Genèse : Première partie

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En étant né en 2005 à Pointe Noire (Congo), j'ai grandi dans une famille tout à fait normal. Je ne me suis jamais demander pourquoi mes parents ne vivaient pas ensemble c'était normal à mes yeux je n'y avais jamais donné de l'attention et j'en avais franchement pas besoin, moi, tout petit, insouciant, avec une sur adorable et pleine de vie, le sourire de mon père et de ma mère qui me donnait l'impression que je vis la meilleure vie du monde et ça me suffisait largement. Mais à mes 5 ans pour des raisons familiales j'ai dû quitter mon pays pour le Sénégal laissant mon père derrière moi et tout mon passé pour arriver dans la famille d'une tante nouveau paysage, nouvelle langue, nouveau raisonnement et surtout nouvelle connaissance. Le plus lointain souvenir que j'ai de cette époque est que j'ai appris à vivre le plus possible à l'image des autres.

Quand j'étais petit on me disait souvent que j'étais bizarre parce que je ne réfléchissais pas comme tout le monde là ou pour certain les histoires de primaire était une passion j'ai toujours aimé apprendre plus sur tout mais je détestais les livres (quel paradoxe) je restais toujours avec des personnes plus âgés car je ne voyais pas l'importance de rester avec des gens qui ne me comprenait pas.

Plus tard encore en 2012, 2 ans après mon arrivé au Sénégal, ce fut autour des adultes de me dire que j'étais bizarre et c'est ainsi que j'ai hérité du surnom du "philosophe". A cette âge j'avais toujours du mal à comprendre pourquoi les gens me voyaient toujours bizarre et j'ai pris comme décision celle de ne plus agir comme je le voulais mais de rentrer le plus dans la masse et me comporter comme tout le monde. Ne voulant plus être victime des moqueries, des insultes et des rabaissements j'ai cherché à étudier comment les gens se comportaient en me basant sur mes camarades de ce fait j'ai commencé tant bien que mal à m'intégrer. J'avais ce don de pouvoir comprendre les autres et leurs attitudes et de me comporter exactement comme eux et même de pouvoir faire mieux qu'eux mais malgré mes capacités adaptatives je n'ai jamais arrêté de sentir cette solitude qui grandissait toujours en moi.

J'ai commencé à m'intéresser aux filles non pas par besoin, car n'ayant que 7 ans que l'époque c'était même le dernier de mes occupations, mais uniquement pour montrer à mes camarades que moi aussi je pouvais faire mieux qu'eux une sorte de besoin d'estime mais étant ni beau ni intéressant (il faut le dire) j'ai vite abandonné en me disant que "personne ne pourrait s'intéresser à moi". Quelques temps après je découvrais les vidéos pornographiques et cela m'intriguait beaucoup parce que c'étaient des choses que je ne connaissais pas et avant de m'en rendre vraiment compte j'en suis devenu addicte et de file en aiguille la masturbation à suivit. Une genre d'évasion à toutes les insultes et moqueries quotidien. Très jeune (7 ans) la vie n'avait de plaisir pour moi que dans les jeux vidéos et les animés (c'est d'ailleurs comme ça que je suis devenu fan de manga comme Dragon Ball, Naruto, Chevaliers du Zodiaque et bien d'autre), allié à tous ça le fait que j'étais intelligent personne n'avait un mot à dire sur moi. Ma mère n'avait plus d'espoir en moi mais continuait de me crier dessus dans l'espoir que mon comportement ne détalle pas sur ma petite sur qui ne cherchait qu'à imiter son frère.

Dans une apparence cruelle et méchante souvent violente j'arrivais à me faire respecter même si à certains moments des phrases comme "t'es un incapable" "tu n'iras nul part dans la vie" "tu n'es rien" "Rien de ce que tu feras ne réussira car tu n'es personne" me faisait énormément de mal, je les évacuais avec un grand sourire ou des petites rigolades à gauche à droite même si les gens me trouvaient faibles l'intérêt n'y était plus de les répondre.

Et à l'âge de 9 ans j'ai commencé à aller à l'église une église catholique qui se trouvait dans notre quartier mais honnêtement la repetition constant de célébration m'ont très vite agacer au point ou je ne supportais plus du tout d'y aller. En fin de compte je détestais les hommes surtout pour leurs comportements hostile envers leurs semblables mais encore plus Dieu pour m'avoir fait vivre sur cette terre. J'ai cherché différentes manières de blesser le cur de Dieu en me faisant du mal en me disant "peux être que comme ça lui aussi il réalisera la douleur qu'il nous fait subir constamment sur terre" plus tard je me souviens une personne d'apparence folle m'a approché et m'avait demandé de m'assoir à côté de lui. Ayant peur de recevoir un coup de sa part si je le désobéissais j'ai accepté de l'écouter et comme ça il a commencé à me parler des évangiles et fait jaillir en moi des questions au sujet de Jésus. Pour mieux comprendre ma position il faut savoir que j'étais Chrétien Catholique carrément non pratiquant et rêvant de devenir Musulman car me disant que comme ça je n'aurais plus à m'inquiéter des moqueries et aussi j'avais une certaine admiration pour les musulmans. Mais malgré tous ces questions on prit une place importante car le Jésus dont m'ont parlé mes camarades et celui dont me parlait ce "fou" n'était pas le même mais très vite j'ai été lassé de cette conversation j'avais à la fois peur de le contrarier mais aussi que l'écouter me donnerai envie de changer ma décision de me convertir à l'Islam dès mes 18 ans. Je pensais à autre chose pour ne pas l'écouter et faire taire ces questions puis après j'ai pu partir et je ne me suis pas gêner pour aller le plus possible de lui.

J'avais réussi à faire taire ces questions et ma vie avait repris son cours normal jusqu'au jour ou marchant avec mon meilleur ami je retombe de nouveau sur cette homme bizarrement il m'a salué en m'allant par mon nom et à chercher à prendre de mes nouvelles ce qui m'a directement rappelé toutes les questions qui avaient germer en moi juste après mon meilleur ami me demandait qui était cette homme et je n'avais d'autre mot à ce moment que lui dire qu'il était "un genre d'enseignant qui m'a appris de nouvelle chose sur mes croyances religieuses" Il me regarda d'un être fier et on continua notre chemin sans plus jamais revoir ni reparler de cette homme. Mes questions avaient disparue sur des tonnes de Jeux vidéos, mangas, de pornographie et de masturbation qui remplissaient progressivement ma vie sans parler du fait que je voyais toujours Dieu comme responsable de tous mes malheurs en y ajoutant que je souffrais tellement de l'absence de mon père qu'à lui aussi je rejetais toute la faute.

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