Le loup qui se fait manger par l'agneau VERSION 2

Chapitre 1: Un être trop intelligent pour ne pas se noyer

Bonjour, bonsoir!

Voici après, j'ai oublié le compte des années, mais on va dire pas siiii longtemps que ça, la réécriture du "Le loup se fait manger par l'agneau". 😅😂

Il y a pas mal de grand changement, car ce n'est plus mon style d'aujourd'hui. Mais j'espère que cette nouvelle version vous plaira, n'hésitez pas à me le dire!😊

Sur ce, bonne lecture!🫶

Seule la lune éclairait un sentier peu entretenu, manger par des buissons et des fougères. Des criquets chantonnaient d'une manière lugubre accompagné du classique hurlement d'animaux. Pourtant, ça n'arrêtait pas deux jeunes personnes de continuer leurs avancées à travers les broussailles.

-Je te dis que c'est par là ! Répétai en boucle l'un avec un chapeau classique aventurier beige et une tenue tout pareil. Je l'ai vu !

Il continua d'avancer sans prendre garde à ce que son acolyte suive. Celui-ci se ramassa une branche en pleine poire. Il avait moins la tête de l'aventurier. Une cigarette en bouche, un blouson noir, il avait plutôt la dégaine d'un vieux flic.

-Je te crois, mais ne penses-tu pas qu'il serait préférable d'attendre le jour avant de tenter quoi que ce soit ?

-Cesse de dire des sottises ! C'est une occasion en or ! Le rembarra-t-il en lui jetant une énième branche dans la tronche.

Il fut patient et obéit sagement. Après plusieurs minutes, ils finirent par sortir de ce sentier mal arrangé. Ils tombèrent sur un bâtiment en mauvais état, ressemblant à une usine désinfectée. Le jeune homme à la dégaine de vieux flic déglutit difficilement, alors que son acolyte complètement barge s'engagea sans une once d'hésitation.

Il entra en trombe dans le bâtiment, le sourire jusqu'aux oreilles de revoir cette découverte. Cet être qui le fascinait. Il se figea soudainement en le voyant. Il était là, debout, l'air perdu, à regarder à gauche à droite, comme s'il cherchait quelqu'un. Ce n'était clairement pas un être humain, même s'il en avait la silhouette. Il était tout blanc de la tête au pieds, seul des tracés noirs permettaient de distinguer deux pupilles en guise d'yeux, deux fentes en guise de nez et une bouche maladroitement dessinée.

Il était au milieu de l'immense bâtiment plongé dans le noir. Seul deux trois fenêtres mal rafistolées laissaient transparaître la lune, permettant d'éclairer l'étrange visage de cet être. De l'eau coulait sur le sol, comme si une explosion avait cassé plusieurs tuyauteries. Des grosses flaques gisaient à gauche et à droite.

-Te revoilà ! S'extasia le chercher.

L'être blanc sursauta à ses dires et quand il l'aperçut tira une tête paniquée. Il partit alors en courant en levant les bras en l'air, ce qui ne l'aida pas à être efficace dans sa course. Dans sa précipitation, il tomba net dans une sorte de trou. Le chercheur continua de contempler sa découverte pendant que celle-ci s'enfonçait lentement dans le liquide.

-Tu es magnifique...Murmura-t-il à son adresse.

Mais l'être n'afficha plus aucune émotion, ni de la panique, ni de la joie. Il se laissait couler lentement, sans rien faire.

-Euh...Il ne faudrait pas l'aider ? Intervint le flic en voyant l'être s'enfoncer jusqu'aux épaules.

-Non ! Ce genre d'être sont bien trop intelligent pour que nous simple mortel comprenions leur langage ! S'extasia-t-il.

Il continua sa contemplation alors que l'être s'enfonçait de plus en plus. Jusqu'au cou...Puis jusqu'à la bouche...

-Tu es toujours sûr qu'il ne faudrait rien faire ? S'inquiéta le trouillard.