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Athena

- Une vente aux enchères, c'est stupide. Sifflais-je alors que la voiture s'arrêtait devant un énorme manoir.

Depuis quelques jours, j'avais été obliger de me préparer à toute éventuel dérapage durant cette stupide vente aux enchères parce que, pour mon plus grand malheur, Benicio m'avait presque menacer de son arme pour que je l'accompagne. D'après lui, être accompagné d'une femme à ce genre d'événement était bien vu car cela montrait que même au milieu de la rivalité mafieuse il était seulement la pour acheter, moi je dis qu'il a juste besoin d'un bouclier. Cet enflure savait que je n'avais aucune idée de comment me servir d'une arme et pourtant il m'avait forcer à portait cette stupide robe pour camoufler mon foutu holster attacher autour de ma cuisse dans lequel reposait mon revolver, et bien que Mélina et Diego m'aient montrer ce que je devais faire, le stresse m'avait fait oublier absolument tout.

- Souris juste et ferme la. Siffla le brun.

Maxime vint nous ouvrir la portière puis je pris le bras de Benicio à contre cœur, me forçant à sourire, mais je ne le faisait en aucun cas pour lui, ça c'était certain, je faisait seulement cela pour ne pas sembler suspect ou quoi que ce soit d'autre, je n'avais vraiment aucune envie de me faire descendre par l'un des mafieux à l'intérieur parce que j'étais trop furieuse contre l'abrutis à mes côté.

- Pourquoi il fait chaud comme ça ? Me plains je.

Je vis le mafieux à côté de moi levait les yeux au ciel avant de m'entraîner avec lui dans l'énorme manoir. Mes yeux parcourent les énormes pièces jusqu'à se que Benicio me fasse assoir à côté de lui sur l'une des nombreuses chaises de l'énorme jardin déjà bondé de monde. Mais je suppose que le bon côté c'est que j'ai pu sortir de cette maison qui me sort par les oreilles tant j'en ai marre d'être séquestré à l'intérieur, cela fait bientôt deux semaines que je suis ici, à Mexico, et j'ai l'impression que je désespère bien trop vite à l'idée de trouver un moyen de m'enfuir... J'avais déjà fouiller tous les meubles de la maison à la recherche de la clé pour ouvrir la porte qui me séparait de la liberté, mais rien, absolument rien à part des broutilles inutiles ! Et cela me faisais me demander si finalement avoir eu une chambre au deuxième étage n'était pas juste inutile, enfin je veux dire, j'ai peut-être un certain confort, et je ne m'en plain pas mais je serais tellement mieux chez-moi, dans mon appartement étudiant que je déteste tant, et pourtant je donnerais tout pour y retourner...

- Reste concentré. Me siffla tout bas le Molena.

Je tourna les yeux vers lui et nos regards s'accrochèrent comme habituellement dans un déferlement de haine et de mépris, puis soudain, une idée fit apparition dans ma tête comme une petite ampoule qui s'allume.

- J'ai envie d'aller aux toilettes.

Le brun soupira bruyamment et baissa les yeux sur sa montre absolument hors de prix, je suis même persuadé qu'elle est si cher qu'elle pourrait payer une voiture à elle seule.

- Tu passe ton temps à pisser ou quoi ? Grogna t'il.

Je haussa les épaules et me leva, mais des doigts enserrèrent mon poignet et exerça une légère pression vers le bas me forçant à me rassoir dans un soupire de frustration. Je me défis de sa prise et ajusta ma robe bleu foncée tout en jurant dans ma barbe comme une enfant mécontente.

- Je crois pas t'avoir donner l'autorisation.

Je ne pu m'empêcher un rire sarcastique en entendant sa réflexion et je tourna la tête vers lui en me tenant même le ventre, surprise mais aussi amuser par sa stupide phrase.

- Parce que j'ai besoin de ton approbation même pour ça ? Ris-je en essuyant les larmes qui avaient perlées aux coins de mes yeux.

Je vis sa mâchoire se contractée et mon expression hilare s'estompa aussitôt que l'une de ses mains vint saisir ma mâchoire, ses doigts s'enroulant autour si fort que j'avais l'impression qu'il allait me broyer les os en un mouvement.

ATHENA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant