Chapitre 21

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Résumé des chapitres précédents

Eden arrive à communiquer avec les habitants de la planète, qui voit en lui le corps-âme de Dalagir. Ils n'ont pas expliqué cette étrange notion et Eden sait qu'il est bien lui, il n'a pas insisté.

En excursion dans la jungle, ils ont échappé à plusieurs accidents. Les missiles qui auraient dû les abattre ont été récupéré par les autochtones qui ont détruit deux des anneaux de voyage dans l'espace, coupant ainsi presque tous les accès à La Terre. S'ils sont aussi puissants, pourquoi ne peuvent-ils pas libérer leurs camarades disparus ?


***

Eden

Les anneaux détruits offrent un spectacle désolant, une ombre menaçante sur la ville, qui n'est pas encore remise de l'attaque des animaux.

La voiture volante nous dépose sur l'héliport du toit de la tour Zaltair. Deux assistantes élégantes, vêtues de tailleurs bleu marines se précipitent au-devant de Miller pour nous conduire à un ascenseur de verre. Elles me repoussent adroitement et je vais être bon pour prendre le suivant.

─ Je ne me sépare pas de mon assistant mesdames, je vous remercie.

Si jamais je me réveille à l'hôpital, ma vie va me paraitre bien fade !

C'est étrange, l'ascenseur surplombe le vide à l'intérieur de la tour curieusement creuse. Ça en jette, mais c'est une sacrée place perdue.

Encore une différence entre Dalagir et moi, c'est lui qui a choisi cette architecture détonante, alors que mon côté économe songe au gâchis de place.

La salle du conseil d'administration est au centième étage. Tout est classieux, les lustres dignes d'un château, le sol semble de marbre et les murs sont décorés de bois clair. Ils sont déjà installés et je reconnais ceux qui étaient sur le bateau, Lucius et l'acteur Dodi. Il y a deux hommes qui se ressemblent un jeune et un plus âgé, sans doute les Chapra père et fils. Il y a ensuite un homme avec une bedaine et des étranges cheveux frisés, et l'autre très maigres au nez crochu. L'un doit être Elan Lysk et l'autre Marc Zalensbord. Ils n'étaient pas sur le même navire, ce qui en fait des suspects potentiels. Le cheikh ainsi que les deux femmes sont repartis sur Terre.

Est-ce qu'ils sont innocentés complétement en choisissant de quitter Centoria, rien n'est moins sûr ?

Miller s'interrompt avant de rentrer pour répondre à un appel.

─ C'était le chef de la police, ils ont arrêté Guido Porto, un dangereux mercenaire alias Marcel le steward. Il est dans la prison sud d'Ivalua.

Je le suis dans la salle, il s'installe au bureau des orateurs et me désigne une place sur le côté.

Un homme élégant, commence les hostilités en expliquant que les anneaux détruits ainsi que la ville attaquée sont des preuves de la mauvaise gestion de la planète. Il préconise de retirer la présidence à Miller.

Celui qui vient de parler est un proche de l'homme maigre au nez crochu. Chaque milliardaire a une petite armée d'hommes et de femmes qui l'entourent, ça fait beaucoup d'assistants. Les rapports sur les pertes de Zaltair se succèdent.

Un des groupes semble du coté de Miller. Des hommes élégants qui contre-argumentent à chaque fois.

─ Faisons une pause, réclame Chapra fils.

J'approuve, car j'en ai assez de ces discussions interminables. Je n'avais jamais assisté à une réunion de ce genre et c'est finalement assez naze.

Je m'étire alors que nous passons dans un salon pourvu de larges fauteuils et méridiennes. Des gâteaux, des cafetières et des tasses de porcelaine sont à disposition sur des tables basses.

Le personnage clandestin du roman [M*M]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant