Chapitre 3

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     Le trajet fut long.  Durant celui-ci, en regardant par la fenêtre, d'innombrables questions peuplaient ma tête: quand sortirai-je de cet hôpital? Que ferai-je après? Marie changera-t-elle de mari? Que m'arrive-t-il? Je ne me souviens même pas comment j'ai tué ma victime...  Là où je vais, je risque de me retrouver avec des vrais fous! Et si j'étais moi même l'un d'entre eux? Sinon, pourquoi m'emmène-t-on là bas? De plus, de nombreux fous ne se rappellent pas  de leurs crimes et pensent être complétement sain d'esprit.  Mais moi, c'est différent... C'est comme si j'avais l'impression d'être manipulé comme une marionnette.  Comme si ce n'étais pas mo qui faisait tous ces crimes, mais quelqu'un d'autre...  

     Voilà! Nous sommes arrivé devant les grandes portes rouillées de l'hôpital psychiatrique!  On m'éjecte de la voiture et les policiers et moi pénétrons dans la vaste cour grise du bâtiment.  Quelques clients s'y promenaient en combinaison orange. Soudain un petit bonne-homme habillé en gris s'approcha de nous.  Il avait un air bienveillant et souriait de toute sa bouche.

" Bienvenue!, dit-il, je suis Mr. Cornue, responsable du bien être des clients. Veillez me suivre s'il-vous plait. D'ailleurs, comment vous appelait vous?"

     Je n'eu pas le temps de répondre, car un homme chauve avec des gros muscles nous interrompit:

"Pas besoin d'connaître son nom Cornue! Depuis qu'il est entré ici, il n'en a plus. Dois-je te rappeler que nous ne devons pas interpeller un fou par son nom, mais seulement par un numéro.  Celui-ci serra le numéro 213.

- Mais mon cher directeur, un de nos client porte déjà ce numéro, lui répondit Mr. Cornue

- Non, celui-ci c'est suicider ce matin.  Trêve de bavardage! Amène le dans sa chambre, ou dois-je dire, dans son cachots", dit-il en hurlant de rire.

  Ce "cachot" était effectivement ressemblant à une cave, pas lavée depuis des siècles.  En même temps, je ne m'attendait pas a être ressue dans un hôtel cinq étoiles! Je le partageait  avec trois hommes : un était plutôt désagréable avec des tatouages sur tout le corps. Un autres paraissait bête à manger du fois et il ne savait pas parler.  Le dernier aux cheveux brun  semblait être tout à fait normal ( du moins plus que les autres). Il portait des lunettes et tout en traçant des cercles sur le sol, il marmonnait des paroles qui semblaient être des formules mathématiques.

   Je m'approchais de plus en plus de lui, pour apercevoir et comprendre ce qu'il faisait, mais tout d'un coup, il me dit:

" Tu devrai enfiler ta combinaison, car dans quelques minutes, nous irons manger et si tu ne l'a pas, tu risque de faire des corvées toute la semaine, comme Benoît, pas vrai Jimmy?

  - Ouai mon gars! Et je ne te conseille pas d'essayer mon vieux!", dit l'homme aux tatouages. 

    Sur ceux, je prit leur conseille comme un avertissement et je me dépêcha de mettre ce torchon orange avec le numéro 213 au dos. Et en effet, au bout de trente minutes, une veille dame vint nous chercher pour dîner. 

    Je ne me doutais pas encore que plus tard, je tuerai de mes propres main sans le vouloir un de mes compagnons lors de notre évasion... Je ne me doutais pas non plus que je m'engagerai dans une aventure périlleuse vers la mort...

    


Double personnalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant