Drary- mon bonheur

Chapitre 4

C'est par pur hasard que Harry et Drago se sont retrouvés dans le même bar. Aucun des deux ne savait vraiment comment réagir à cette nouvelle.

Harry a pris l'initiative et a ri de cette situation. C'était presque la première fois qu'ils se revoyaient depuis Poudlard, ils se sont vus à certains moments par exemple à la rentrée de leurs enfants, mais toujours de loin et aucun des deux ne voulait vraiment parler à l'autre.

- Harry s'exclama :"

« - Wow, qui aurait cru que je serais tombé sur le grand Drago Malfoy, drôle de situation "Drago acquiesça, un sourire se dessina sur son visage".

- - En effet qu'il l'aurait cru que je tombe sur la légende Harry Potter, tu n'es toujours pas rentré chez toi auprès de ta charmante Weasley ?

- Je suis libre de faire ce que je veux, Malfoy. Et je te rappelle qu'elle répond au nom de Ginny. Arrête d'être insultant envers eux, c'est ma famille. Je t'interdis de les insulter. Et toi pas au prêt ton épouse ? Harry a siroté sa boisson. Depuis la tournée des bars avec ses collègues, l'effet de l'alcool a commencé à se faire sentir.

- Les Weasley, reste les Weasley, Potter, et mes actions ne me concernent que moi. Drago imita Harry en buvant sa boisson

- Si tu persistes, ça va mal se terminer, je te le promets. Harry fixa Malfoy intensément.

- Drago, amusé par la situation, a placé ses coudes sur la table et s'est rapproché du visage de Harry. Qu'est-ce que tu prévois de faire? Tu veux me donner un coup de poing? Je suis confiant que les médias seront ravis de rapporter ce que tu as fait.

- Harry a consommé son verre cul sec. Crois-tu que c'est ça qui me retient?

- Drago rigole. Oui j'en suis sûr, le gentil petit sorcier qu'est Harry Potter, ne frappa pas, il n'a pas envie de se retrouver dans la presse, et que dira ses enfants ils seront attristés de savoir que leur père s'est battu. De plus, que penseront les gens de son travail? Harry Potter, Aurore, le jour, mais la nuit se bat contre un civil. Cela serait regrettable.

- Harry fixe Drago du regard. Crois-moi, je ne vais pas abandonner. Néanmoins, nous ne nous battrons pas non plus, nous sommes adultes. On a 37 ans, mon fils Albus et le tient sont amis, on n'est plus en temps de guerre et on n'est plus à l'école. Donc, tu vas partir, car moi je ne vais pas m'en aller.

- Parce que tu crois que je vais partir? Tu peux te mettre le doigt dans l'œil. On est peut-être arrivées en même temps, mais moi, je ne bougerai pas, Potter.

- D'accord, restons ici et nous verrons qui partira en premier. "

C'est ainsi que débuta une bataille de regards, mais ils savaient tous les deux que l'autre était là dans ce bar, surtout à cette heure. L'un et l'autre, et vice versa, étaient conscients qu'ils rencontraient tous les deux des difficultés qui les affectaient. Néanmoins, ils avaient tous les deux trop d'ego pour pouvoir le reconnaître.

Harry, las de cette bataille de regards, suggéra un compromis à son ennemi de toujours.

« - Je suis fatigué. On ne va pas non plus passer la soirée à se disputer à cause d'une histoire aussi idiote. Je te suggère une idée : on fait semblant que rien ne s'est passé, on essaie d'avoir une conversation entre adultes. En fin de compte, qu'est-ce qu'on a à perdre? On ne s'est presque jamais croisés depuis plus de 20 ans, donc peu importe de quoi on parle, on ne se reverra plus. Nous sommes des adultes, pas des enfants. On peut mettre notre ego de côté. Nous ne fréquentons plus l'école, nous avons 37 ans, nous sommes pères et nous avons une famille. Je n'ai qu'une envie : boire.