Chapitre 1

27 2 3
                                    

Cette nuit, dans une rue mal éclairée, un cadavre gisait à mes pieds, baigné dans son propre sang. Je ne sais pas pourquoi je tenais un couteau ruisselant à la main. Quelque chose me frappa d'horreur : mes vêtements étaient tâchés de sang. Je sentis une douleur au bras. En l'examinant, j'aperçu des marques bleu ainsi que des entailles bien enfoncées.

Qu'avais-je donc fait ? Je tomba à genoux. Encore une fois, j'avais commis un meurtre, dont je ne me rappelais même pas du déroulement. Je ne savais même pas où j'étais, qui était la victime et les raisons de cet accident. Et si je la reconnaissais, la personne ? D'un geste vif, je la retourna sur le dos. C'était une homme d'environs quarante ans habillé en costume de travail. Je n'arrivais pas à me rappeler de lui et je fouilla dans ses poches, pour essayer d'intercepter ses papiers. Il s'appelait John Likert, venant d'Allemagne. Il travaillait entant qu' administrateur des associations d'une certaine entreprise Spherea. Etrange... Ce n'est pas la premières personne que j'ai tuée, qui travaille dans cette entreprise. Elle doit-être connue...

Soudain, j'entendis le bruit d'une voiture de police. Sans réfléchir, comme j'en avait l'habitude, je pris mes jambes à mon cou et je pris la fuite, dans les ténèbres de la rue.

Il commençait à pleuvoir. Quel heure était-il ? Où allais-je comme ça ? Comment pourrai-je rentrer comme ça à la maison, tâché de sang et un couteau à la main ! Marie serrai épouvantée et puis, déjà qu'elle commence à avoir des doutes sur moi. Mais heureusement que mon métier d'agent, peut justifier mes absences régulières, sinon je serai déjà depuis longtemps démasqué !

Je commençais à reconnaitre le quartier et je vis ma maison, de laquelle je m'approchais de plus en plus. En franchissant le jardin, j'essayais de trouver une fenêtre, par laquelle je pourrai me glisser, mais il était sûrement très tard et tous les volets étaient fermés. Il n'y avait qu'une entrée : la porte. Derrière moi, le même son d'alarme de voiture de police retentit et celui-ci se rapprochait petit à petit de là où j'étais. Vite ! Il fallait de toute manière renter chez moi, car sinon tout était perdu.

La porte était restée ouverte. Ma femme a du comprendre que je rentrerai tard... Je l'ouvris en essayant de faire le moins de bruits possibles, mais celle-ci émit une plainte grinçante et des pas précipités descendirent les escalier et se rapprochaient de moi. J'étais cerné. Ma femme allait tout découvrir.

Double personnalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant