Richard 3, Henry 7 et Henry 8

Chapitre 1: Chuck, Mary, Kill?

Fatigués de festoyer et de boire, les jeunes hommes s'étaient mis à part. Tout deux assis côte à côte sur un canapé, las et embrumés, dans leurs tenues en noir et blanc. La musique battait son plein. Leurs corps étaient détendus, certainement par un ou deux verres de vin chic. Ils étaient presque allongés, et leurs jambes se touchaient.

Le plus grand, Farleigh, interpella l'autre en un coup d'épaule

-Psst! Tu épouses, tu tues et tu baises qui entre: Richard 3, Henry 7 et Henry 8?

L'autre plissa les yeux, scrutant les tableaux des trois hommes affichés devant lui afin de s'assurer de faire le bon choix.

Puis Farleigh repris:

-Moi je pense que je baiserai Richard 3, il a tellement peu confiance en lui que tu sais qu'il s'appliquera. Puis il rigola. Dans cette phrase, on sentait le défi, l'envie de déstabiliser l'autre, en prononçant chaque mot avec passion. Il regardait le plus petit dont le regard voyageait toujours sur les portraits royaux. Ils se tenaient collés, Farleigh s'était approché, afin que l'autre puisse bien l'entendre.

-Et si c'était moi que tu baisais? dit Oliver, plus comme une invitation qu'une question. Il souriait, comme sachant l'effet qu'il allait provoquer sur Farleigh. Il s'en assura, regardant l'autre dans les yeux pour la première fois. Celui-ci semblait déstabilisé, ne sachant pas si la proposition était réelle, et s'il désirait ou non quelle le soit. Oliver était satisfait. Puis son regard glissa pour rejoindre les lèvres mates de Farleigh. L'effet que lui faisait le jeune homme, fut trahit par une légère irrégularité dans sa respiration et un adoucissement de son regard habituellement si hautain et méprisant.

Oliver replongea ses yeux bleus dans les yeux noirs de sa proie. Puis il sourit, il avait un plan. Il posa délicatement un doigt sur son genoux. Puis deux. Et bientôt, sa paume entrât elle aussi en contacte avec le pantalon noir et froissé du plus grand. Cette chaleur ne manquait pas de remonter. Cependant elle n'était que fictive, la main, elle, restât sage. Enfin presque: elle se resserra sur son genou. À cette pression, il manqua d'exploser. Sensuellement, la main se releva, à nouveau seuls deux doigts étaient posés, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle marcha. Chaque pas était à la fois délicat et insistant. Comme les pas charmeurs d'un gentleman en chaussures brillantes.

Le regard noir descendit, il regarda la main assaillir sa jambe, et au fur et à mesure que la prise montait, ses respirations devenaient plus profondes et lentes, un rythme parfait pour alimenter un feu sans le faire exploser.

Quand la main ne se trouva plus qu'à deux pas de sa cible, elle sarrêta. Le souffle de Farleigh se coupa, comme suspendue à ses actions. Le regard troublé et le souffle tremblant, presque sifflant, il le regarda.

-Oliver... Il chuchota à peine pour lui demander de continuer.

-Chhhh

Il s'approcha, si près qu'il sentait sa chaleur

-Fermes les yeux

Il hésita, Farleigh avait toujours été enclin à la rébellion et au mépris, mais en cet instant, il avait soif dobéissance. Finalement, il sexécuta. La main revint à sa position allongée, et elle glissa lentement sur sa jambe. Il balança sa tête en arrière. La main se déplaça encore. Cette fois pour aller se loger, sur la cuisse entre les jambes déjà écartées du plus grand. Il ne s'agissait pas de son entre jambe, Oliver se réservait cette part là pour plus tard. Il pressa doucement l'intérieur de sa cuisse. Et la caressa de son pouce.

À cela, Farleigh ne put empêcher un gémissement de s'enfuir.

Quelle erreur, ton prédateur voulait rester silencieux...

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Et voila le premier chapitre, il est un peut court, mais j'espère que vous avez aimés !

Mon bêta reader n'a pas trop aimé la fin de ce premier chapitre, mais c'est car il n'aime pas le caractere manipulateur d'Oliver hihi.