I | Loorus

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Loorus Bona,
21h56
Lakewood, Ohio, USA

Quand je participe à des courses, je fais en sorte qu'il n'y ai pas d'équipe, c'est courant que les courses se fassent en équipe, mais je préfère quand c'est chacun pour soi, tout le monde veut gagner son propre blé pour lui seul, c'est putain d'egoiste mais ça ne dérange personne, en tout cas, ça ne me dérange pas et j'en ai rien à foutre des avis des autres. Les courses sont plus bruttales seul qu'en équipe, et putain que j'adore ça.

Chaque fois que je cours, je ne ressens pas juste le besoin de gagner, je ne ressens pas seulement le besoin de gagner pour le fric, la course me fait littéralement vivre. Pendant un peu plus d'une minute, je peux ressentir mon coeur battre, je re découvre les frissons de joie, elle me permet tout simplement de me combler de bonheur.

Si un jour la vitesse me tue, je voudrais que personne ne pleure, parce que je souriais.

Je regarde autour de moi, essayant de m'habituer au peu de lumière.

Je peux apercevoir les gens qui sont rassemblés autour des pistes, ou quatre voitures sont sur la ligne de départ depuis quelques minutes maintenant.

Le coup de feu part, donnant le feu vert aux conducteurs. Les voitures s'élancent dans la course, les gens suivent ces dernières en courant.

Pathétique.

Au premier virage, une voiture se crash dans un talus.

Vraiment nul.

Vraiment, vraiment nul.

On ne peut pas se crasher sur ça ! Le virage a un rayon parfait, qui, de plus, est large. Alors soit il ne sait vraiment pas drifter, soit il ne sait pas conduire.

Après quelques instants, une Nissan Skyline arrive en première place, vite suivie par une Ferrari Spider.

Les gens se ruent vers la personne qui sort de la voiture gagnante.

Je me dirige vers celle ci, remarquant que c'est une femme qui en sort. Elle a l'air plutôt jeune, mais ce que je retiens, c'est qu'elle conduit vachement bien.

- EH ! je lui crie après, mais elle n'entend pas, sûrement à cause des personnes autour d'elle, qui font un bruit pas possible.

J'essaye de me faufiler pour la rejoindre, mais quand je relève la tête, elle à disparu, disparu comme si tout ça avait été construit que dans ma tête.

Disparu comme tu as disparu de la vie d'Aurga.

Mes yeux font des aller-retours, essayant de la retrouver, en vain.

Mon nom et celle de mes concurrents sont appelés dans le microphone, je me dépêche alors de me diriger vers ma caisse qui est déjà positionnée sur la ligne de départ.

Je me tiens maintenant dans ma Lamborghini diablo méprisant les conducteurs des voitures d'à côté, sachant pertinemment que je vais gagner.

Tout le monde le sait ici.

- Eh cara ! Quel modèle ta caisse ? je demande à l'un d'eux.

Il reste surpris de ma demande, mais rétorque :

- Une Nissan Silvia, vieux.

Parfait.

J'observe la femme qui s'apprete à donner le départ une arme à feu à la main, elle se tient devant et entre nos voitures, autrement on lui roule dessus, et franchement que ce ne sera pas joli.

𝐂𝐨𝐫𝐚𝐜̧𝐨̃𝐞𝐬 𝐂𝐚𝐭𝐢𝐯𝐨𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant