Chapitre 1

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Chapitre 1 :

Pdv de Parisse

-Prend plus d'élan, ressens la puissance de ton corps, exprime toi à travers tes mouvements, n'ai pas peur de voler trop haut, car c'est un espoir d'atteindre le sommet de tes capacités, m'aide Rick en m'apportant ses conseilles qui est mon coach.

En écoutant ce qu'il me dit, je réajuste les sangles du harnais, qui entourent ma taille et mes jambes de chaque côté. Mon corps est suspendu à quelques centimètres du sol au bout du quel est relié une cordelette afin de m'aider à augmenter ma force d'élan et ma vitesse lors de saltos au sol.

Ça fait environ dix ans, que j'exerce la gymnastique artistique. Je ne le considère pas uniquement comme un sport mais plutôt comme une passion qui me reflète. Celui-ci regroupe cinq éléments que j'affectionne: la souplesse, la force, la créativité, et la grâce, tout comme la coordination de nos mouvements. Ils demandent de la concentration et de la maîtrise pour les assembler et les développer, j'adore sa

-Sors tes tripes Parisse, bon sang, s'emporte-t-il une fois de plus, le regard sérieux, après avoir visionner ma troisième tentative ratée.

L'élan que je prends n'est pas suffisant et au moment de courir, je tente une nouvelle fois d'effectuer un salto, hélas j'échoue. Heureusement que j'ai ce harnais autour de la taille qui me retient sinon à chaque vaines tentatives je chuterai comme une crêpe. Lorsqu'enfin, j'aurais apprivoisé ce mouvement et gagné en puissance je pourrais exploiter cela au sol. Mais avant, je dois fournir beaucoup d'efforts et d'énergie.

Le coach s'en va après m'avoir missionné, d'un geste de l'index, de continuer à m'entraîner quitte à en suer, je ne dois pas lâcher.

Cet acharnement me rappelle mes entraînements lorsque j'étais gamine, je tentais de réussir le salto arrière que je peinais à faire. Ma mère n'avait de cesse de se ronger les ongles en me voyant répéter encore et encore, craignant une redoutable chute.

C'est arrivé...peu de temps après, mais ce jour-là, il y a eu plus de peur que de mal, je m'en suis sortis avec un léger hématome à la cheville et un pain de glace posé dessus le soir venu.

«Ma chérie, je m'en doutais ce sport est dangereux, t'aurais pu te faire encore plus mal» m'avait elle dit en caressant mon visage avec sa main froide.

«Je vais bien maman regarde moi» mes bras étaient tendus vers le haut, l'air de lui montrer que je n'avais rien et j'avais offert un grand sourire pour lui prouver mes dires, ceux à quoi elle à rigolé gentiment, avant d'embrasser mon front.

«Je ne veux pas arrêter ce sport maman, quand je suis ici je ressens des sensations qui me parcourent tout le corps, l'impression de voler librement dans les airs».

Je l'avais convaincu, de ne pas me désinscrire et de me faire confiance, que je serais toujours vigilante mais je m'amuserais toujours autant, car il me le permet.

Et aujourd'hui, j'ai 21 ans, toujours admirative de ce sport et encore plus déterminée à briller sous les projecteurs, partageant ma passion à travers le public qui nous regarde. C' est ma façon à moi d'exprimer ce que je ressens dans mon cœur.

L'heure de la fin de ma pause repas à sonné et je dois retourner au club, je jette mes détritus à la poubelle, avant de quitter le banc de pique-nique situé en face du gymnase. En face la devanture, plusieurs voitures sont garées sur les graviers et quelques mètres plus loin on remarque un petit jardin, accompagné de quatre bancs de pique nique en bois, disposés un peu partout sur la pelouse verdoyante, exactement là où je viens de déjeuner.

Je regagne l'intérieur du bâtiment, ou j'aperçois déjà plusieurs gymnastes qui se sont remis à leurs exercices. Nous nous entraînons entre cinq et six heures par jour, ce qui résulte d'environ vingt-cinq à trente heures par semaine, nous laissant le weekend de repos.

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