02. la mort dans l'âme

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.La peur de mourir nait du sentiment de ne pas avoir assez vécu.

Act .I

Chapitre. II

Je me retrouve à l'arrière d'un immense vanne blindé et teinté, l'impression que c'est l'enfer notre destination quoi que ce ne serait pas etonnant vu que je me retrouve entre les griffes d'un homme visiblement impitoyable et privé d'emotions.

Je me triture les doigts essayant de calmer toutes les idées qui se bousculent dans ma tête, je me demande pourquoi il a renoncé à la dette collosale que Fabio lui devait contre ce que je suis

rien.

je ne pense pas valoir tant que ça vu le prix auquel mes parents m'avait vendu.

Le moteur de la voiture se coupe et la portière s'ouvre sur un des gardes qui me demande de descendre d'un signe de la tête, comme d'habitude j'obeis sans me poser de question c'est presque devenue une seconde nature.

Je sens le vent faire danser mes cheveux bruns que j'essaie de retenir, le paysage devant moi est une grande piste vide, je ne sais pas où nous nous trouvons ou encore moins ce que nous faisons ici

__ c'est par là; m'indique alors le chauffeur

Lorsque je me retourne je vois un immense avion noir, c'est la première fois de ma vie que j'en vois un. mon premier voyage etait à l'arrière d'un camion avec d'autres esclaves quand j'avais dix ans et pour ce qui est des autres c'etait souvent dans des coffres de voitures ou attacher à l'arrière tout cela dépendait de mon propriétaire.

Je vois l'assassin de Fabio descendre lui aussi de l'un des vannes, l'expression sur son visage est toujours aussi glacial. Il discute avec les hommes qui l'entourent alors qu'un autre me conduit dans le jet.

L'espace est d'un luxe sans précedent, entre les bouteilles de champagne et la télé géante ont ne sait où mettre de la tête, il m'installe sur l'un des sieges puis s'en va.

C'est la première fois depuis longtemps que je ressens de l'anxieté, cet homme ne m'inspire rien de bon. Je suis persuadé d'être inébranlable, que plus rien ne peut me blesser mais j'ai un mauvais préssentiment.

J'observe le paysage à l'extérieur lorsque le bruit de pas imposants résonnent dans l'espace, un parfum vorace à la senteur ténébreuse vient remplir mes narines. J'ai à peine le temps de me retourner que je constate que mon nouveau oppresseur est assis juste en face de moi.

Mon souffle se coupe automatiquement lorsque nos regards se croisent comme si la noirceur de ses iris m'engloutissaient. Il pose ses coudes sur la table qui nous sépare puis me fixe minitieusement, l'espace est grand mais j'ai le sentiment de suffoquer tant il est imposant

Je ne sais pas quelle heure il est, nous avons quittés le Mexique dans la soirée et ça fait certainement plusieurs heures que nous volons dans le ciel.

Je n'ai pas bouger une seule fois tout comme lui qui n'a pas cesser une seule seconde de m'observer m'inconfortant au point où même la fatigue n'a pas pû me faire fermer les yeux.

Une femme blonde vêtue d'un uniforme bleu vient vers nous

__ nous allons bientôt attérir Mr VARSHAVSKY; annonce t-elle

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant