Hopeless romantic (Tome 1)

Cauchemar

Hope :

Aujourd'hui on est quatre jours après ce premier vol qui se trouve avoir été chargé en évènements mais surtout traumatisant. Les yeux et les menaces de Hayden me hantent toujours :
"Si jamais il y a un seul problème avec le chargement de drogue, sache que je te retrouverais et je te collerai une balle entre tes deux petits yeux bleu. C'est mon premier et mon seul avertissement."

Mia s'est envolée en direction de la France pour une semaine durant laquelle je me retrouve seule face à mes angoisses. Ce n'était vraiment pas le bon moment. Ma meilleure amie s'est bien rendue compte qu'il y avait un problème lorsque je suis revenue vers elle dans l'avion. Mon visage blanc de panique et décomposé lui a mis la puce à l'oreille. Malgré son insistance je suis restée muette, ce qui est encore plus suspect car elle arrive toujours à me faire parler. Personne n'est au courant de la petite discussion que j'ai entretenue avec Hayden, même Mia. Si j'en parle je me mets en danger mais surtout je la mets en danger et ça c'est impensable. Je suis maintenant seule à la maison en train de me morfondre sur mon lit.

"Brrr" Je viens de recevoir un message
Salut Hope, ça fait longtemps, ça te dit de passer me voir au café demain pendant ma pause ? C'est Garett, un ami de Mia qu'elle m'a forcé à rencontrer il y a quelques semaines.

Je me prépare déjà à le remballer jusqu'à me rappeler les conseils de Mia qui me pousserais coûte que coûte à m'y rendre.

— Eh puis merde ! Garett est une personne adorable, certes il ne cache pas ses intentions envers moi, mais il ne s'est jamais montré abuseur.
Demain à 16h ça va ?

C'est parfait :) me répond-t-il rapidement.

Je regrette instantanément mon idée en me rappelant le fait que je vais devoir sortir de chez moi tandis que le plus grand mafieux des États-Unis m'a menacé.

J'ai l'impression de devenir parano; il y a deux jours j'ai dû me rendre au supermarché car le réfrigérateur était vide. Le magasin se situe à environ cinq cent mètres de la maison j'ai donc décidé de m'y rendre à pied. Je ne me suis jamais autant dépêchée de toute mon existence. La raison est simple quelqu'un me suivait.

Je ne savais pas si il y avait un lien avec les menaces d'Hayden mais maintenant j'en suis sûre.
Je m'en suis rendue compte lorsqu'une berline noire m'a suivi, je n'ai pu distinguer que les deux personnes présentes sur le siège passager et conducteur, les vitres tintées ont pu camouflées d'autres hommes. Ils étaient habillés d'un costume noir et d'une chemise blanche décorée d'une cravate. Leurs yeux étaient camouflés d'une paire de lunette mais je suis certaine qu'ils expiaient chacun de mes mouvements.

Heureusement ils ne sont pas rentrées dans la supérette.

Mais lorsque je suis sortie du supermarché, la voiture n'était plus là, pour autant, je sentais leur présence près de moi. Le chemin du retour a été aussi stressant que celui de l'allée. Une fois à la maison, j'ai fermé toutes les portes à double tour.
Il faut vraiment que j'arrête de faire tourner ces évènements en boucle dans ma tête.

J'éteins mon téléphone avant de le poser sur la table de chevet à ma gauche, et je me glisse sous la couette de mon lit sur laquelle j'étais installée.

Je ferme les yeux en espérant que le sommeil se dépêche de m'emporter.

Mais seulement quelques instants plus tard je sens des doigts qui encerclent mon cou, ma respiration se retrouve entravée et lorsque j'ouvre les paupières je croise les yeux d'un bleu glaçant me scruter et un sourire angoissant. C'est ceux d'Hayden Miller. Celui qui a le pouvoir de vous traumatiser avec de simples paroles.