Wish you were dead (français)

Chapitre 1

Il faisait chaud, il faisait bon. J'étais les yeux fermés, face au soleil, celui-ci me réchauffant la peau. Une légère brise caressait mon visage et fouettait mes cheveux. Le banc était chaud, presque brûlant, sous mes doigts et le bruit incessant de la mer allait et venait au fur et à mesure que les vague échouaient sur la plage. Quelque mouettes piaillait çà et là à la recherche de quelque chose à se mettre sous le bec. J'aurais pu rester comme ça pour l'éternité si elle ne m'avait pas dérangée.
- Hannah!
Je poussai un grognement de mécontentement avant de m'assoir et de me tourner souriante vers elle. Mary avait un si beau sourire et des yeux ambré qui illuminaient instantanément la pièce dans laquelle elle entrait. Ses cheveux flamboyant volaient derrière elle alors qu'elle courait dans ma direction, un sac à la main.
- Regarde ce que j'ai trouvé! Dit-elle les yeux pétillants en tenant un sac de papier à bout de bras.
Quand elle s'assit à côté de moi, une odeur de sucre et de pâte chaud empli mes narines. L'eau me vint instantanément à la bouche quand je compris qu'elle avait acheté des churros. Qu'est ce que j'aimais cette fille. J'en pris un du bout des doigts et la serra dans mes bras, la pâtisserie dans la bouche. J'en proposa un à Luke, mon jumeau, qui était assis juste à coté de moi. Il n'avait dit un mot depuis que Mary était arrivé mais je ne m'inquiétais pas. Il ne parlais jamais. Ça ne m'a jamais inquiété; il a tout jours été très gêné. Il est pourtant adorable quand on parle. Enfin, avant. Pendant qu'on mangeais en silence, elle nous parlais de son nouveau projet de couture, surexcité. Elle avait décidé d'abandonner son ancien car elle n'y arrivais pas.
- On dirait que il y a un problème. Pourtant le modèle n'est pas si compliqué. Je bloque avec se projet là, je sait pas pourquoi. Ça m'énerve parce que je me sent nulle! J'ai vraiment l'impression de faire tout mal ces temps-ci, me disait-elle il y a quelques jours.
- Elle se plaint pour rien, elle devrait prendre sur elle et continuer, me glissa Luke à l'oreille, les yeux mauvais, tandis que la rousse ne nous entendait pas, sans doute occupée à dessiner. Ou abandonner et passer à autre chose, ajouta-t-il.
Je soupirai et l'ingnorai. Depuis un certain temps, il était toujours comme ça. Méchant, méprisant, sans cœur. Je faisais de mon mieu pour l'ignorer et laisser ses commentaires se perdre dans l'air. Après quelque minutes de silence, je me rendit compte que le soleil tapait fort et que le vent avait cessé de souffler, augmentant la température, déjà suffocante. Je demanda malicieusement:
- Ça vous dit d'aller dans l'eau? Nous on a déjà nos maillots mais on pourrait passer vite chez nous pour aller t'en prendre un, Mary.
Elle leva les yeux paresseusement de son carnet.
- Je ne peut pas, je doit bientôt retourner chez moi, déclara-t-elle lentement.
- Aller ce sera pas long! Juste quelque minutes! En plus tu doit mourir de chaud avec ton sweat-shirt.
Sa mâchoire se crispa et son crayon arrêta de danser sur sa feuille.
- Je ne peut vraiment pas, ma mère m'attend, finit-elle en refermant rapidement son calepin.
- D'accord c'est pas grave on fera ça une autre fois! Répondis-je, déçu.Tu vient se soir quand même?
- Oui, évidemment! Jamais je manquerais ça! En plus faut que je présente Nik! Repondit-elle avec malice.
Je rougi et baissa les yeux en essayant de cacher un sourire irrépressible. Elle me dit un signe de la main en se le gant pour retourner chez elle. Tandis que je suivais mon amie qui s'éloignait du regard, je sentis Luke se lever. Lorsque je me retourna, je vit qu'il avait retiré son t-shirt. Une mèche blonde lui tombais sur les yeux et il souriait de ses dents blanches.
- Mary à beau ne pas vouloir s'amuser, moi j'ai chaud.
Sur ces mots, il se retourna et commença à courir vers les vagues. Riant à son comportement enfantin, je me dévêti et fit de même. Mes pied nus martelaient le sable et le vent salé fouettait mon visage. Mes cheveux brun volaient virevoltaient autour de moi. Je riais a gorge déployé. Quand mon corps percuta la surface de l'eau glacée, il se crispa et mon souffle se coupa de lui même. Je me mit debout, grelottante et hors d'haleine. J'avais pourtant un grand sourire accroché au lèvre. J'aperçu mon frère jouer avec la houle, comme quand nous étions jeune et naïf. Je le rejoignît sans plus attendre en gloussant.