Élucubrations d'un Vendredi soir (2)

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[...]

Cette fille là, environ 1m70, de beaux cheveux aubruns ondulés, et des yeux verts passant par la noisette avant de dériver au vert des arbres, des yeux si beaux et rayonnant qu'il est impossible de les détester.

Ils débordent de joie, pétillants lors des sujets intéressants comme si mille étoiles étaient descendues du ciel pour venir s'y loger, mais également profonds et intenses comme le milieu de l'océan Pacifique qui nous demande si l'on souhaite aller decouvrir les profondeurs et les merveilleux secrets qui s'y cachent.

Ces yeux sérieux qui se plissent à l'arrivée d'une blague et qui deviennent glacials comme l'espace lorsque ça va trop loin.

Ces yeux rêveurs, inssaisissables, qui semblent plongés dans la contemplation du monde, le stylo à la main afin de noter la moindre source d'inspiration.

Ces yeux chaleureux et réconfortants, qui nous donnent envie d'y passer l'hiver et d'y rester pour toujours.

Ces yeux là, qui cachent au monde la douceur de leur larmes pour ne pas inquiéter ceux qui s'y perdent en cours de route, et qui débordent parfois au détour d'un recoin reculé des Hommes.

Ces yeux si beaux sur lesquels on pourrait écrire des poèmes sans jamais se lasser de leur beauté et de tout ce qu'ils cachent et imaginent — des rêves tous plus fous les uns que les autres au travers de dimensions différentes, et des aspirations en passe de devenir une réalité si les années ne font pas perdre le projet.

Ces yeux là lui appartiennent, à elle, ma meilleure amie qui est ma sœur d'une autre mère.

Et vous ne douterez jamais que les yeux sont le reflet de l'âme si un jour vous venez à voir la sienne ; car même le plus gros défaut devient une qualité puisque l'Être Parfait n'existe pas ; et que c'est lorsqu'une personne ou une chose a un quelque chose d'imparfait que ses qualités sont mises en valeur, et cela la rend d'autant plus admirable.

[...]

Pour moi, elle est cette fille que j'ai rencontré au détour d'un chemin il y a de cela des décennies, et qui depuis est restée dans ma vie sans jamais en disparaître.

Elle est cette fille dont je me vante comme si j'étais sa mère car je suis fière d'être son amie ; elle est cette fille qui sera toujours ma safe place, mon petit coin de bonheur ; car la plus simple sortie est toujours exceptionnelle, et plus que les évènements fait ce sont les personnes avec qui tu les passes qui détermine si le moment était inoubliable ou non.

Le cerveau oublie, c'est humain, mais je suis persuadée que si jamais je l'oublie, je finirai par me resouvenir d'elle un jour, car plus que les souvenirs ce sont les émotions qui restent.

Et ces émotions que j'éprouve pour elle, elles sont inoubliables.

Elles peuvent parfois se cacher, lors d'une trop longue absence, mais elles finissent par ressortir en trombe en criant "N'oublie pas, elle est là !!"

[...]

Cette fille là, je me vois passer le restant de mes jours avec elle, et si dans notre prochaine vie nous nous reincarnons dans le même univers, qu'importe si elle est ma sœur, mon frère, mon amie, mon amante, ma voisine, tout ce que je veux c'est qu'elle soit à nouveau là à mes côtés, car sans elle il y aurait un vide dans mon cœur qui ne saurait être comblée.

Il y a eu des hauts et des bas, beaucoup de hauts, et il y en aurait encore jusqu'à ce qu'une dimension nous sépare.

Car la mort n'est pas une fin en soit ; tant que quelqu'un se souvient de toi, tu vis encore quelque part.

Je pourrai lui confier tout mes secrets, et pourtant j'ai cette peur enfouie en moi qu'elle s'en aille — car la réciprocité d'un sentiment est compliquée voir impossible ; nous sommes tous des êtres tellement différents qu'il est impossible d'être sûr que ce que nous ressentons est ressenti de la même manière par la personne en face.
En revanche, il y a des milliers de sentiments qui se ressemblent et qui nous permettent donc d'établir une réciprocité ; seulement, il y a forcément une différence, alors comment savoir jusqu'où on peut ressentir sans mettre mal l'autre ?

Après tout, il y a toujours une limite à la quantité de sentiments extérieurs que l'on peut absorber.

L'une de mes plus grandes peurs est que je ressente trop grand et qu'elle se sente oppressée et finisse par disparaître.

Je rêve sans cesse d'un futur où nous sommes toutes les deux âgées qui rigolons autant que lors de nos plus jeunes années, et qui attirons un œil étonné des jeunes générations qui ne pensaient pas que deux personnes âgées pouvaient être si enfantines.

[...]

Il y aurait mille et une chose à dire à ce sujet, aussi bien sur la complexité des sentiments, sur la perception de ceux-ci d'autrui, que sur la complexité des relations humaines et de l'esprit humain, que je ne pourrai pas aborder ici, alors je m'arrête là.

Après tout, j'ai écris ce que je souhaitais : une lettre pour elle et son âme aussi brillante qu'un lever de soleil à la montagne. [...]

Extrai de Lettre à ma meilleure amie de Maela Kritz, XX/XX/XXXX.

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Bonjour ou bonsoir à vous qui lisez ce texte !

Si jamais il y a des fautes d'orthographes ou de conjugaisons, je vous prierai de ne pas en tenir compte (sauf si ça fait vraiment trop mal aux yeux), je fais au mieux mais ce n'est honnêtement pas ma priorité.

Que pensez-vous de la suite de ma réflexion ? Et de la suite du texte, en général ?

Personnellement je le trouve beau, j'en suis assez fière, mais je suis pas sûre d'avoir réussi à créé l'effet que je voulais créé.

Et bah, ce fut un soir productif ce soir mdrrr

En tout cas, voilà la partie 2, et je vous dit

À bientôt (ou pas-) !

Alioth.

Recueil de texte & d'autres histoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant