Je lève les bras dans la direction de mes parents. Pourquoi partent-ils ? Ils m'ont sans doute oublié ? Je cours vers eux en espérant qu'ils m'entendent. Mais des bras me retiennent et deux grandes barrières de fer se ferment devant mes yeux. Laissant mes parents marcher devant eux, sans se retourner. Je sens mes joues qui commence à être souillé par mes larmes. Je me retourne vers la grande dame qui me retient de partir.
- Pourquoi ma maman et mon papa sont partis ?
La dame ne me regarde même pas. Elle se contente de me tirer brutalement par le bras me faisant couiner de douleur. Le bruit de ses talons me fait peur. Elle continue de me traîner derrière elle en bousculant des enfants. Eux, me regardent comme s'ils me pensaient trop jeune pour être ici. D'autre me regardent avec pitié.
- A partir de maintenant, tu habiteras ici. Dit la grande dame durement. Tu suivras à la lettre nos indications. C'est clair ?
J'hoche timidement la tête et la dame tire sur ma main.
- C'est CLAIR ? répète-t-elle
- Ou..oui...
- Bien. Tu auras ton diner ici et tu ne sortiras que pour faire tes besoins et te doucher. Tes parents ont payé une somme assez importante pour que tu ne vois que la bâtisse de ces lieux. Alors ne les pleurs pas, je ne supporterais pas tes cris d'enfant gâtée.
Effrayée, je me refuge sur mon lit de fer où il s'y trouvait qu'un mince drap.
- Je...J'ai mal au...au bras. Bafouais-je.
La femme se retourne et déclare d'un ton agacé.
- Ta gueule. et elle claque la porte .
Je grelotte sur place .La chambre est froide et terne .Il n'y a qu'un lit .Pas de fenêtre .Je ne pouvais plus regardé les points brillants dans le ciel .
La seule lumière que je pouvais voire est celle de la porte en ferraille. Alors je me recroqueville sur moi-même ne sachant même pas quoi attendre. Je repense à mes parents, deux heures avant. Quand ils m'avaient demandé de venir avec eux pour acheter un éventuel chien pour « mon jour ». Je ne sais pas quand est mon anniversaire. D'habitude, se sont mes camarades de classe qui me le rappel. Je reçois une enveloppe avec de l'argent tous les ans.
2 mois plus tard.
Mes mains tremblotent et mes larmes coulent sans retenues. Je frotte et continue à frotter le linge dans de l'eau froide. On est en ligne, et on se hâte à la tâche pour ne pas se faire remarquer. Je sens une surveillante passer devant moi. Elle inspecte méticuleusement le travail que nous fournissons avec un bâton de bois à la main. Quand, soudainement elle se retourne et je me fige de peur.
- Tu vas avoir six ans demain, d'après les registres. Ne pense même pas à faire quoi que ce soit. Tu ne feras que nous ralentir-
Alors que la peur se reflétait dans mes yeux, la grande dame blonde se fait couper par des bruits de pas. J'incline la tête également . La femme semble confuse et lâche un sourire maladroit. Un grand monsieur aux cheveux couleur barba papa entre dans ma chambre. Il a des cicatrices aux coins de ses lèvres. Puis, il s'approche, jette un œil a la dame et me pointe du doigt.
- Et elle ? dit-il avec mépris.
- Heuu emm bien ce...cette enfant vient d'arriver alors elle...elle n'est pas en état psycholo-
Soudainement, j'entend un énorme bruit. Je plaque mes mains sur mes oreilles et ferme les yeux. J'ai peur. Je tremble. Je sens du mouvement autours de moi mais n'ose pas affronter la réalité.
- P'tite, c'est quoi ton nom ? murmure la voix de l'homme.
- J...je m'appelle D..Danaïs. chuchotais-je doucement.
J'ouvre doucement les yeux et tombe sur l'inconnu. Il me regarde de haut en bas et s'approche pour me prendre dans ces bras. Je le sens me retenir par le dos et une main sur ma tête. Je jette un coup d'œil à la chambre que je quitte en ce moment. Mais une main detourne ma tête dans l'autre sens.
- A partir de maintenant, tu ne regarderas que le future, p'tite tête.
L'homme me dépose sans douceur devant les grandes portes de l'orphelinat. Je regarde des hommes me fixer. Je ne me sens pas très à l'aise mais si je veux quitter cette prison, je pense qu'il pourrait me montrer le chemin. Alors, je fixe à nouveau l'homme près de moi et descend les marches doucement pour me retrouver face au monsieur qui a les cheveux blanc. Son expression est indéchiffrable et pourtant j'ai l'impression qu'il veut du réconfort. J'approche encore de trois pas puis me stoppa.
- Veux tu une nouvelle chance ?dit-il en me tendant son bras.
Je fronçai mes sourcils et penche la tête.
- Une nouvelle chance ...? répétai-je doucement.
J'intercepte un soupir et dérive mon regard .
- C'est quoi ?
L'homme a côté de lui au cheveux violet s'acroupit devant moi, les mains sur mes bras .
- Tu vois, dans un jeu, tu dois avoir plusieurs vies .Eh bien la, c'est le même principe sauf que c'est à toi de décider si tu veux abandonner ou entamer ta deuxième vie.
Je jette un coup d'œil au grands présent. Certains rigole doucement .
- Ça alors ! Si je savais que tu pouvais bien t'y prendre avec les mômes...
L'homme devant moi grimace et replonge ces yeux dans les miens .
- Alors ?
- D'accord. dis-je.
Tout d'un coup, le groupe se retourne et l'homme au cheveux blanc pose sa main sur mon dos. On me pousse à entrer dans une voiture noire longue. Je tourne ma tête et entend l'homme au cheveux rose parler à l'homme au cheveux blanc.
- Boss ?
- Tu fais comme on a dit.
- Entendu boss ! réplique t-il avec un sourire qui étire ses cicatrices
- Petite, tu n'y vois aucun mal à ce que l'on brûle l'orphelinat ?me demande celui à ma gauche.
Brûler l'orphelinat..? Il y Lou qui est à l'intérieur...
Mickey prend la parole .
- Et ce nouveau départ ? Tu veux le faire ou rester prisonnière de tes agresseurs?
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ζ↝↠We Love You↞↜ζ
Non-FictionUne petite histoire sur la vie d'une fillette qui trouvent des "parents" pas très communs . By BiBimanga Sous droit d'auteur