Chapitre 2:

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- Respect mutuel ? Tu ne mérites rien. Tu es là pour me servir, pas pour discuter de tes caprices. Fit il en se levant brusquement.Dans la pénombre oppressante de leur salon à Avalon, Alice maintint son calme malgré les mots acerbes de Richard. Sa voix, bien que douce, portait une résolution inébranlable.

- Je ne suis pas un objet, Richard. Je suis une personne. J'ai le droit d'être traitée avec dignité. Dit Alice en reculant.

- Tu vas comprendre une bonne fois pour toutes qui est au commandement ici. Réplique t-il en se saisissant de son bras avec force.

La scène se transforma alors en une confrontation physique, soulignant la réalité d'une relation toxique où la maltraitance verbale se mue rapidement en violence physique. Ces moments douloureux dépeignent la vulnérabilité d'Alice face à l'emprise dévastatrice de Richard.Alice sentit la fureur de son mari éclater, les mots coupants comme des lames. Les mains brutales saisirent sa nuque, la plongeant dans un tourbillon de peur. Des cris étouffés résonnaient, créant un écho de douleur dans la pièce sombre. Chaque coup porté laissait des cicatrices invisibles, marquant son âme bien plus profondément que sa chair. Il ne s'arrêta que quand il fut totalement satisfait de l'avoir roué de coups. Cette routine sur le quotidien d'Alice pendant des années.

Au cour d'un après-midi ensoleillé à Avalon, Alice, le regard perdu dans ses pensées, déambulait dans le parc local pour échapper temporairement à la réalité oppressante de son foyer.
Au creux du parc ensoleillé d'Avalon, Alice croise le regard bienveillant d'une jeune femme, une figure mystérieuse au sourire chaleureux. C'est là qu'elle croisa le chemin de la femme, assise sur un banc ombragé, le visage bienveillant éclairé par un sourire chaleureux. L'inconnue, ayant perçu la détresse dans le regard d'Alice, l'invita à s'asseoir à ses côtés et cherche à établir une connexion initiale basée sur des sujets plus légers, créant ainsi un espace propice à une confiance graduelle.

Dans leur première rencontre, elle perçoit la réticence d'Alice. Avec une empathie évidente, elle ne presse pas, mais plutôt, elle partage quelques aspects de sa propre vie, établissant ainsi une connexion humaine. Elle laisse à Alice le choix de s'ouvrir à son rythme, créant un environnement où la confiance peut éventuellement s'épanouir.

- Je comprends que cela puisse être difficile de se confier à quelqu'un que l'on vient de rencontrer. Peut-être pourrions-nous simplement parler de choses légères pour commencer. As-tu une passion ou un passe-temps qui te fait sourire ? Sourit-elle doucement à Alice.

Avec une douceur apaisante, elle engagea la conversation, offrant à Alice un espace où elle pouvait partager ses préoccupations sans crainte de jugement.

- Salut, je m'appelle Emma. J'ai remarqué que tu semblais perdue dans tes pensées. Tout va bien?

- Oh, bonjour. Je m'appelle Alice. Oui, tout va bien, merci." Fit Alice, hésitante

Emma, avec un sourire chaleureux :

-C'est bien de prendre l'air, mais parfois, parler avec quelqu'un peut alléger le poids qui pèse sur nos épaules. Si tu veux, je suis là pour écouter, sans jugement."

Alice, regardant autour d'elle, puis vers Emma avec une pointe de curiosité :
-C'est gentil de ta part. Tu me sembles bienveillante. Mais, tu sais, je ne veux pas t'embêter avec mes problèmes."

Emma, rassurante :
-Pas d'inquiétude, Alice. Parfois, partager nos préoccupations peut nous faire du bien. Si tu préfères parler d'autre chose, c'est tout aussi bien. Qu'est-ce qui te passionne dans la vie?"

Alice, un peu plus détendue :
- Eh bien, j'aime la peinture. Ça me permet de m'évader un peu."

Emma, intéressée :
-La peinture, c'est magnifique. Quel genre de peintures aimes-tu créer?"

Alice, commençant à se confier :
-Des paysages principalement. Ça me permet de voyager par l'esprit, loin d'ici.

Emma, encourageante :
-Cela semble merveilleux. Peut-être pourrais-tu me montrer quelques-unes de tes créations un jour? Je serais ravie de les voir."

Alice, esquissant un léger sourire : -Peut-être... Merci, Emma. C'est gentil de prendre le temps de discuter."

Emma, avec sincérité :
-C'est moi qui te remercie, Alice. Parfois, partager nos passions et nos préoccupations peut créer des liens inattendus. Si tu veux en parler davantage, je suis là pour toi."

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