18-Pour toi

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Ethan

  Nous arrivâmes à la maison et entrâmes à l'intérieur . Benjamin avait vraiment l'air sur les nerfs. En plus , il avait tué quelqu'un ou plusieurs personnes . Les mecs de toute à l'heure . Non. Pourquoi aurait-il fait ceci ? Cela n'a pas de sens . Il me déteste est c'est réciproque .

   J'entrai dans la cuisine pour me faire à manger . Je lui demande s'il a faim?

 -Benjamin ? T'as faim ? Je peux te préparer un truc , si tu veux ? demandai-je gentiment .

 Je l'entendis arrivé dans la cuisine , alors je me retournais pour lui faire face .

 -Surtout ne prends pas la peine de répondre , marmonais-je  .

 Il reposait sur l'îlot central et moi sur le plan de travail en face de ce dernier .

 -Tu as peur ?demanda-t-il trop calmement à mon goût .

 -Peur de quoi au juste ?

 -De moi .

 -Toujours pas . C'est triste ,hein? dis-je de mon ton sarcastique habituel .

 Cela le fit rire . Il est suspect ce soir .

 -Ducoup ? T'as faim ?

 Il me fixa longuement de haut en bas avant de répondre :

 -Oui. Je vais d'abord me laver et me changer .

 -Et je prépare quoi?

 Il monta sans me répondre .

 -Bon . Je vais faire le truc que je fais le mieux .

 Je sortis un paquet de riz et une casserole que je remplis d'eau . Une fois que l'eau bouillait , je mis le riz et attendais . En attendant , je sortis deux cordon-bleu et une  autre poêle . Je commençais à faire cuire les cordon-bleu une fois le riz sorti de la casserole .

 Quelques minutes plus tard , Benjamin descendit et vint me rejoindre à table .

 - Mais c'est qu'on a un grand cuisinier à la maison ! se moqua-t-il.

 - Te moques pas! Tu ferais pas mieux , c'est sûr!

 Il rigola . Comme s'il n'avait pas tué un ou plusieurs hommes .

 Son sourire disparut quand il vit que , moi, je ne riais pas .

 Il posa ses couverts et me regarda droit dans les yeux .

 - Qu-est ce qu'il y a ?

 - Rien. Mange ça va refroidir .

 -Dit-moi . Sinon ce repas va être tendu .

 -Qui c'était et pourquoi ?demandai-je en le fixant à mon tour .

 - De quoi ?

 -Celui ou ceux que tu as tué .

 - Qui t'as dit ça ? Andrew ? Samirah? dit-il un sourire innocent aux lèvres .

 - Andrew a dit qu'il devait faire du" ménage" à cause de moi . Et j'ai saisie se que veut dire le ménage ici.

 Son sourire disparut une nouvelle fois .

 -C'était des hommes employés pour surveiller les couloir du QG . Et oui je les ai tué . Mais pas tous . Il en reste un . Un pour prévenir les autres . dit-il en prenant une bouché de nourriture .

 -Les prévenir de quoi , Benjamin ?

 - De ne pas t'approcher .

 Alors j'avais raison ? Mais pourquoi ? Je veux comprendre .Je vais comprendre .

- Pourquoi ? Enfin je ne comprends pas . Ils n'ont fait que leur travail ! Je ne suis pas à l'article de la mort . Il m'ont juste pris pour un espion ! Ils ont commis une erreur !

-Une erreur qui leur a coûté la vie . Pas de chance , dit-il faisant mine d'être triste avant de reprendre son air neutre.

 -Mais tu ne devais pas leur retirer la vie !

 -Évidemment que si . Je les ai tué pour ne pas que l'erreur se reproduise . Pour toi .

 Il fini son assiette alors que je ne l'avais pas commencé .

 -Ne mets pas cet acte à mon compte ! m'emportai-je . Je refuse que tu me mettes ça sur le dos .

 -C'est pourtant bel et bien pour toi que j'ai fait ça .

 Je me levai et parti en direction de l'escalier . Juste avant de monter ,tout en me retournant ,je lui dis:

 -T'es fou tu sais ça ?

 A peine ma phrase fini que je me retrouvai contre le mur ,le brun me bloquait le passage et me retenait avec ses mains . Et il dit rapidement :

 - C'est ça ,oui . Fou .

 Il prit mon visage en coupe et m'embrassa .

 Sa poigne se relâcha et je me dégageais de lui. Je m'essuyais la bouche avec ma manche .

 -T'es qu'un malade , crachai-je .

 Je montais en courant l'escalier et m'enfermais à double tours dans ma chambre .

 J'étais essoufflé . Je me laissais glissé contre la porte , rejoignant lentement le sol .

 Pourquoi a-t-il fait ça ? M'aime-t-il? Non. Impossible. Alors pourquoi ?

 Puis des flashs de mes traumatismes passé revinrent me hanter de plus bel . Les larmes finirent par couler le long de mes joues . Je pleurais silencieusement . La tête dans les bras , les jambes replié sur ma poitrine .

 Je l'entendis devant ma porte . Lui aussi écoutait .  Mais aucun de nous deux entendaient un bruit .

 Puis je l'entendis partir pour probablement rejoindre sa chambre .

 Je partis me mettre dans mon lit . Immobile . J'attendais que ma crise passe .

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Pronostique pour la suite ? S'il vous plait me mettez pas un vent .

Bon bah saluut!





FORCÉ [ TOME 1 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant