Chap 3

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Isis ne parlait pas. Seul son sourire me disait tout. Je pris sa main, et la regarda sourire. L'espace d'une seconde, je me vie avec elle. J'imaginai la vie de couple quoi.
J'eus le temps de sortir de mes pensées que Isis me souriait toujours.
Attendait-elle quelque chose de ma part à ce moment là ? Je n'en sû que trop rien. Par contre moi je m'attendais à bien plus q'un sourire venant de sa part. Un <<Je t'aime aussi>> aurait-il vraiment été de trop ? Non Isis, je ne pense pas.
J'avais décidé de briser le silence assourdissant qui pesait sur nous depuis déjà près de cinq minutes. -C'est pas possible seigneur cette fille vient de passer cinq minutes à me sourire au lieu de me dire ce que je voyais si bien dans ses yeux, incroyable.- J'entrepris donc de lâcher sa main étant donné qu'elle ne le ferait à priorit pas et qu'elle ne me dirait pas ce dont j'avais besoin d'entendre. Je lui tournais le dos tout en sentant son regard plâner sur moi. Me suivre. À cet instant, j'imaginais tout, tout sauf le pire.
Après m'être rendu au près de Kimia et Njako pour leur expliquer, j'étais reparti dans la grande cour pour voir ma Tchoutchoubelo, Ndeme Malia. C'était par pûre affection que je l'avais surnommé comme ça. 1m65 de bêtise et de kongossa, seul Dieu sait à quel point cette fille me fait rire. Et dire qu'au début c'était loin ď être l'amour fou. Mais bon je vous épargnerai les détails de cette histoire.
Avec Malia, nous nous rendîmes dans un coin du collège sans caméra pour que je puisse sortir mon téléphone sans inquiétude. Alors en résumé on a pris plein de photos et de vidéos aussi bêtes les unes que les autres. Hyper marrant. Je fis la même chose avec Faith. Je n'avais encore rien dit à propos de Isis, ni à cette dernière ni à Malia. J'attendais le moment idéal. Quoique je me doutais déjà que Isis aurait briefer Faith sur ce qui c'était passé même si je ne voyais pas ce qu'elle aurait pu raconter.
La journée touchait à sa fin quand je rentrai chez moi. Je pris un taxi pour la maison et une fois là-bas, je pris à peine le temps d'enlever la tenue qui pesait sur moi que je m'affalai dans mon lit. À peine je m'y étais installé, je repensais déjà à celle qui a volé mon cœur. << Isis...>> ai-je lâché dans un soupire. Honnêtement, je doute que ce fût humainement possible d'aimer l'enfant des gens à ce point. Je l'aimais au point de penser d'abord à son bien avant de penser au mien.- De toute façon mon bien était de faire passer le sien avant tout le reste donc...-
Pour la faire courte, avec Isis l'atmosphère était devenue non pas tendu mais... bizzare. Plus le temps passait et plus j'avais l'impression de m'être livré dans une bataille perdu d'avance. L'impression que je m'étais livré sans même penser à moi. Mais d'un autre côté, je ne cessais de me dire que ça en vallait la peine au moins d'essayer. Bref aimer Isis n'a été qu'un combat perpetuel entre mon cœur et ma tête.
L'année de 3ème touchait déjà à sa fin, et je n'avais toujours pas vraiment clarifié les choses avec Isis. Là enfait je lui avais juste dis que je l'aimais et je n'avais même pas eu sa réponse.- Quoique bien évidente fût elle à l'expression de son visage-
En réalité, si ne je ne l'avais pas fait c'était en grande partie parceque d'un côté j'avais peur. Non pas de me lancer dans une relarion "sérieuse" ou de finir "briser". J'avais juste peur de la perdre. Je peinais à m'attacher plus pour ne pas souffrir lorsqu'elle partirait. J'avais tellement aimé celle avant elle que la blessure à laisser des cicatrices nostalgiques* . C'est dûr.
On était en vacances depuis déjà deux semaines et nous devions aller composer le BEPC dans quelques jours seulement. Même si honnêtement, je m'en fichais. Mais juste un peu. Bon d'accord, beaucoup. À un tel point que je ne révisais même presque jamais. -J'étais également persuadé que les deux examens blanc du collège était déjà largement suffisant pour un examen de si petite envergure-. 
Pendant toute la période de l'examen, je ne pensais pas vraiment à Isis, voir pas du tout. - Bah ouais, l'école d'abord- Pas une fois je ne pensai à elle sans l'avoir vue car il n'y a en effet qu'en la voyant que son souvenir me refaisait surface.
Après cette période je me senti comme libre. Et je savais que quoiqu'il se passerait j'avais passé c'est examen. Je n'avais jamais vue un examen aussi simple. Et voir à quel point les gens des autres collèges se cassaient la tête me faisait tellement pitié.
La liberté me souriait enfin. Mais c'était pas finie. Il manquait les bulletins du 3ème trimestre qu'on devait prendre un truc comme deux semaines après les résultats des examens. Sauf que, entre la date des examens et maintenant, il y a mon anniversaire. J'étais née pendant les vacances, le 5 Juillet pour être précis. Je vous épargne les détails de mes journées avant mon anniversaire.
Le jour de mon anniversaire, je n'avais pas invité beaucoup de gens. Je n'avais vraiment pas l'intention d'organiser un gros truc. Le minimum m'aurait suffit. -Famille, ami(e)s- C'est tout ce dont j'avais besoin.
Ce jour là, j'avais invité environ 15 personnes avec mes cousins et moi ça faisait 20.
Au début,( quand ils sont arrivés) on a pris un petit déjeuner ensemble et après on a fait chauffer la play. -J'avais la 4-
On avait prévus d'aller au cinéma et de rentrer couper le gâteau. Mais le film était à 15 heures. Donc y avait pas le feu. Il n'était que 14 heures. -J'ai jamais vraiment aimé me mettre la pression-. Vers 14 heures 45, mon père  rappliqua avec une deuxième voiture pour qu'on puisse aller au Génésis( Le cinéma en question). Il nous déposa au cinéma, paya les billets, le pop corn, les jus et tout ce dont on avait besoin avant de repartir. -On était censé l'appeler quand le film serait finit. Et le film durait 3 bonnes heures. The Flash, c'était le titre.
Nous nous étions assis tout au fond de la salle. Et carrément, mon ami Moune il se met à draguer ma cousine. Carrément. -Je dis ça mais en vrai j'avais aucun problème-
Ensuite, ça continue. Genre les mecs ils ont transformés mon anniv en date. -Les salauds-. Du coup vous comprendrez que je resterais sûrement pas seul à mon anniversaire.  J'avais le choix entre gâter toutes leurs bêtises- Ce qui serait d'ailleurs génial- et faire comme eux. Il ne me fallut même pas 5 secondes pour conclure que la deuxième option était la meilleure. J'appela Mika. -Elle était juste sur la rangée devant nous-.
Elle est venue s'asseoir avec moi et on a parlé.
Quoi ? Vous me croyez pas ? On a vraiment parlé. À un moment.
En vrai l'air était déjà chaud avec Mika ( Micaelle ) genre, on était un peu en flirt depuis que je l'ai rencontré.
À un moment, elle posa sa tête sur mon épaule. J'avais versé mon paquet de pop-corn(Par terre) pour me servir dans le sien. -Ils avaient meilleur goût- . Je sentis un vent chaud, je me retournai, fis face à Mika. Elle me fixait, et moi aussi d'ailleurs. Je pris les devants et je l'embrassai. -On l'a fait en même temps- .
Mika était déjà très belle, et en plus de l' être, elle embrassait comme un déesse.
Je sentis un souffle chaud se heurter contre mon visage, ses lèvres sur les miennes. Elle passa sa main sur mon cou et me serra contre elle. Elle le fit avec une telle intensité que je pus senti son cœur battre. Quel plaisir.
Après le baiser, faut dire que je ne regardait même plus vraiment le film. Elle aussi d'ailleurs. Elle et moi on a passé le reste du temps à parler, et à s'embrasser.
Après ce jour, nous embrassé était devenue une routine. À chaque fois qu'on se voyait. Et à chaque fois elle réussissait toujours à être aussi belle que la veille. Sur ses lèvres elle mettait du glosse. Rose et quasi-transparent. Il lui donnait un goût de fraise. Juste j'adorais ça.

Sisi et Kayce 🖤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant