Le secret de la capsule temporelle

Chapitre 1 : Entre deux mondes

Les souvenirs de mes grands-parents sont rares, j'avais 10 ans quand j'ai fait fasse à leurs mort. Seuls quelques fragments d'images me reviennent de ce jour. La lumière du matin, passant à travers les mosaïques de l'église, des visages inconnus qui me regardaient avec compassion, de l'odeur de l'encens me donnant le tournis, et surtout de la main sécurisante de mon père que je n'avais pas lâcher de tout l'enterrement, de beaux discours ont été prononcés en leur honneur.

Quand mes grands-parents sont arrivés en France, ils ont vite trouvé leurs repères, ils étaient chéris et appréciés, pourtant je ne me rappelle même pas de leurs voix et je me sens coupable de n'avoir gardé que des souvenirs flous des moments heureux passés ensemble. Malgré tout, un sentiment d'affection et d'amour me submerge à leurs pensées, je me souviens de tous les livres que ma grand-mère collectionnait à travers ces voyages elle qui aimait plus que tout la sonorité des langues étrangères et la diversité des cultures, ainsi que des maquettes d'avion de mon grand-père qui trônait dans son bureaux.

Mes lunettes au bout du nez, je tente de déchiffrer l'écriture de ma grand-mère à travers les pages jaunies par le temps.

19 avril 1947
Nous somme enfin arrivée à Séoul, La route de Busan jusqu'à la capitale aura été plus périlleuse que prévus, deux bagages se sont égarés, l'une d'elles contenait tous mes livres et journaux... il n'y a plus cas recommencer d'écrire, même si j'en ai perdu le goût, la mer me manque terriblement.

02 juin 1947
Deux mois que nous somme arrivée dans notre nouvelle maison, maman est très occupée en raison de l'arrivée tardive des bagages. Quand à moi j'ai déniché une petite librairie dans notre quartier, elle me fait beaucoup penser à celle de Busan, je mis rend chaque semaine, et commence à prendre doucement mes repères

17 septembre 1947
Bo-gum ne travaille pas à la librairie aujourd'hui... Lee Dong-min m'a dit qu'il s'était encore battue et qu'il se reposer, j'espère qu'il va vite sans remettre

j'ai apporté à Bo-gum une corbeille de fruits pour son rétablissement, il est un de mes rares amis ici avec Ji-soo. Sans eux, je me sentirais bien seule.

02 janvier 1948
J'ai échangé une amulette de bonne fortune avec Bo-gum pour la nouvelle année. Je lui souhaite le meilleur, il le mérite.

Je souris de tendresse devant ces lignes qui me reconnecte pour un court instant avec une partie d'elle qui m'est inconnue. Il est clair que ce "Bo-gum " avait toutes les bonnes grâce de ma grand-mère.

05 février 1948
Père vient de m'annoncer que je suis promise aux fils de la famille KIM, l'héritier de l'entreprise "PALI", une entreprise de constructeur d'aviation militaire, une famille des plus respectable. Il s'appelle "Kim Joon-woo", c'est un homme très gentil selon les dires de mon père. Pourtant j'en ai pleuré toute la nuit.

- "Grand-père était un mariage arrangé !?" je ne pouvais m'empêcher de réagir à voix haute, ce qui réveille Pumpkin.

18 février 1948
Bo-gum à fini par apprendre la nouvelle de mes fiançailles, je n'ose pas le croiser... j'ai honte, je ne sais pas pourquoi.

J'ai beaucoup insisté pour voir Kim Joon-woo en tête à tête avant les fiançailles officielles. J'ai besoin de savoir qui est cet inconnu qui sera l'homme avec qui je partagerai ma vie.

25 février 1948
J'essaye désespérément de trouver une bonne excuse pour ne pas voir ce mariage aboutir, pourtant, il est gentil, bienveillant et sa maladresse me fait rire. Le seul défaut que je lui ai trouvé est qu'il ne parle qu'une seule langue étrangère.