𝓣𝓱𝓮 𝓕𝓲𝓻𝓼𝓽 (MPREG) ↠ ᶜʰᵃⁿᵇᵃᵉᵏ ↞ [+16]

C.Y

Il m'a laissé revenir, mais malgré ça, je me sentais terriblement coupable. Je lui avais fait du mal et je m'en voulais. Nous sommes restés blotti l'un contre l'autre toute la nuit, moi n'arrivant pas à trouver le sommeil, cherchant un moyen de me faire pardonner.

4 heures du matin arrivent et je ne dors toujours pas. Je me lève donc et vais boire un peu d'eau, restant ensuite planté au milieu du salon, plongé dans mes pensées. Mais une notification qui vient d'arriver, me fait soudainement revenir sur terre.

— Qui envoie un message à cette heure, sérieux.

Je déverrouille mon portable et vois un mail, de l'université pour laquelle j'avais postulé. C'était positif et ça me rassurait. Car je ne lui avais pas encore dit, mais j'avais démissionné, sans avoir rien trouvé d'autres. Alors là, j'étais assez soulagé. Ils m'ont donné rendez-vous le lendemain à 8h, alors il faut que je sois en forme. Je retourne alors au lit, mais vois Baekhyun éveillé. Il tend ses bras vers moi, alors je me couche et l'enlace tendrement.

— Je suis désolé.

— N'en parlons plus d'accord.

— Il faut que je trouve un moyen de me faire pardonner. Je t'ai abandonné, seul, avec le bébé.

— Dois-je te rappeler que c'est moi qui suis parti ?

— Oui parce que j'ai fauté, donc c'est tout de même ma faute.

— Si tu veux. Et tu comptes faire ça comment ?

— Il faut encore que j'y réfléchisse.

— Moi, en revanche, j'ai une surprise pour toi.

— Une surprise ?

— Oui. J'ai eu mes échographies et je sais maintenant.

— Oh non, j'avais oublié les rendez-vous ! Je suis vraiment nul !

— Oh Chany ça va, je m'en remettrais. Tu veux voir ton fils ?

— Quoi ? C'est un garçon ?

— Oui, tiens regarde.

Je n'arrive pas à retenir mes larmes, alors je fonds dans ses bras, trop ému par cette photo et cette nouvelle. Il me prend dans ses bras et moi je reste de très longues minutes à contempler cette photo, avant qu'il ne me la prenne des mains.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Arrête de le regarder et regarde-moi.

— C'est ce que je fais tout le temps.

Je me redresse alors, me mettant en position assise sur le lit, avant qu'il ne se mette également dans la même position. En voyant à quel point son ventre a grossi, je me rapproche de lui, lui déposant quelques doux baisers par-dessus.

— Mon bébé c'est ton papa. Grandi bien et sois en pleine forme, d'accord ? Nous t'attendons avec impatience, on t'aime.

— Moi je ne suis pas impatient. J'ai peur.