Overdose de haine #1

Chapitre 14 │ Nouveau départ

Décembre

L'enfer recommence.

Janvier

Le mois précédent à été horrible, et c'est sans compter l'absence de Lorenzo. Evan n'a cessé de nous pourrir la vie, coup bas sur coup bas. Il a le don de savoir appuyer sur mes blessures les plus faibles, il fait ce qu'il veut de Tessa tant elle a peur de lui et surtout maintenant que Diego est en Tunisie, et il détruit le dossier scolaire de Noah en le faisant passer pour un cancre et un élève mechant alors que c'est lui qui a ce comportement. Je n'ai même pas su profiter des fêtes de fin d'année tant je suis épuisée. Tout ça devient trop dur pour moi, chaque soir j'enchaine les verres de vodka et chaque matin je me gave de médoc pour faire passer la migraine et rester éveillé. Je suis désespéré et totalement impuissante face à cette situation. Noah et Tessa sont aussi faible que moi, peut-etre plus, j'aimerai pouvoir les aider à aller mieux mais j'en suis incapable. Je ne vois pas le bout du tunnel. Je ne comprend pas comment j'ai pu aimer un homme aussi cruel, un homme capable de me tuer émotionnellement pour que j'accepte d'être avec lui. C'est le premier jour de l'année et je la hais déjà, même si j'arrive à m'en sortir, cette année représentera Evan, Evan et tout ce qu'il m'a, nous, a fait endurer. Cet enfer. Je ne suis déjà plus capable de compter les verres que j'ai bu et je suis défoncée, défoncé assise sur un muret de je ne sais combien de mètres de haut, les jambes pendants dans  vide. Parfois j'aimerai mettre un terme à tout ça, cette souffrance, cette vie dont il a fait un enfer.

J'essaie de me lever pour rejoindre un autre endroit, un endroit où il n'est pas, où il ne me trouvera pas, même si je doute que ça existe. Mais je trébuche et glisse de l'autre côté du mur.

Mes yeux sont clos, incapable de s'ouvrir et je ne sent plus mon corp. Je ne perçois plus rien à part la musique si forte qu'on l'entend de l'extérieur et le vent, puis quelques voix, j'ai l'impression qu'elles essayent de me parler mais je ne comprends rien.

Evan- "Laisse la mourir ici ça vaut mieux."

Lorsque j'ouvre enfin les yeux je suis de retour à l'hôpital, j'ouvre doucement les yeux et de brèves événements de la veille me reviennent.

Ayla- "Evan ?"

Je parle si doucement que je ne crois pas que qui que ce soit puisse m'entendre. Je m'intéresse à la personne qui caresse ma main. Lorenzo. Je me sent incapable d'eprouver une quelqconque joie pourtant je sais que cela devrai me rejouir.

Lorenzo- "Bonjour il mio fiore."

Ayla- "Bonjour."

Il caresse mes cheveux et dépose un baiser sur ma joue.

Lorenzo-" Ça va ?"

Ayla- "Qu'est-ce qu'il sait passé ?"

Lorenzo- "Je ne sais pas."

Ayla- "Je ne veux plus jamais être avec lui, je ne veux plus jamais le  voir, je ne veux plus jamais qu'il me touche.

Des larmes se déversent sur mes joues et l'inquiétude remplie les yeux de Lorenzo.

Lorenzo- "Je sais, mais il faut être forte ma douce, il ne te laissera pas tranquille tu le sais ? Dès que tu iras mieux je pourrais tout te raconter, et tu verras que tout va s'arranger."

Ayla- "Tu vas encore partir ?"

Lorenzo- "Non plus jamais."

Février

Les jours qui suivirent furent horribles, les médecins m'avaient diagnostiqué une dépression et sans le soutien de Lorenzo je ne sais pas comment j'aurais tenu. Mais aujourd'hui j'ai le sentiment que je vais mieux grâce à lui. En tout cas je l'aime, et il m'aime, même si je ne sais pas ce que l'on représente l'un pour l'autre. Je n'aurais jamais cru tomber amoureuse de lui, en réalité je n'aurais jamais cru tomber amoureuse de quelqu'un d'autre. Même si une part de moi continue d'aimer Evan, j'aspire à croire qu'elle va disparaître. Ce qui a rendu cette période si difficile ce n'est pas seulement le comportement d'Evan, c'est aussi mon père, il voudrait que j'épouse Evan, parce que c'est un prince et qu'il est le plus jeune multimillionnaire de France, certes je comprend mon père, pour l'avenir de la famille et de la société c'est un très bon parti, mais je ne survivrai pas à cette vie qu'il veut pour moi. Heureusement Lorenzo m'a beaucoup aidé, il a réfléchi avec moi à un moyen de gagner de l'argent pour concurrencer Evan et calmer mon père. Et nous en sommes arrivées à développer un concept, certes qui n'a rien de nouveau, mais qui sera légalisé pour la première fois, et ce grâce à l'aide de Yanis.

Nous en sommes donc venu à organiser des courses de motos, avec des paris pour pouvoir les financer les concurrents mais également faire du chiffre, bien sur les participants sont rémunérés. Il y a deux types de pilote, les occasionnelles dont tout le monde peut faire partie, il suffit de délivrer une caution qui sera gardé en cas d'infraction des règles ou de comportement abusif, et les pilote régulier qui sont salarié de la société et qui participe à un certain nombre de course et dont évidemment Lorenzo fait parti. Nous avons trouvé pas mal d'actionnaires, notamment les commerçants à proximité du circuit, qui sont largement fréquentés par les spectateurs pendant les courses. Je suis énormément fière de ce projet, et d'avoir réussi si rapidement à monter un business bien que je resterai loin derrière le chiffre d'affaires d'Evan. D'ailleur son casino se trouve à seulement une rue des circuits alors je crains qu'il débarque foutre le bordel à chaque fois qu'une course est organisée. Mais pour l'instant tout s'est bien passé.

Bientot à lieu le bal de la st valentin du lycée, biensure j'y vais avec Lorenzo mais j'espère que tout se passera bien car mes dernières fêtes n'ont pas été très concluantes.

Lorenzo- "Tu penses à quoi il mio fiore ?"

Ayla- "Oh rien, juste au bal."

Il est allongé sur mon lit et moi assise sur le rebord de la fenêtre, la tête contre la vitre, il pleut dehors, je n'aime pas trop ce temps mais aujourd'hui ça me convient parfaitement.

Lorenzo- "Je devrais peut-être y aller."

Ayla- "Ou tu pourrais dormir ici, ce serait dommage de tremper tes beaux vêtements."

Lorenzo- "Ou je pourrais les enlever."

Ayla- "Ou les deux."

Il me sourit et vient m'embrasser, un baiser plein d'amour qui fait naître de nombreux papillons dans mon ventre. Je me rappelle encore de notre premier baiser, à ce moment-là il ne signifiait pas grand-chose pour moi parce que je ne voyais Lorenzo que comme un coup d'un soir. Mais aujourd'hui il signifie tellement.

Je me lève et je vais m'allonger sur le lit, il me suit et nous nous installons face à face.

Lorenzo- "Je t'aime il mio fiore."

Ayla- "Je t'aime aussi."

Et nous nous endormons, loin des pensées noires et de la tempête qui se joue dehors.

*

**

Je voulais juste vous dire mercii parce que je suis entrain de réécrire ODH et on a atteins les 3k vues, c'est juste incroyable pour moi, j'aurais jamais cru en arriver là un jour, vous avez redonné vie à mon rêve que ce roman soit publier. Mille merci. 

Lily

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