chapitre 1

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Sous le ciel apaisant d'Avalon, un village niché entre des collines verdoyantes, les ruelles pavées serpentent comme des veines tranquilles. Des chaumières au toit de chaume bordent les rues étroites, témoignages silencieux du passage du temps. Les arbres centenaires s'étirent majestueusement vers le ciel, leurs feuilles chuchotant des récits oubliés au gré du vent.

Les habitants vaquent à leurs occupations quotidiennes avec une tranquillité apparente, partageant des salutations cordiales dans les marchés pittoresques. Les rayons du soleil jouent à cache-cache à travers les rideaux de glycines et de roses, peignant des ombres douces sur les façades des maisons aux volets colorés.

Au loin, le murmure mélodieux d'un ruisseau ajoute une note harmonieuse à l'ambiance paisible. L'air est imprégné du parfum des fleurs sauvages, créant un mélange enivrant qui imprègne chaque coin de ce refuge bucolique.

Avalon, c'est bien plus qu'un simple décor ; c'est le gardien d'histoires, le témoin silencieux des joies et des peines de ceux qui y résident. Dans cette toile paisible, chaque rue cache des secrets et chaque maison raconte une saga, créant un écrin idyllique où se tissent les fils d'une histoire encore à dévoiler.Dans les ruelles paisibles d'Avalon, le murmure du vent racontait l'histoire d'Alice, une femme dont le quotidien était empreint de secrets douloureux. Chaque coin du village portait les traces de sa souffrance silencieuse.

Alice, silhouette solitaire parmi les ruelles pavées d'Avalon, porte sur ses épaules le fardeau d'une vie pleine de nuances. Son regard, jadis étincelant de vitalité, révèle désormais des éclats de tristesse enfouis au plus profond de son âme. Ses cheveux, autrefois caressés par le soleil, sont maintenant ternis, une métaphore visuelle des ombres qui planent sur son existence.

Les traits délicats de son visage portent les stigmates d'une épreuve intérieure. Les lignes de souffrance dessinent des contours éphémères, mais les lueurs de résilience dans ses yeux révèlent une force intérieure insoupçonnée. Ses mouvements, bien que mesurés, trahissent une grâce qui transcende la tristesse qui l'enveloppe.

Alice se fond dans le paysage d'Avalon, mais ses pas résonnent d'une mélodie secrète, une symphonie intérieure qui transcende les apparences. Ses vêtements, modestes mais soigneusement choisis, sont comme une armure discrète, une tentative de dissimuler les cicatrices invisibles qui marquent son être.

C'est dans le silence de son regard et la réserve de ses gestes qu'on peut déceler l'histoire complexe d'Alice, une femme dont le portrait transcende l'apparence pour révéler une âme battante, prête à dévoiler ses secrets les plus profonds.

Une après-midi ensoleillée à Avalon, Alice rentra chez elle après une journée ordinaire, mais rien ne présageait le tour que prendrait cette soirée. Richard, son mari, était assis dans le salon, le visage fermé. Des plis d'ombre se dessinaient sur son front, laissant présager une tempête imminente.

Les premières fissures apparurent dans l'atmosphère habituellement sereine lorsqu'il lança des remarques acerbes, critiquant chaque action d'Alice. Les mots, comme des cailloux pointus, la heurtèrent. Elle tenta de se défendre, mais ses réponses étaient balayées par le flot d'accusations venimeuses.

Le salon, jadis un refuge chaleureux, se transforma en champ de bataille verbal. La tension s'épaissit alors que Richard, en proie à une colère grandissante, bouscula une étagère, faisant choir des objets précieux. Les livres qui s'effondraient semblaient emporter avec eux la quiétude du foyer.

La détresse d'Alice était palpable. Elle chercha refuge dans un coin, essayant de maintenir une façade de normalité. Mais les premières fissures dans son armure émotionnelle étaient maintenant évidentes, trahissant une vulnérabilité que Richard exploitait sans merci. C'était le début d'une descente dans un tumulte douloureux, où chaque éclat de verre brisé résonnait comme un écho des fissures invisibles qui s'ouvraient dans le cœur d'Alice.

Dans la pénombre oppressante de leur salon à Avalon, Alice se tenait là, une figure de grâce et de résilience. Ses cheveux d'un brun profond encadraient un visage aux traits délicats, autrefois illuminé par la vitalité, maintenant assombri par les épreuves. Ses yeux, d'un bleu profond, reflétaient à la fois la tristesse et une détermination silencieuse. Malgré la tension palpable, sa silhouette élancée conservait une allure empreinte de dignité. Vêtue modestement, chaque mouvement trahissait une grâce naturelle, une contrainte face à la tempête qui grondait dans le salon autrefois chaleureux, Alice tenta d'aborder délicatement le sujet épineux avec Richard, son mari, mais le ton sombre qui régnait présageait une confrontation redoutable.

-  Richard, nous devons parler de notre relation. Les choses ne peuvent pas continuer ainsi. Dit-elle d'une d'une voix douce

- Encore avec tes plaintes ! Que veux-tu cette fois ? La questionna t-il en élevant la voix

- Les paroles blessantes, les gestes violents... ça ne peut plus durer. Je ne peux pas vivre dans la peur constante. Repris t-elle avec retenue mais déterminée.

- La peur ? Tu n'as aucune raison d'avoir peur, à moins que tu aies quelque chose à te reprocher. Fit-il en  ricanant

- Ce n'est pas à propos de cela, Richard. C'est à propos du respect mutuel, de vivre sans violence. Dit-elle

- Respect mutuel ? Tu ne mérites rien. Tu es là pour me servir, pas pour discuter de tes caprices. Continua t-il se levant brusquement.

 Éclats de Liberté Où les histoires vivent. Découvrez maintenant