malheur ? Je t'ai demandé où est maman, je veux la voir s'il-te-plaît."

La confusion s'invita dans l'air, mélangeant l'incompréhension à la douleur alors qu'elle cherchait à percer le voile opaque qui recouvrait cette tragique annonce.

Fabian, la gorge nouée par le poids de ses paroles, poursuivit, son timbre empreint de chagrin : "Ta mère, ma tendre épouse, cette femme merveilleuse, notre lumière, nous a quittés".

__ Comment ça, elle nous a quitté ? Où maman est-elle allée ? Pourquoi nous a-t-elle quitté ? Qu'adviendra-t-il de nous alors?

__ Ta maman a perdu la vie en donnant naissance à une magnifique petite fille.

Short Break

Une onde de chagrin l'envahit, laissant place à une douleur insondable.

Orphelia, emprise d'incompréhensions et de chagrins, laissa échapper un soupir empreint de désespoir.

Ses mots se mêlaient aux sanglots qui étouffaient son esprit alors qu'elle cherchait un sens à cette douloureuse réalité.

"Seigneur Jésus, soupira-t-elle. Ce n'est pas possible.Maman ne peut pas nous faire cela.

Maman, maman, maman, réveille-toi", hurlait-elle en proie à la détresse, quelques instants plus tard, après que le médecin les avait conduits à la morgue.

Sa maman reposait, couverte d'un drap blanc qui enveloppait tout son corps.

Aussi rayonnante qu'elle pouvait être dans son vêtement funèbre, les déchirures de sa césarienne étaient encore visibles.

Etreinte  par une douleur insondable, elle  supplia son père avec une détresse palpable: "Papa, dis-moi que je rêve, je t'en prie. Après tant d'années de prières, de jeûnes, tant d'années à faire le tour des hôpitaux, je n'ai même pas pu lui dire au revoir, à ma tendre maman.

Tu sais, I wish she told me how she felt at that moment, when my little sister arrived. Now I'll never get to change their mind.
But with all of the memories, she'll always be part of ours."

La souffrance dans les paroles d'Orphelia était poignante, reflétant l'immensité de son chagrin face à cette perte incommensurable.

"But it's never going to bring her back. Now she's only a memory. But she'll always be part of me", murmura-t-elle dans un souffle déchiré.