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Parfois y’a comme de la brume
Qui étouffe mon coeur

Comme un gaz toxique
Qui mène à l’asphyxie

Quand tout doucement approche la nuit
Et que je sens arriver mon heure

Tout mon corps tremble
Je quitte peu à peu ma vie

Elles disparaissent et je me met à flotter
Je coule et suis emportée

Absentes
Elles m’abandonnent aux tourments
De cet esprit dément

Seule dans ce corps
Qui ne m’appartient pas
Qui me semble être celui d’un mort
Abandonné à mes bras

Je plane

Tous autour de moi ne sont plus que des pions
À des milliers de kilomètres de moi
Comme des fantômes de laiton
Inatteignables et sournois

J’ai beau lutter de toutes mes forces
Je ne vaux rien face au vide

La peur me paralyse
Impuissante que je suis
Infime dans l’immensité de ce néant

C’est si douloureux de vivre

Il ne me reste plus qu’à étouffer ma conscience
Pour oublier que je vis
Engourdir mes pensées
Et dans l’excès me noyer

Et puis dans un dernier soupir
Offrir un dernier regard
Une dernière promesse
Comme un rêve de tendresse

ExtaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant