Trop occupée pour toi

Chapitre 2

Quand j'arrive au restaurant, je vais directement aux cuisines ou se trouve mes deux collègues, Raoul et Mike, avec qui je vais assurer le service du soir. Les deux sont aux cuisines et s'occupent de la préparation des pizzas. J'ai quelques minutes avant de devoir allé à l'avant pour m'occupé de la clientèle, pour l'instant Fanny, la fille du boss n'a pas terminé ça journée donc j'en profite.

Je viens toujours un peu en avance pour pouvoir commencer tranquillement et grignoter.

Ça tombe bien parce que ça sent super bon et j'ai hyper hyper faim.

Je salut les deux cuisiniers et me dirige vers le frigo ou je pioche dans les desserts déjà prêt. Tiramisu ou cannoli ? Les deux !

« Alors comment c'est passé ta journée ma petite ? », je réponds vaguement à Raoul, que ça aurait pu être mieux, mais que ça va. Je n'ai plus aussi mal à la tête et pour l'instant je n'ai pas eu de retour de mon prof. Pas de news, good news hein. Donc on va dire que tout va bien.

En me remémorant ma journée, je ne peux pas m'empêcher de penser à l'inconnue de ce matin. Enfin, ce n'est pas vraiment un inconnue. Maintenant que j'ai l'esprit moins embrouillé, je me souvient que l'on partage un cours ensemble, celui de ce matin. Il devait y être et avoir le cours suivant dans le même amphi.

Je suis pratiquement sur à 80% que son prénom est Nelson, mais je ne suis pas sur sur.

Je n'avais encore jamais eu l'occasion de le voir d'aussi près. Très honnêtement, je ne suis pas du genre très sociable. Pas que je sois particulièrement timide, mais je n'ai pas trop le temps pour me faire des amis et les voir régulièrement. Au tout début de mes années à l'université, je m'étais fait pas mal de connaissance en cours, mais à force de refuser les sorties, on a fini par s'éloigner.

Etant habitué à la solitude depuis toujours, je me suis juste d'avantage concentrer sur mes objectifs.

Je sais que je passe à côté de ce que l'on m'a dit être « les meilleurs année de ma vie », mais c'est tellement plus simple comme ça.

Et puis, j'ai quand même un peu profité. J'ai fait quelques soirées mémorables, durant lesquelles j'ai rigolé avec des gens au détour d'un couloir, baisé avec des mecs que je ne rêverais jamais, et jouer à des jeux débiles.

Mon seul regret, c'est de ne pas mettre fait assez de contact et de ne pas avoir assez de projets dans mon passif. Pour l'avenir que je souhaite me construire, les contacts sont primordial, ainsi que les expériences.

Avoir deux jobs - oui deux, je travaille dans une friperie le weekend - trop d'option et un scénario en cour de développement - j'en parlerais plus tard - ne m'aide pas a avoir une vie social remplie.

Bref, revenons au moment présent. Après avoir discuté quelques minutes avec mes collègues, je pars remplacer Fanny lorsque l'heure est venu.

Je travaille chez Nino depuis 3 ans maintenant, depuis que j'ai débuté la fac. J'y travail 4 soirs par semaine et fait la fermeture. Nino, le propriétaire est vraiment l'un de mes humains préféré sur cette terre.

Il me fait pensé à mon père - paix à son âme, un peu ronchon mais aux petits soin. Il valorise mon travail et me voue une confiance aveugle.

J'ai eu mille job au cours des derniers années, et c'est de loin le plus cool.

Après une certaine heure, il n'y a plus personne et je peux vaquer à mes occupations. Il mes même déjà arrivé de m'endormir derrière le comptoir, la clochette d'entré me réveillant si jamais un client venait arriver.

Plus cool encore, j'ai le droit à pizza à volonté, et je peux préparer la plupart des mes paniers repars en piochant dans les placards.

Le restaurant étant proche de mon campus, il est en grande majorité fréquenté par les étudiants de ma fac.

Nino m'a déjà confié une fois, qu'il regrettait que je ne sois pas sa progéniture. Il aurait adoré me faire hérité de sa pizzeria, bien qu'il est des enfants en pleine santé et en âge de travaillé.

Malheureusement pour lui, j'ai d'autre objectif dans la vie et le milieu de la restauration m'a un peu traumatisé.

Il s'est donc fait à l'idée que soit son héritage finirait en même temps que son existence, soit quelle perdurerait seulement quelque semaine avant sa faillite si son restaurant fini entre les mains de ses enfants Fanny et Lucas.

Fanny est présente quelque fois en semaine, comme aujourd'hui, mais elle est généralement là le weekend, quand je ne suis pas présente. Tant mieux, je ne la supporte pas. Elle est pas hyper aimable, pour ne pas dire mal éduqué et est trop vindicative pour quelqu'un d'aussi paresseux.

Le reste du temps, elle le passe avec ses copines les squatteuses et à parler de garçon et de ces oeuvre d'art.

Lucas lui, ne met généralement que très peu le pieds au restaurant, trop occupé avec ses propres ambitions, devenir Basketteur pro. Dommage, il est bien plus aimable, et bien plus mignon que sa soeur.

Il m'a d'ailleurs à plusieurs reprise déjà fait profitér de son amabilité, si vous voyez ce que je veux dire. Ici même.

En toute honnêteté, je penses qu'il est bien partie pour ça. Il fréquente la même université que moi, bien que l'on est pas beaucoup d'occasion de ce croiser, Lucas est ce que l'on peut appeler une personnalité à Colombia.

Il joue dans l'équipe de la fac à un poste important, mais vu que je ne connais pas trop le basket je ne pourrais pas juger de ses performances autre que celles dont je vous parlais un peu plus tôt.

Le restaurant commence à ce vider peu à peu et j'en suis déjà à ma troisième part de pizza hawaiien quand je reçois une notification qui me fait tout sauf plaisir.

Mr.Jean le FDP : N'oublie pas, demain 22h30, je serais là.

Comment oublier le mec qui me pourrie la vie depuis plus de 5 ans.