Chapitre 1

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« Elle était comme une chenille dans un cocon et lui l'en avait tirée pour lui apprendre qu'elle était papillon. »

Les piliers de la terre- Ken Follett


La nuit laissée sa place pour le soleil, lorsque mon réveil sonna. Un nouveau jours aller commencer pour moi, avec les mêmes routines que les précédents jours. Et, en cela rien ne me motiver à pousser ma couverture pour sortir de mon petit nid, c'est peu dire, car l'amas de couvertures et de coussins laisser imaginer à un nid d'un grand rapace. Je me décide enfin à sortir de mon lit, au bout d'une dizaines de minutes. Je me dirige directement à la salle de bain, en commençant par faire couler l'eau chaude. Le temps que celle-ci soit à une température acceptable, je me brosse les dents tout en allumant mon application de musique pour y lancer la même playlist que tous les autres jours.

Les dents terminés, je me penche et mis la main sous le jet d'eau tiède que m'offrais le robinet de la baignoire. Malheureusement, je savait que c'était tout ce que je pouvais espérer avoir à cette heure-ci.

Une fois prête, je me dirige vers la cuisine pour faire mon café, car sans café la journée ne pouvait que mal ce dérouler. Je pris ma tasse pour la poser sur l'ilot centrale de la cuisine et ouvrit mon ordinateur pour regarder si un de mes clients m'avait envoyé un mail durant la nuit. Les mails vérifiés, je regarde mes réseaux sociaux. J'aimais bien y jeter un œil le matin pendant que je buvais mon café, je pouvais me perdre dans les photos de voyage que mes « amis » partageaient. Je rêvé d'aventure depuis mon jeune âge, mais ma famille m'avait poussé à faire des études et à obtenir un bon travail. Évidemment, en étant l'aîné de la famille je les avaient écoutés, comme toute bonne fille à papa et à maman l'aurait fait. Maintenant, je me retrouver à travailler pour l'une des plus grosse agence de communication du pays et mes parents étaient fière de moi. Mais, je ne me sentais pas épanoui, malgré le bon salaire que me procure ce boulot et les avantages que mon poste pouvait m'apporter. Je suis devenu la personne que je détestait le plus quand j'étais plus jeune : quelqu'un qui travail derrière un bureau tout au long de la journée.

L'alarme de mon téléphone sonna, annonçant l'heure de partir pour l'agence. Je me verse du café dans ma tasse Thermos, mis mon ordinateur portable dans mon sac à dos, en vérifiant que le chargeur s'y trouvait, ainsi que mon carnet et mes crayons. Je mis mon sac sur le dos et alla dans l'entrée pour y mettre ma paire de chaussure. Je me regarde dans le miroir de l'entrée : j'avais opté aujourd'hui pour un débardeur à bretelle blanc, avec par-dessus un pull en laine de couleur blanc cassé, un jean noir et pour compléter ma paire de Vans préféré. Je ressemble plus à une étudiante qu'à une personne travaillant dans les bureau, et c'est exactement ce que je souhaitait. Une fois validé, je mis mon casque audio pour y écouter ma musique le temps du trajet. Une fois dans la rue, je fut entrainer dans le rythme de marche des personnes dans la rue, qui elles aussi se dirigent vers leur lieux de travail, tel des fourmis en rang.

Mon appartement ce trouve pas loin de mon bureau, l'un des avantages que me fournit mon poste dans la boîte. Même en trainant les pieds, je ne peux pas arriver en retard. Arrivé devant les grandes portes de mon immeuble, j'aperçut des collègues de mon étage, mais je fis comme si je ne les avaient pas vue et je franchit les portes, en entendant, malgré mon casque, mes collègue m'appeler. Je n'était pas très populaire parmi mes collègues, car je ne participé jamais aux sortie entre collègues après le travail, ou bien même des dîner festifs lors de la signature d'un gros contrat, qui en général c'était fait grâce à mon travail. Je ne me mélange pas avec les autres, je préfère de loin venir faire mon travail et repartir chez moi dès que mon alarme de fin de journée sonne.

Et oui, je suis du genre à être une femme solitaire et indépendante d'elle-même, et de personne d'autres. C'est l'un de mes traits de caractère, que mes parents me reproché souvent quand je vivais encore sous le toit familiale. Ce qui, m'avait valu un nombre incalculable de disputes avec mes parents quand j'étais au lycée et à l'université. Ils me reproché de ne jamais sortir avec mes camarades de classes, ou même de ne pas sortir avec un garçon. Je n'avait jamais ramené d'amis à la maison, et même pour ce qui était de l'université, j'avais choisi celle de ma ville, comme ça je n'avais pas eu besoin de trouver un appartement en colocation ou bien même, de devoir m'installer dans l'une des nombreuses résidence universitaires où, les étudiants passé leur temps libre à faire la fête et non à réviser ou même juste dormir.

Le déploiement d'un papillon (provisoire)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant