Prologue

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Note de l'auteur
Bonjour bonjour, comment allez-vous ?
Ceci es la réécriture d'une de mes anciennes histoires, et j'ai hâte de la partager avec vous
J'espère que vous aimerez
Bien évidemment tout ce qui est dedans est complètement fictif,
Bonne lecture à vous
Et n'hésitez à commenter et Voté
Bisous 💋





Note de l'auteur Bonjour bonjour, comment allez-vous ?Ceci es la réécriture d'une de mes anciennes histoires, et j'ai hâte de la partager avec vous J'espère que vous aimerez Bien évidemment tout ce qui est dedans est complètement fictif, Bonne lec...

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Pdv de l'omniscient

Grèce , 1840

Un ciel sombre et orageux reflétait la gravité de cette journée. Sur la grande place au centre d'Athènes, une foule en colère s'était rassemblée. Paysans et citadins hurlaient, certains lançaient des tomates et des déchets, déversant leur haine. Au centre de ce tumulte, attachée comme un animal au bûcher, se trouvait une jeune femme, cheveux d'or et yeux d'argent. Autrefois, sa beauté était sans égale, un charme qui envoûtait. Aujourd'hui, elle n'était plus qu'un sacrifice.

Ilda ne pouvait lever la tête, de peur de croiser le regard de sa mère, qui hurlait de douleur. Elle ne voulait pas non plus rencontrer ses yeux à lui, son grand amour, celui qui, malgré tout, la condamnait aujourd'hui à mort. L'amour lui coûtait la vie.

Ilda, fille de Theodora, vous êtes accusée de sorcellerie et de trahison envers la famille royale. Avez-vous un dernier mot ? demanda le juge d'une voix sévère.

Ilda leva les yeux vers le ciel sombre. Ses lèvres tremblèrent avant de prononcer, d'un ton calme :

Si amandum est, crimen sumo. (Si aimer est un crime, alors j'assume).

Son regard croisa enfin celui du prince héritier, Osiah Ier. Beau, puissant, avec des yeux d'un bleu glacial. Son visage affichait une froideur implacable, mais ses yeux le trahissaient ; une douleur sourde y brillait. Voir son amour condamné entre la vie et la mort le déchirait. Mais il était le prince, et il devait agir en souverain.

Ilda attendit, espérant qu'il arrête tout. Mais il ne lui offrit qu'un regard distant, un masque de devoir. Le cœur lourd, elle baissa les yeux vers sa mère, la seule à l'avoir toujours soutenue. Le visage de la vieille femme, noyé de larmes, lui brisait l'âme. Malgré tout, Ilda lui sourit, alors que les flammes dansaient déjà autour d'elle. Levant les yeux une dernière fois vers le ciel, elle murmura une prière aux dieux :

Non est meum ius, sed maledicta progenies regalis in generationibus. (Ce n'est pas mon droit, mais maudit soit la famille royale, génération après génération).

Elle ferma les yeux, un sourire sur les lèvres. Un cri déchirant s'éleva dans l'air, puis le sol se mit à trembler. Les chats noirs miaulèrent à l'unisson, les corbeaux s'envolèrent dans une danse macabre, et l'odeur de la mort envahit l'atmosphère. Ilda, paisible, mourut avec un sourire aux lèvres.

Un dernier cri, celui de sa mère, brisa le silence. Le tonnerre gronda, et une pluie lourde s'abattit soudainement. Le vent violent balaya la place, et ceux qui avaient maudit Ilda s'enfuirent, pris de panique.

Sorcière ! Elle veut notre mort !

— Fuyez ! Elle va nous emporter avec elle !

— Maudite sorcière !

— Elle brûlera en enfer !

Le chaos régnait. La famille royale fut immédiatement évacuée. La pluie, vengeresse, ne cessa de tomber pendant deux jours. Des prières incessantes s'élevèrent vers les dieux, des prêtres cherchant désespérément le pardon.

Un mois plus tard, la situation avait empiré. La reine Élysée était gravement malade, et la vie de son fils était en jeu. Les prêtres firent une annonce solennelle :

Les dieux sont en colère. La vérité doit être rétablie, sinon le futur prince mourra.

La reine, épuisée par la souffrance, finit par confesser son crime.

— Ilda n'a rien à voir avec la mort du roi et de la reine. C'est moi qui les ai empoisonnés, et j'ai fait accuser Ilda. En tant que médecin royal, je savais qu'elle serait immédiatement suspectée.

Un silence glacial envahit la salle. Osiah resta sans voix. Il avait ordonné la mort de la femme qu'il aimait, sans raison, sans preuve.

— Que pouvons-nous faire pour apaiser la colère des dieux ? demanda le jeune prince, son cœur lourd de remords.

Les dieux ont laissé une prophétie, répondirent les prêtres. Elle dit ceci : 'Sur le bûcher de l'injustice, une innocente a perdu la vie. Elle portait la vie en elle. Ses derniers mots furent de colère, mais elle ferma les yeux avec un sourire. Sur des générations, les héritiers de ce sang injuste devront vivre entre eux, sans jamais connaître l'amour d'une autre femme. Si une inconnue ose les toucher, ils se transformeront en loups. Mais toi, prince injuste, ton sort sera pire : à chaque pleine lune, tu deviendras un monstre. L'amour d'une femme vous a maudits, et seul l'amour d'une autre vous sauvera.'

Cette prophétie devint le destin de la descendance d'Osiah et d'Élysée. Chaque héritier fut contraint de se marier dans leur propre sang, vivant des siècles sans bonheur ni répit.

Mais le passé est-il vraiment inscrit dans le marbre ?

Que pensez-vous de se premier aperçu de l'histoire
J'espère que ça plaira
Publication tout les lundis

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The shadow's of godOù les histoires vivent. Découvrez maintenant