Chapitre 5 : Dernier weekend

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PDV d'April

*ZZZZZZzzzzz*

Je sursaute à l'entente de mon réveil. Non, c'est plus une musique parce que je ne savais plus laquelle mettre. Enfin bon, je m'assoie en tailleur. Je tourne la tête en craquant mon coup dans tous les sens. J'ai mal aux cervicales. Mauvaise position cette nuit comme dirait l'autre.

Aujourd'hui, on est samedi et avec Clara, Anthony et d'autres, on a décidé d'aller en boîte de nuit avant la reprise des cours. Je revérife l'heure. Il est bien 10 h 02. Je suis actuellement seule dans ma maison, super ! Oui, mes parents sont partis tous les deux en amoureux en voyage... d'affaires. Ils travaillent dans la même entreprise depuis des années. D'ailleurs, c'est comme ça qu'ils se sont rencontrés. On va dire que c'est grâce à eux si j'ai presque tout ce que je veux, je demande presque rien sauf un chien. Mais ils ne veulent pas. Pourtant, ça me tiendrait compagnie.

Après avoir réfléchie fortement à l'idée d'être ce soir, je décide - enfin - de me séparer de mon cher et tendre lit. Mon lit ! UNE grande grande histoire d'amour.

Je descends les escaliers. Je me dirige dans la cuisine vers le frigo, plus précisément. Je prends mon jus d'orange comme à mon habitude. Et subitement, mes pensées sont pour Monsieur Dévy. C'est incroyable même quand je ne suis pas au lycée, il est là. C'est étrange de penser à lui.

DING DONG

Tiens ? Ça sonne. Le stresse monte pour je ne sais quelle raison. J'ouvre la porte. LE SOULAGEMENT. C'est Clara et les filles.

- SALUT MA POULE ! crie Clara.
- Euhhhh pourquoi ? questionné-je surprise.
- Tu dois te faire belle, répond Clara.
- Mais il est que-
Elle me pousse dans la salle de bain.
- -13h, finissé-je ma phrase.
- Bon... réfléchit Clara.
- Mais qu'est ce que vous faites là ? demandé-je à nouveau.
- Bon on va pas te mentir depuis que tu t'es disputé avec Arnaud, bah t'as envie de lui et lui aussi, il est frustré à l'idée de pas te parler, déclare Clara.
- STOP ! contesté-je.
Elles me regardent surprises.
- De un, je n'ai pas envie de lui. De deux, je lui ai reparlé un peu et de trois ça vous regarde pas et de quatre VOUS SORTEZ DE CHEZ MOI !
- Bon d'accord... à ce soir, marmonnent-elles.

Quelques heures plus tard après m'être pomponnée à souhait dans ma salle de bain, je suis arrivée devant la discothèque avec Clara, Anthony et les autres. Justement y a Arnaud. Il s'approche de moi.

- Ça va ? questionne-t-il.
- Mouais... et toi ?
- Ouais, répondé-je sur un ton ferme.

On est dans la file d'attente. Je fais craquer mes cervicales de droit à gauche quand je vois au loin Monsieur Dévy. MAIS QU'EST CE ... ? Il est simplement bien habillé. J'ai mon coeur qui palpite à sa vue. Mais qu'est ce que tu fais April là ? Je rentre en vitesse dans boîte de nuit pour pas me faire remarquer.

Je m'enjaille. Je danse sous le feu des projecteurs avec des inconnus. On va dire que sous l'emprise de l'alcool... à ce stade c'est du collé-serré. Clara est complètement affalée sur un divan. Elle est bourrée. Je sens d'un coup deux mains se poser sur mes hanches. Sans me retourner, je lui mets mes mains autour de son cou. Je me retourne les yeux fermés. Nos lèvres se frôlent. Ma respiration devient irrégulière à la vue de Monsieur Dévy. J'enlève ses mains de mes hanches. Je le vois, il me voit. Mes joues sont sûrement rouges. L'expression de son visage est incompréhensible car elle est mélangée de doute et d'amusement. Sans perturber les gens autour de nous je lui dis :

- C'est assez bizarre cette situation...
- Oups... marmonne-t-il interloqué.
- Ça restera entre nous, lui ajouté-je à l'oreille.
Il sourit en signe d'approbation.
- Bon à... plus tard ... monsieur, lui finissé-je hésitante.
Il me retient.

Il m'attrape par le poignet et me souffle à l'oreille :

- Antoine, appelle-moi, Antoine. On est plus en cours...
- Ouais mais cette situation est déjà assez embarrassante...
- Personne a vu, argumente-t-il avec un sourire mesquin.

On se regarde. Plongée dans ses yeux d'un magnifique.

Elle était tellement belle et sexy à la fois quand elle est embarrassé. ANTOINE ? C'est une élève, pensa Antoine.

Il me laisse. Il rejoint un groupe d'amis. Pendant ce temps, je cours vers la sortie. J'ai une de ces envies de vomir. Mes potes sont presque tous partis sauf Clara qui est toujours sur son divan. Si ça continue elle va dormir là. J'arrive dehors une main contre le mur et je me penche pour vomir. J'entends des pas. Antoine. MERDE.

- Ça va ?
- Oui je vomis à part ça tout va bien... j'sais même pas pourquoi vous vous inquiétez pour moi... vous vous êtes jamais inquiéter... foutez moi la paix !
- APRIL ARRÊTE TES CONNERIES ! QUE TU SOIS UNE DE MES ÉLÈVE EST UNE CHOSE MAIS DE LA À DIRE JE NE M'INQUIÈTE PAS C'EST N'IMPORTE QUOI ! De plus, je me suis toujours inquiété pour toi, tu es une des meilleurs élèves alors oui je dois... s'agaçe-t-il.
- Vous êtes hilarant... mais épargnez-moi VOS conneries, lui dis-je en commençant à tourner sur moi même.

Je danse à moitié bourré. Un blanc se met en place. Je mets à pleurer. Mon visage entre mes mains ayant mes cicatrices voyantes.

- April... soupire-t-il.

Je lui fais signe de ne pas m'approcher puis je décide d'aller chercher Clara et de partir sans rien comprendre à la situation.

Voilà, j'espère que ce chapitre vous plaira et n'oubliez pas , n'hésitez pas à commenter. ;) J'en serai ravie.

Une passion interditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant