SÉDUIRE LA BOULANGÈRE

la rencontre

Au restaurant
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William : est-ce que tu m'aimes comme tu le prétends où tu veux juste me voler et trouer mes poches me briser le cœur puis partir

Samira: je ne te comprends pas William pourquoi tu dis tout ça ?

William : je tâcherai d'être bref,  depuis qu'on a commencé à discuter tu me regardes droit dans les yeux sans détourner ton regard du mien, tu n'arrêtes pas de pincer ta joue quand je parle d'amour et d'argent, si tu ne pinces pas ta joue tu touches tes narines tu n'arrêtes pas d'incliner ta tête d'un côté, Samira je ne suis pas idiot et j'avoue que tu mens très bien

Samira: j'arrive pas à croire que tu puisses dire tout ça de moi William on se connait ça fait déjà un mois et tu doutes de mes intentions j'hallucine

William : ta manière de respirer a changé maintenant tu respires plus vite qu'avant, intéressant, tu deviens hostile et tu passes sur la défensive, tu te mets en colère parce que j'ai découvert que tu me mens tu essaies de retourner la situation à ton avantage, tu me pointes du doigt sans arrêt depuis un temps... C'est follement hilarant

Samira: tu t'entends parler ? Je comprend maintenant pourquoi tu es seul et tu vas mourir seul, va au diable William, garde ton argent pourri

William : voilà ton vrai visage, tu soutiens mon regard tes pupilles sont dilatés, là je confirme que tu me dis la vérité

Samira: espèce de vieux croûton, crève... Tu n'as pas honte à 32 ans tu es toujours célibataire je ne voulais pas de ton argent

William : premièrement j'ai 31 ans et deuxième tu voulais que mon argent et me briser le cœur, comment je le sais ? Facile, tu n'arrêtes pas de bouger tes pieds et tu parles à haut voix en espérant me manipuler mais tu te trompes je me laisserai pas faire si facilement plus jamais d'ailleurs.

William s'est levé, il a payé l'addition

William : si tu te demandes dans quoi je suis je vais te dire c'est simple, je te largue

Samira: espèce d'enfoiré, je te déteste

Il est parti sans se retourner, il est resté un peu dans sa voiture il se demandait s'il était maudit au comment.

Adamou William, comme vous avez pu remarquer il n'est pas du genre à se laisser avoir, depuis son enfance il a toujours été victime d'erreurs d'autres personnes,  il est le cadet de sa famille,  ils sont à 5 dont 3 garçon et deux fille, il est le seul qui soit né au Congo les autres sont nés au Cameroun.

Sa mère est une congolais et son père est un Camerounais, sa mère était enceinte de lui lorsque son père était décédé, elle n'avait pas de boulot ni de familier au Cameroun, juste sa belle famille qui la détestait énormément.

Avec les économies qu'elle avait faite, elle a pris ses enfants pour les amener dans son pays natal, les oncles tantes cousins cousines de William n'ont jamais voulu savoir s'ils étaient toujours vivants.

L'aînée de la famille c'est Carine, puis René, Samantha, Calvin, puis William, vu qu'il était le petit il avait pas trop d'importance à leurs yeux, ils l'ignoraient complètement comme s'il n'existait pas.

Il était toujours celui qui portait les chapeaux de leurs bêtises, celui qu'on accusait à tort, pour sa défendre son seul mécanisme était de lire leurs comportements, il comprenait leur faiblesse, leurs Secrets et il se servait de ça contre eux, tout ce que il avait réussi était de les éloigné de de plus en plus de lui.

Il était devenu très fort dans le domaine d'étude de comportement, alors il avait décidé de faire la psychologie pendant ses études il n'a pas eu vraiment un meilleur ami, tout ceux qu'il croisait, voulaient quelque chose en retour, juste leur profit .