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AUX LETTRES, PORTEUSES DE MON AMOUR ET DE MES ADIEUX
Voici ici les premières lignes de cette histoire, je dois vous avouez que j'ai peur qu'elle ne plaise pas ou qu'elle dérive et devienne inintéressante voir pire, ennuyeuse. C'est donc sur ces peurs que je vous présente les premiers mots de l'histoire.Avec tout mon courage.
J.S
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« Je respire où tu palpites,
Tu sais ; à quoi bon, hélas !
Rester là si tu me quittes,
Et vivre si tu t'en vas ? »Victor Hugo .
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PROLOGUE
_______________-POINT DE VUE INTERNE-
COMME CHAQUE MATIN, mon réveil sonne avec nervosité, sa sonnerie accélérant mon rythme cardiaque sans trop savoir pourquoi. Sans doute les années déplorables et traumatisantes que sont les matins d'école. Mes yeux s'ouvrant doucement avec fainéantise alors que ma main cherche de ses doigts mon téléphone, posé là, quelque pars sur ma table de nuit.
Mon visage asséché par mes larmes, déversées la veille, solitairement allongé au sol de ma chambre. Je soupirais doucement me levant, arrangeant mes cheveux bouclés, désordonnés par mes mouvements endormis pendant mon sommeil agité.
Maintenant debout, mes articulations craquent d'elles-mêmes. Je grimace. Marchant vers la salle de bain, regardant pars la fenêtre le soleil haut dans le ciel, brillant de sa grandeur et alourdissant mes paupières avec douleurs. Je plisse ceux-ci et détourne mon visage pour rentrer dans la salle de bain.
Mon visage devant le miroir, des traces rouges jonchent mes yeux, des cillons de larmes. Je faisais pâle figure. Mes yeux cernés.
Que m'avait-elle fait ?
Je baisse mon regard vers mes mains tremblotantes alors que des larmes perlaient de mes yeux. C'était bien trop dur pour le supporter.
C'était une terrible tragédie qui régnait dans mon cœur. C'était douloureux et déchirant.
J'ouvre le robinet, pinçant ma lèvres inférieure entre mes dents, mes larmes dévalant mes joues en cascade pour s'écraser dans le lavabo.
Que m'avait-elle bien fait...?
Je n'y arrive plus.
Son sourire, ses rires et ses yeux malicieux, je n'en respirais plus tant mes pensées restaient les mêmes.
Elle. Elle. Elle. Elle. Elle....
Elle et encore elle, toujours elle. Mon visage frotté avec frénésie de mes mains, l'eau coulant avec force du robinet. Je frottais avec violence. Effaçant les larmes sans effacer la tristesse, les blessures déjà bien trop profondément creusées.
Maintenant fini, je sèche doucement celui-ci, mes yeux me picotaient légèrement. Rouges de chagrin. Rapidement j'enchaîne ma routine, brossage des dents pour ensuite discipliner mes cheveux bruns.
Je soufflas doucement devant mon reflet avant de sortir de la salle de bain pour me diriger vers ma penderie, choisissant une simple tenue pour supporter la chaleur qui tape en ce début d'après-midi. Une chemise bleue ciel et un pantalon blanc crème. Une tenue des plus basiques pour un temps comme celui-ci.
Mes pieds guidaient mon corps, seul dans les rues. Le soleil haut dans le ciel. Les villageois sur la place publique, rassemblés pour l'heure du café. Les enfants jouant sans doute sur la place.
Certaines boutiques étaient fermées, en pauses.
Et moi, j'étais seul. Me baladant dans les rues étroites, sans aucune idée d'où aller, mon regard se porte sur une boutique.
Un fleuriste. Passant devant, mes yeux louchèrent sur des roses rouges. Aussi fraîches que la rosée du matin, leurs couleurs sang accaparent toutes l'attention. Disposer au milieu d'iris et de tulipes.
Il fut un temps où je les aurais acheter avec un sourire niais au visage mais là, rien que de les voir me donnait des frissons.
Je n'ai plus personne à qui les offrir.
Puis mon regard divagua sur une autre boutique, un peu plus loin, une papeterie. Le matériel disposer sur les stands m'avais l'air intéressant.
Et alors que je m'avançais dans les rayons, cherchant quelques trucs intéressants qui attireraient peut-être mon attention, je tombas sur un carnet. Dont la couverture était de cuir ou de ce qui semble l'être. Un beau cuir noir, brillant et en parfait état. La texture et l'odeur agréable. Le carnet avait une centaine de pages, c'était surprenant, pour un carnet. Mais il me plaisait, sans doute un bon pressentiment. Ou un mauvais. On ne sait jamais.
Parfait.
Il était parfait.
588 mots
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Aux lettres, porteuses de mon amour et de mes adieux.
RomanceDes lettres, des poèmes et des larmes. Voilà ce que contient le carnet. De la tristesse et de l'amour, pauvre de lui qui ne pourra rien lui avouer. La lune pleurant doucement pour cette homme, le réconfortant par sa brillance. Les étoiles témoigne...