Zombie Dream 🧟

Solitude.

Les semaines, les mois s'étaient écoulés depuis la chute du refuge. Tomy avait marché pendant des jours, parcourant des centaines de kilomètres à travers des paysages dévastés par la guerre et la désolation. Finalement, épuisé mais déterminé, il avait trouvé refuge dans une vieille maison en bord de lac, loin des horreurs qu'il avait laissées derrière lui. Au début, il avait savouré la tranquillité de cet endroit isolé, bercé par le doux murmure de l'eau et le chant des oiseaux. Mais plus le temps passait, plus la solitude pesait sur lui, comme une ombre qui obscurcissait son esprit. Les longues journées passées seul, à errer dans les pièces vides de la maison, semblaient s'étirer à l'infini, remplies seulement du bruit sourd de ses propres pensées. Dans les moments de silence, les souvenirs de ses amis perdus et des événements traumatisants qu'il avait vécus revenaient le hanter, le tourmentant sans relâche. Il se retrouvait souvent plongé dans de sombres monologues intérieurs, se demandant s'il aurait pu faire quelque chose de plus pour les sauver, s'il aurait dû rester avec eux jusqu'à la fin. La paranoïa s'insinuait lentement dans son esprit, distordant sa perception de la réalité. Chaque bruit inattendu, chaque ombre mouvante à travers les fenêtres le mettait sur le qui-vive, le faisant douter de sa propre sécurité. Il commençait à craindre les rencontres fortuites avec d'autres survivants, se demandant s'ils seraient des alliés ou des ennemis. Pourtant, malgré ses tourments intérieurs, Tomy refusait de céder à la folie qui menaçait de le consumer. Il s'accrochait à l'espoir fragile qu'un jour, peut-être, il trouverait un sens à tout ce chaos, une raison de continuer à se battre pour sa survie. Les semaines s'étaient transformées en mois, et chaque jour apportait son lot de défis pour Tomy, seul dans sa maison au bord du lac. La routine monotone de la survie s'était installée, rythmée par les tâches quotidiennes de la vie quotidienne. Chaque matin, il se levait avec le lever du soleil, ses pensées déjà tournées vers les défis qui l'attendaient. Les premiers rayons du soleil filtrent à travers les rideaux de la fenêtre, baignant la pièce dans une lueur dorée. Tomy s'étire paresseusement, sentant la raideur de ses membres après une nuit de sommeil agité. Il se lève lentement, laissant ses pieds nus toucher le plancher froid de la maison. Chaque pas résonne dans le silence de la pièce, brisant la tranquillité matinale.
Après avoir avalé un maigre petit-déjeuner, Tomy se lance dans les tâches de la journée. Il vérifie les provisions, s'assurant qu'il a suffisamment de nourriture pour survivre encore quelques jours. Il répare les pièges qu'il a installés autour de la maison, espérant attraper un lapin ou un écureuil pour ajouter un peu de variété à son régime monotone.
Pendant les heures chaudes de l'après-midi, Tomy s'occupe en entretenant la maison et le jardin. Il coupe le bois pour le poêle à bois, arrache les mauvaises herbes qui envahissent le potager, et répare les fenêtres endommagées par les intempéries. Chaque tâche est une distraction bienvenue de la solitude étouffante qui pèse sur lui. Le soir venu, Tomy s'assoit près de la fenêtre, regardant le soleil se coucher sur le lac. Les couleurs flamboyantes du ciel lui rappellent les beautés du monde qu'il a perdu, mais aussi les horreurs qu'il a survécues. Il se perd souvent dans ses pensées, se demandant ce que l'avenir lui réserve, s'il y a encore un espoir de retrouver un semblant de normalité dans ce monde dévasté. La nuit tombe lentement, enveloppant la maison dans l'obscurité. Tomy allume une lampe à huile, illuminant faiblement la pièce. Assis dans son fauteuil usé, il contemple les ombres dansantes sur les murs, la lumière vacillante lui rappelant la fragilité de sa situation. Il se sent seul, isolé du reste du monde par des kilomètres de forêt et de désolation. Dans le silence de la nuit, Tomy laisse ses pensées errer vers le passé, se remémorant les visages de ceux qu'il a perdus en cours de route. Leurs voix résonnent dans son esprit, leurs rires et leurs sourires semblent si lointains maintenant. Il se demande ce qu'ils seraient devenus s'ils avaient survécu, s'ils auraient trouvé un semblant de bonheur dans ce monde ravagé par la maladie et la mort.
Un vend léger souffle à travers la maison, faisant grincer les planches de bois et frissonner les rideaux. Tomy serre les poings, sentant la frustration monter en lui. Il se sent impuissant face à l'immensité du monde qui l'entoure, incapable de changer le cours des événements qui l'ont conduit jusqu'ici. Mais malgré sa colère et sa tristesse, il refuse de se laisser abattre. Il se lève lentement de son fauteuil, déterminé à affronter un autre jour dans ce monde impitoyable. Alors que la nuit avance et que les étoiles scintillent dans le ciel sombre, Tomy se glisse dans son lit, épuisé par les émotions qui l'assaillent. Il ferme les yeux, laissant la fatigue le submerger peu à peu. Dans ses rêves troublés, il voit des visages familiers, des lieux qu'il a connus autrefois. Mais même dans son sommeil, la solitude ne le quitte pas, l'entourant de son étreinte froide et implacable. Déterminé à ne pas se laisser submerger par le désespoir, Tomy se ressaisit, son esprit tourmenté par une pensée persistante : l'origine du virus. Il se rappelle les récits des premiers jours de l'épidémie, lorsque la maladie a commencé à se répandre comme une traînée de poudre à travers le monde. Des rapports de laboratoire, des indices dissimulés dans les médias et les rumeurs qui circulaient parmi les survivants ont peu à peu révélé la vérité : le virus avait été créé par l'homme lui-même. Assis à sa table, scrutant les documents épars devant lui, Tomy ressasse les découvertes terrifiantes qui ont émergé au fil du temps. Les scientifiques, dans leur quête de pouvoir et de contrôle, ont manipulé des agents pathogènes mortels, pensant pouvoir les maîtriser à des fins militaires ou médicales. Mais comme souvent, leur arrogance les a aveuglés face aux conséquences imprévues de leurs actions.Une lueur d'espoir naît dans l'esprit de Tomy alors qu'il réalise que si l'humanité a été capable de créer un tel fléau, elle est également capable de le vaincre. Il se souvient des histoires de chercheurs dévoués et de médecins courageux qui ont consacré leur vie à la lutte contre la maladie, mettant au point des vaccins et des traitements pour sauver des vies. Peut-être, se dit-il, il y a-t-il encore des laboratoires en activité, des scientifiques isolés qui travaillent dans l'ombre pour trouver un remède à cette pandémie qui a dévasté le monde. Replongeant dans ses recherches, Tomy entreprend une quête désespérée pour trouver des indices, des indices qui pourraient le mener à un espoir de salut. interroge des survivants rencontrés au fil de ses voyages, et fouille les ruines des anciennes villes à la recherche de réponses. Chaque indice, chaque piste le rapproche un peu plus de son objectif, alimentant sa détermination à trouver un moyen de stopper le fléau qui a ravagé la planète.
Alors que les jours passent et que les saisons changent, Tomy poursuit sa quête avec acharnement, refusant de baisser les bras malgré les obstacles qui se dressent sur son chemin. Son esprit est hanté par la vision d'un monde guéri, d'une humanité libérée de l'emprise de la maladie et du désespoir.